Venezuela: NOUS DEVONS TRAVAILLER POUR FERMER LE CYCLE DES COUPS D'ETAT DE DROITE

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 25 avril AVN – Le président de la République, Nicolas Maduro, a averti ce vendredi que le coup d'Etat du 11 avril 2002 contre le commandant Hugo Chavez « n'a pas cessé ». Pour cela, il a invité l'opposition vénézuélienne et a appelé instamment les forces révolutionnaires à « travailler pour fermer le cycle de coups d'Etat de droite au Venezuela. »

« Fermer le cycle de coups d'Etat est l'objectif que je me suis proposé et je le dis aux forces bolivariennes et à l'opposition, que nous travaillons pour y arriver », a déclaré l'élu depuis la paroisse 23 Janvier de Caracas où il a commémoré le premier anniversaire du Gouvernement Efficace dans la Rue et les 15 ans du premier référendum consultatif organisé par le président Chavez.

« Nous fermons le cycle de refus de reconnaître la Constitution de votre part (l'opposition) », a-t-il réaffirmé.

Depuis 2002, quand la droite a renversé pour 47 heures le Gouvernement légitime du commandant Chavez, a-t-il dit, le coup d'Etat « a été continuel jusqu'à aujourd'hui, il n'a pas cessé de conspirer sauf en de petites périodes électorales. Ils vont aux élections pour accumuler des forces, les élections ont lieu et le lendemain, les « guarimbas » commencent. »

En ce sens, il a appelé instamment l'opposition à reconnaître la force majoritaire que représente le peuple chaviste. « Ils doivent reconnaître cette réalité, ils ne peuvent pas continuer à ne pas reconnaître qu'il y a une multitude, un courant gigantesque, révolutionnaire, socialiste et continuer à agir en faisant des dégâts au pays », a-t-il souligné.

Maduro a aussi parlé avec les familles des 19 personnes tuées et des blessés lors du coup d'Etat de 2002 qui se sont à présent regroupées dans l'Association des victimes du 11 Avril 2002 et qui, jeudi dernier, ont participé à une rencontre de paix que le Gouvernement national impulse avec des représentants de la Table de l'Unité (MUD) et des chanceliers de l'Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR).

« Ce sont eux qui ont défendu, avecleur vie, cette Révolution en 2002, ce sont les héros de la Patrie, j'ai voulu les inviter pour leur rendre un hommage nécessaire, surtout parce qu'hier, ils ont eu une réunion très importante », a-t-il dclaré.

De même, il a noté qu'en 2002, la droite a commencé à créer avec des actions et des campagnes violentes, les bases du fascisme qu'on vit au Venezuela et qui s'est manifesté avec plus d'intensité depuis le 12 février dernier, quand des groupes d'extrême droite ont commencé des actions qui prétendaient renverser le gouvernement légitime du Venezuela, ce qui a fait 41 morts et plus de 300 blessés.

«Une guerre psychologique sur le Venezuela a commencé pour essayer de miner les bases de soutien d'un leader (Hugo Chavez) qui avait gagné en 2 ans 7 élections successives, qui avait refondé la République à travers une Constituante et qui avait doté le pays de la Constitution la plus démocratique de la planète », a-t-il déclaré.

A ce sujet, Edgar Marquez, membre de l'association, a indiqué que l'opposition doit respecter la Constitution de la République comme l'unique vision du pays qui régit la nation.

« Ils ont un discours qui dit qu'ici, il y a deux visions du pays et l'unique est la Constitution et s'ils veulent travailler pour la paix, ils doivent suivre la Constitution », a-t-il souligné.

« Ce coup d'Etat a commencé de manière violente le 11 avril et n'a pas cessé (…) La « guarimba » de la droite continue malgré les tables de dialogue du Gouvenrement », a-t-il ajouté.

Après avoir gagné les élections présidentielles de 1998, le premier décret du commandant Hugo Chavez en tant que Président a été d'organiser un référendum pour consulter le peuple pour savoir s'il était d'accord pour que soit créée une Assemblée Nationale Constituante qui démocratiserait la vie dans le pays et les bases sur lesquelles seraient élus les députés de la Constituante.

Pour cela, Maduro a déclaré que le leader révolutionnaire fut « le grand acteur de la démocratisation de la vie politique, sociale, économique de notre patrie. Ce fut un ouragan qui a créé un monde nouveau. »

De même, il a signalé que la Révolution Bolivarienne « a été la première révolution qui a commencé un premier cycle historique de révolutions démocratiques, populaires, progressistes, anti-impérialistes, pour une nouvelle indépendance du continent, une nouvelle identité, le sauvetage de la dignité ».

AVN 25/04/2014

(traduction Françoise Lopez)