Cuba : LE MONDE CONDAMNE UNE INJUSTICE

Publié le par cubasifranceprovence

Nations Unies – La communauté internationale a ratifié ce mardi lors de l'Assemblée Générale de l'ONU l'isolement des Etats-Unis dans son application du blocus économique, commercial et financier contre Cuba.

Ce forum, qui réunit les 193 pays membres des Nations Unies a approuvé une nouvelle résolution sur la nécessité de mettre fin au siège de Washington, un document soutenu par 188 pays, avec le vote contre des Etats-Unis et d'Israël et l'abstention de la Micronésie, de Palau et des Iles Marshall.

Avant le vote du projet de résolution, la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) et les pays du Marché Commun du Sud (MERCOSUR) ont dénoncé le fait que le blocus ne respecte pas les principes de la Charte des Nations Unies et du Droit International.

PL informe qu'au nom de la CELAC, le Chili a appelé les pays membres à ajuster ses actions nationales et internationales aux droits, aux obligations et aux principes consacrés dans ce document.

Le Venezuela, qui parlait au nom des nations membres du MERCOSUR, a considéré que le blocus viole aussi le principe d'égalité entre les Etats et la non-ingérence dans les sujets internes.

A son tour, Delano Bart, représentant permanent de San Cristobal et Nieves devant les Nations Unies, a considéré au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM) que le coût social, économique et humanitaire du siège étasunien est devenu de plus en plus important.

Le représentant permanent assistant de Chine devant l'ONU, Wang Min, a exhorté les Etats-Unis à mettre fin aussi vite que possible au blocus et a dénoncé le fait que cette mesure affecte aussi les interactions économiques, commerciales et financières normales entre Cuba et d'autres pays, parce qu'il sape les intérêts et la souveraineté de pays tiers, rapporte Xinhua.

Le vice-représentant permanent de Russie devant les Nations Unies, Dimitri Maximichev, a déclaré que cette politique de Washington est une réminiscence de la Guerre Froide.

Pour sa part, le représentant algérien, Mourad Benmehidi, a rappelé que son pays a toujours condamné l'imposition de lois extra-territoriales et d'autres formes de coercition économique et commerciale.

Le blocus de Cuba ne sert aucun but juste, c'est une anomalie anachronique injustifiée, a déclaré à son tour le représentant de l'Organisation pour la Coopération Islamique, Roble Olhaye et il a souligné que cette sanction unilatérale des Etats-Unis contribue à empêcher les aspirations de développement du peuple cubain.

Mohammed Adeeb, membre du Parlement indien et de la délégation de son pays devant l'ONU a exigé l'arrêt immédiat de cette politique hostile qu'il considère comme une mesure extra-territoriale et contraire à l'opinion mondiale. Il a précisé qu'elle affecte cuba du point de vue économique et lui refuse l'accès à des technologies nécessaires pour le développement.

Cuba dément les justifications des Etats-Unis.

Le chancelier cubain, Bruno Rodriguez , a exercé le droit de réponse après la conclusion de l'explication du vote des pays et a réfuté les critères présentés par Ronald Godard, conseiller principal de la zone pour les Sujets de l'Hémisphère Occidental des Etats-Unis, qui a attribué la posture de son pays à l'intérêt supposé de « soutenir les Cubains dans leurs aspirations ».

Monsieur Godard ment quand il dit que les Etats-Unis promeuvent les droits de l'homme sur l'île parce que le blocus est une violation massive, flagrante et systématique de ces droits et un acte qu'on qualifie de génocide, a affirmé Rodriguez Parrilla cité par PL.

Il a rejeté, de plus, des arguments brandis par Godard sur une soi-disant assistance humanitaire et un accès à internet. A ce sujet, il a dénoncé le fait que les éléments présentés devant l'Assemblée Générale se réfèrent en réalité à des ressources destinées par Washington à la déstabilisation, à la subversion et à la politique de changement de régime à Cuba.

Rodriguez Parrilla a appelé instamment les Etats-Unis à laisser tomber le double critère et le mensonge.

(source « Granma » 30 octobre 2013

traduction Françoise Lopez)

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