Cuba: 21 MOTIFS POUR DOUTER DE LA FNCA, LA FHRC ET UN COURS POUR LES MERCENAIRES

1) Les 15 mercenaires invités pendant un semestre à recevoir un entraînement au Miami Dade College sont des membres actifs de la contre-révolution interne à Cuba.

2) Dire que ceux-ci n'ont pas pu poursuivre des études dans des centres d'enseignement de l'Ile à cause de leur affiliation politique est un mensonge.

3) Ils recevront dans cette institution des cours d'anglais, d'informatique, de commerce et de sciences sociales. Parallèlement, ils recevront un entraînement en techniques subversives de la part « d'éminents » représentants de la contre-révolution à Miami, en particulier de la fondation Nationale Cubano-Américaine (FNCA). En apparence, les cours qu'ils vont recevoir sont : « Introduction à la sociologie », « Introduction à l'utilisation de micro-ordinateurs », « Psychologie de l'efficacité Personnelle » et « Principes de Commerce et d'Administration Organisationnelle », ainsi que « Anglais Seconde Langue » (ESL).

4) Les bourses font partie d'un programme intitulé « Nous sommes un Seul Peuple », financé par diverses institutions liées aux plans subversifs anti-cubains comme le Centre d'Initiatives pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, la Fondation pour les Droits de l'Homme à Cuba – dépendant de la FNCA – chargé de financer cette expérience et dont le financement dépend de l'USAID et de comptes secrets de la CIA ainsi que d'autres institutions appartenant au gouvernement nord-américain.

1. Le Miami Dade College aussi bien que les autres institutions se sont abstenus de donner une liste complète des participants aux cours, on connaît seulement le nom d'une partie d'entre eux. Jusqu'à maintenant, on sait qu'il y a Raudal Collazo, du groupe de rap Escuadron Patriota, le mercenaire Danilo Maldonado, connu comme El Sexto, le blogueur Henry Constantin, Lienys Moya Soler, fille du leader des Dames en Blanc, Berta Soler et du contre-révolutionnaire Angel Moya, Sayli Navarro, membres des Dames en Blanc et fille du contre-révolutionnaire Felix Navarro, Laritza Divesent et Yaremis Flores.

1. Ce n'est pas la première fois que cette sorte de bourse est accordée avec l'autorisation des Etats-Unis. Selon Ichikawa, le gouvernement interventionniste nord-américain a accordé certaines d'entre elles à des Cubains entre 1898 et 1900, dans le but de garantir une « transition adéquate » vers la république néo-coloniale en diplômant ceux-ci.

1. L'attribution des voyages et la sélection préalable des « élèves » ont été faites par la FNCA en coordination avec les groupuscules contre-révolutionnaires à l'intérieur de l'Ile, par l'intermédiaire du Centre d'Initiative Latino-Américaine et des Caraïbes (CLACI), du Miami Dade College et de la Fondation des Droits de l'Homme à Cuba dépendant de la FNCA. Ce recrutement préalable a été réalisé en coordination avec la SINA qui leur accorda le 120, un document pour les étudiants étrangers. Il faut souligner que le consul a donné son accord sans réserves.

1. Le directeur du Miami Dade College (MDC), Rolando Montoya, a essayé de cacher délibérément la finalité de ces cours et de l'entraînement parallèle à la subversion que recevront les membres du cours en déclarant au Journal des Amériques « Je ne pourrais pas vous dire s'il y a des étudiants dissidents dans ce groupe »,(...) « Moi, je les vois comme des étrangers qui ont des visas d'étudiants, qui viennent prendre des cours d'anglais et de quatre matières et du point de vue du MDC, ce n'est pas un événement politique mais académique. »

2. La Fondation pour les Droits de l'Homme à Cuba a un long passé d'instrument de plans de déstabilisation contre Cuba. Pour cette année fiscale, elle a reçu un financement du gouvernement nord-américain de 1 399 351 dollars. La Fondation pour les Droits de l'Homme à Cuba (FHRC) fut créée en 1992 sous la protection du même décret qui créa la FNCA (1/8/81) et a pour mission de « promouvoir une transition non violente vers une Cuba libre et démocratique grâce à la montée en puissance de la société civile indépendante à Cuba. »

