Venezuela: LE PEUPLE A REPONDU PACIFIQUEMENT AUX PROVOCATIONS DE LA DROITE

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 1° mars AVN – La Ministre de la communication et de l'Information, Delcy Rodriguez, a souligné la réponse donnée par le peuple aux tentatives de déstabilisation de la droite nationale et internationale contre le Venezuela.

« Le peuple chaviste a été soumis à toutes sortes de provocations ces jours-ci t sa réponse a été une mobilisation pacifique dans les rues », a dit Rodriguez dans une interview réalisée pans l'émission « Cara a cara » transmise par Hispan TV.

Dans une retransmission faite par Venezolana de Television, la ministre souligne que les révolutionnaires ont ratifié leur soutien au Gouvernement Bolivarien avec des manifestations pacifiques dans les rues du pays.

« Le peuple chaviste s'est comporté de façon organisée, consciente et disciplinée face aux provocations de la droite ».

De même, le fait que les foyers de violence provoqués par les groupes fascistes dans diverses localités du pays « se trouvent principalement dans les municipalités où les maires appartiennent aux partis d'opposition » l'interpelle.

Elle déplore que ces foyers soient considérés comme «actes de terrorisme et de violence » et a indiqué qu'ils n'ont lieu que dans 6% du territoire national et pas dans tout le pays comme certains médias nationaux et internationaux ont voulu le faire croire.

« Nous avons évalué à 6% du territoire national les endroits où se sont produits cette sorte de foyers violents. Ce n'est pas dans tout le pays. », a-t-elle signalé.

Au sujet des collectifs sociaux, Rodriguez a rejeté les accusations qui ont été portées contre ces organisations populaires et a souligné qu'il s'agit d'organisations de base de différents secteurs.

« Ces organisations sociales ont toujours été présentées par la canaille médiatique comme des groupes violents et armés et, dans ce cas spécifique, jusqu'à présent, aucune enquête n'a pu faire apparaître que les collectifs ont été impliqués (dans ces violences enregistrées) », a soutenu la ministre en même temps qu'elle affirmait qu'il y a une criminalisation de ces groupes comme cela a été fait aussi en une autre occasion pour les Cercles Bolivariens.

Une opposition divisée.

La ministre de la Communication et de l'Information a soutenu aussi que dans l'opposition vénézuélienne, il continue à exister une division à propos du leadership et que ses dirigeants ne sont « unis que dans le sens de ne rien faire contre la violence ».

« Ils ne se sont pas démarqués de la violence, il n'ont pas fait d'actions convaincantes pour freiner la violence », a-t-elle ajouté.

Elle a critiqué le fait que le gouverneur de Miranda, Henrique Capriles, bien qu'il ait un corps de police régional, n'a rien fait pour arrêter la violence dans cet état.

Radicalisation de la Révolution Bolivarienne.

Rodriguez a souligné que la Révolution Bolivarienne va vers un processus de radicalisation de son action en matière économique et politique.

« Nous, nous allons en ce moment vers un processus de radicalisation de l'action non seulement du gouvernement mais de nos organisations », a-t-elle indiqué.

Elle a ajouté que le Gouvernement National ne permettra pas que le peuple vénézuélien soit écrasé du point de vue économique et politique.

Une campagne médiatique internationale.

De même, Rodriguez a dénoncé le fait que les médias internationaux ont fait une campagne médiatique en utilisant les réseaux sociaux pour produire des matrices d'opinion négatives sur la situation au Venezuela et promouvoir le renversement du président constitutionnel Nicolas Maduro.

« Ils ont fait une campagne médiatique pour promouvoir un coup d'Etat. Ils ont fait des montages avec des photos de protestations dans d'autres pays. Ils cherchent à criminaliser l'action de la Garde Nationale Bolivarienne (GNB). Ils manipulent la vérité sur ce qui sepasse au Venezuela. »

Elle a signalé que sur les réseaux sociaux, des groupes de personnes ont mis des photos de protestations en Argentine, au Brésil, parmi d'autres pays, en les attribuant à des manifestations au Venezuela.

« Le problème est que ces médias utilisent ces photos sans les vérifier, en disant que nos forces militaires se livrent à la violence quand il a été mis en évidence qu'il n'en est pas ainsi, que les membres de notre police ont essayé de contenir ces attaques le mieux possible. »

La ministre a indiqué que ces médias ont informé à leur convenance de ce qui arrive dans le pays depuis le 12 février dernier et a mis l'accent en particulier sur le journal espagnol ABC.

« Ils ont une correspondante qui manipule la vérité sur le Venezuela de façon permanente. Elle ment, manipule, manœuvre l'information sur le Venezuela. Cette journaliste a eu le toupet de présenter une photo de protestations en Egypte comme une violation des droits de l'homme au Venezuela. »

Elle a dit qu'ils n'ont pas encore reçu d'excuses officielles d'ABC d'Espagne et que pour cela, « nous allons agir juridiquement contre ce média et contre cette journaliste. »

Elle a ajouté qu'il y a des groupes de choc encouragés par la droite vénézuélienne qui ont essayé de faire se déchaîner la violence en attaquant les forces de sécurité de l'Etat.

« Ils ont tiré sur nos travailleurs, sur nos institutions, sur la GNB et nous, nous continuons à agir pour contenir la violence et notre action a été une action de retenue, à aucun moment une action de répression », a-t-elle souligné.

AVN 01/02/2014

(traduction Françoise Lopez)