Venezuela: 57% D'OPINIONS POSITIVES POUR LA GESTION DE Nicolas Maduro
Caracas - Selon le dernier Contrôle Pays d'Hinterlaces, le pourcentage de Vénézuéliens qui qualifient de positive la gestion du président Nicolas Maduro est de 57%, informe AVN. Ces données se rapprochent de celles de février qui situaient à 43% d'acceptation.
Pendant les « Confidentielles » transmises par le programme de José Vicennale Rangel, le journaliste a indiqué que l'étude a été réalisée sur 1 200 personnes du 6 au 11 mars.
En ce qui concerne l'analyse de tendance, le sondage signale que dans ces 2 dernières semaines, s'est produite une augmentation importante de l'évaluation positive de la gestion du président Maduro.
« De la même manière, le chavisme augmente, se radicalise et se fortifie devant la menace perçue à cause de l'attaque de l'opposition extrémiste pendant qu'il y a une chute importante de l'approbation envers les leaders principaux de la Table de l'Unité Démocratique (MUD) » a expliqué Rangel.
Il a précisé que ce renforcement du chavisme est en rapport avec le rejet de la violence, la peur du chaos et l'absence d'alternatives ainsi qu'avec l'initiative du Gouvenrement National d'inviter au dialogue et à la paix.
Sur ce point, l'étude révèle que 86% des personnes interrogées déclarent que toute décision à propos du Gouvernement National doit être électorale.
D'autre part, la procureure de la République, Luisa Ortega Diaz, a appelé instamment ce dimanche tous les acteurs politiques et sociaux du pays à s'attacher à ce qu'établissent les lois et la Constitution de la République et à ne pas suivre les chemins qui s'en détournent.
Orteag Diaz a indiqué que les appels de l'extrême droite vénézuélienne « n'ont pas de prétentions revendicatives mais qu'ils (…) disent de vive voix ou à travers des messages subliminaux » qu'on doit démettre « le gouvernement légitimement constitué ».
« Ce ne sont pas les mécanismes (adéquats) parce que le Constitution et la loi ont les mécanismes légaux pour révoquer un élu ou élire un nouveau président. Les gens doivent s'en tenir à ce qu'établissent la Constitution et la loi parce que dans le cas contraire, ils se placent en marge de celles-ci. »
La procureure a informé, de plus, qu'une équipe de juristes du Ministère Public évalue les preuves présentées mardi dernier par des parlementaires de l'Assemblée Nationale (AN) contre la députée de droite Maria Corina Machado pour une participation présumée aux plans de coup d'Etat et de déstabilisation contre le gouvernement de Maduro.
Machado, qui a signé le décret qui abolit les Pouvoir de la République le 12 avril 2002, a été liée en plusieurs occasions, aux plans de coup d'Etat et de déstabilisation contre le gouvernement du président Maduro.
(Granma, 24 mars 2014
traduction Françoise Lopez)