1. FHRC se charge de financer l'activité subversive à l'intérieur de Cuba d'éléments contre-révolutionnaires en développant des programmes de déstabilisation notoires. Elle se consacre à utiliser l'argent perçu en partie de l'USAID et d'autres entités non publiques, ainsi qu'à développer une campagne médiatique anti-cubaine permanente. Elle a fourni divers équipements de communication, des ordinateurs, des téléphones portables et d'autres moyens pour créer une communication permanente avec ses salariés. De la même manière, elle soutient la logistique nécessaire pour la promotion de campagnes de la contre-révolution interne comme c'est le cas de « Cuba Connectée », en fournissant des appareils photos, des caméscopes, des DVD, des cartes mémoires, des polos, des drapeaux, de la propagande de toute sorte, de l'argent en liquide, des aliments, des médicaments et toute une variété d'articles et de matériel.

1. La FDHC a une page internet aux Etats-Unis et cherche les contacts nécessaires pour promouvoir la guerre idéologique anti-cubaine en se liant à d'autres fondations, ONG, partis politiques, médias de presse et monopoles de l'information. Dans ce but, elle a essayé de diaboliser Cuba devant la Commission des Droits de l'Homme des Nations Unies, des événements internationaux promus par la droite internationale, la CIDH et l'Assemblée Mondiale de CIVICUS.

1. Avec « Cuba Connectée », la FDHC développe d'autres projets comme « Ampliacion de manos » destiné à manipuler le thème de l'enfance à Cuba, en utilisant des mercenaires comme les Dames en Blanc, qui a commencé à se développer en septembre 2013. la finalité de ce projet est d'essayer d'infiltrer les groupuscules contre-révolutionnaires dans les communautés par la réalisation d'activités récréatives, de fêtes, de distribution de jouets et d'autres activités qu'ils utilisent pour placer leur discours politique anti-gouvernemental.

1. La FHRC soutient financièrement tous les mois des familles de prisonniers contre-révolutionnaires à condition que ceux-ci se livrent à des activités de contestation et de protestation dans leur prison, fabriquent des cas de maltraitance et mettent en doute le système pénitentiaire cubain. Les miettes sont petites, à peine suffisantes pour ce à quoi elles étaient destinées, pour citer un exemple, 1300 dollars US en août 2013 dans ce but.

1. La FHRC favorise et finance l'activité de ses mercenaires en les incitant à rédiger de faux rapports sur les Droits de l'Homme, comme c'est le cas de la Commission Cubaine pour les Droits de l'Homme et la Réconciliation Nationale (CCDHRN), Hablemos Press et d'autres groupuscules chargés de leur diffusion ultérieure par l'intermédiaire d' organisations comme Reporters Sans Frontières, la CIDH, Human Rights Watch et d'autres.

1. La FHRC soutient ouvertement et finance le projet contre-révolutionnaire Festival CLICK qui a lieu tous les ans et dont le but est de monter des shows médiatiques, de condamner une soi-disant censure gouvernementale, de promouvoir de nouvelles technologies pour la subversion et de faire des adeptes parmi les artistes et les jeunes intellectuels. Une de ses organisatrices est la contre-révolutionnaire Yoani Sanchez.

1. La FHRC finance le projet Cubalex, développé par un des élèves actuels du Miami Dade College, Larisa Diversent, qu'ils présentent comme une ONG dont la finalité est d'apporter un soutien légal aux contre-révolutionnaires et de diffuser tout un chapelet de mensonges sur la situation actuelle des Droits de l'Homme à Cuba.

