Venezuela: ATTAQUE FASCISTE CONTRE LE METRO DE Caracas

Caracas, 15 février AVN – Le métro de Caracas, le principal moyen de transport de la ville avec plus de 2 millions de passagers par jour, a aussi été la cible des violences provoquées par des groupes de choc de la droite ces derniers jours.

Le président de la compagnie d'Etat et ministre des Tranports Terrestres, Haiman El Troudi, a dénoncé ce samedi le fait que 36 employés ont été blessés, un d'entre eux à l'arme blanche, 200 usagers soignés, 40 unités du Metrobus ont été lapidées avec des personnes à l'intérieur et 15 usagers blessés par ces pierres.

A cause de tout cela, les autorités ont décdé de suspendre le service commercial jusqu'à nouvel ordre dans les stations de Chacao, altamira et Los Cortijos, dans l'est de la ville où ont été perpétrées les violences pour garantir la sécurité du personnel, des usagers et des installations.

A travers son compte Twitter @HaimanVZLA, le ministre a indiqué qu'ont aussi subi des dégâts des escaliers, des salles, des postes, des tableaux d'affichage, de systèmes contre l'incendie, et qu'ils ont brisé les vitres de trains et d'autobus.

Ils ont aussi détruit et tenté d'incendier le poste de contrôle du Metrobus à la Place Altamira avec des travailleurs à l'intérieur et on a rapporté des actes de violence contre des opérateurs, ils ont utilisé des stations comme tranchées, des bagarres entre usagers et des manifestants ont eu lieu et ils ont essayé de détourner un Metrobus.

« Ils ont pris leurs uniformes à quatre travailleurs sous la menace d'un pistolet et ils ont menacé avec des armes à feux ceux qui essayaient de calmer la violence a ajouté El Troudi.

Le ministre a expliqué qu'on ne peut pas obliger les travailleurs à travailler dans l'insécurité ni faire prendre des risques aux usagers. « A qui vient-il à l'idée d'endommager les installations d'un service public qui sert plus de 2 millions de personnes par jour ? » se demande-t-il.

Il a déclaré qu'il déplore les problèmes pour les usagers et les voisins de l'est de Caracas » mais nous leur demandons de comprendre. Nous les protégeons de la violence irrationnelle. »

Il a aussi demandé aux maires de Chacao, de Sucre et de Baruta, Ramon Muchacho, Carlos Ocariz et Gerardo Blyde respectivement, ainsi qu'au gouverneur de l'état de Miranda, Henrique Capriles Radonski, tous des représentants de la droite, de désapprouver la violence contre le Metro, ses usagers et ses travailleurs.

« Leur police n'a pas agi pour défendre les usagers et les travailleurs agressés, ni pour proétger les édifices publics. Nous exigeons d'eux des mesures de sécurité pour pouvoir faire fonctionner le Métro. Vous devez mettre un terme à la violence et prendre soin des biens publics », a noté El Troudi.

Les lignes de Métro Cortijos, Caurimare, Altamira, Cafetal, Hatillo, Trinidad, Santa Paula, Boleita, Mercedes et Baruta ne sont plus en service non plus.

Notre devoir est d'assurer le service (comme nous le faisons 365 jours par an) mais aussi de protéger les usagers et les travailleurs et de protéger le système », a-t-il souligné.

AVN 15/02/2014

(traduction Françoise Lopez)