1. La FHRC s'est engagée dans ces campagnes consacrées à détourner notre culture révolutionnaire en essayant d'introduire les valeurs du capitalisme au moyen de différents projets teintés de religion, de culture, d'éducation et de social. La FHRC apporte soutien financier, publicité et tournées à des artistes contestataires dont le discours idéologique est opposé au socialisme et à la Constitution en vigueur comme c'est le cas d'El Sexto – un des élèves actuels du cours du Miami Dade College – Garaje 19, Hermanos de Causa, Los Aldeanos, Omni Zona Franca, Porno para Ricardo, Raspadura et Tribu Mokoya.

1. La FHRC fut une des organisations qui ont promu le projet connu sous le nom de « Jour des Rois », né en janvier 2013 et essayé ce mois-ci. Ce nombril de la FNCA a été chargé de réaliser des envois de jouets à différents groupuscules comme les Dames en Blanc, UNPACU et d'autres à deux occasions, pour réaliser des activités avec les enfants des contre-révolutionnaires et manipuler la situation de l'enfance à Cuba. Il est surprenant que ces groupes, responsables avec la CIA d'avoir introduit des armes biologiques – causes de la mort de 101 enfants cubains – veuillent aujourd'hui apparaître comme les défenseurs des droits des enfants. Peut-être ont-ils oublié qu'ils sont les défenseurs du criminel blocus contre Cuba qui a provoqué le fait que les services ophtalmologiques cubains ne peuvent employer la thérapie Thermique Transpupillaire avec le microscope chirurgical, dans le traitement d'enfants qui souffrent de la tumeur rétinoblastome, c'est à dire du cancer de la rétine à cause de l'interdiction faite à la compagnie nord-américaine Iris Medical Instruments de le vendre à Cuba ? La FNCA, la FHRC et leurs mercenaires déguisés en Rois Mages ont-ils oublié que les enfants cubains ne peuvent disposer du médicament Sevonfluorane, le produit anesthésique général à inhaler le plus avancé ? Nos enfants ne peuvent pas non plus accéder au Tomographe de Cohérence Optique (OCT) pour étudier la rétine et le nerf optique, de la firme allemande Carl Zeiss, avec des composants de la firme nord-américaine Humphrey, que le blocus contre notre patrie interdit. Tout est manipulation, mes lecteurs...

1. La FHRC est aussi le promoteur du projet « 8 septembre, Vierge de la Charité » dont les exécutants sont les membres du groupuscules Dames en Blanc. Ceux-ci cherchent, à travers la provocation, une fausse victimisation, par l'utilisation de deux aspects sensibles comme la discrimination et l'abus à cause de son sexe, ainsi que le thème religieux. La même chose arrive avec le projet « 24 septembre, La Virgen de la Merced ».

1. La Fondation Nationale Cubano-Américaine (FNCA) a été engagée dans des plans terroristes contre Cuba, dont je découvris certains comme agent de la sécurité cubaine, après avoir infiltré leur cellule âramilitaire secrète. Luis Zuñiga Rey, un des premiers chefs de la FHRC fut celui qui m'indiqua réaliser des actes terroristes contre Cuba. Parmi ces actes se trouvait l'explosion du cabaret Tropicana, d'hôtels, de cliniques, d'hôpitaux, d'usines thermoélectriques, de raffineries et d'autres lieux publics.

1. L'essence terroriste de la FNCA qu'elle n'a pas abandonnée, a fait qu'elle a développé en 2011 un projet intitulé « Adopte un dissident » dont le but a toujours été non seulement de trouver des « dissidents » mais des terroristes potentiels pour sa guerre sale contre Cuba.

Tous ces éléments peuvent être trouvés sur le site web de la FHRC www.fhrcuba.org ainsi que sur d'autres sources publiques.

Que pouvons-nous attendre alors, de ce nouveau projet intitulé « Nous Sommes un Seul Peuple » qui ne soit pas suspicion, méfiance et une énorme menace déguisée en bonnes intentions.

Percy Francisco Alvarado Godoy

http://islamiacu.blogspot.fr 15 janvier 2014

(traduction Françoise Lopez)