Venezuela: DES AGENTS LIES AU COUP D'ETAT ONT CHERCHE A ADJOINDRE DES MILITAIRES ET LE SOUTIEN DE L'ETRANGER AU PLAN DE MAGNICIDE
Caracas, 13 juin AVN – Tareck El Aissami et Jorge Rodriguez, représentants du Haut Commandement Politique de la Révolution ont dénoncé mardi la participation de Pedro Burelli et de Gaby Arellano à des actions destinées à obtenir le soutien des secteurs militaires et des Etats-Unis aux plans de coup d'Etat et de magnicide de la droite vénézuélienne.
Dans l'émission « Con el mazo dando » présentée par le président de l'Assemblée Nationale (AN) Diosdado Cabello, les dirigeants révolutionnaires en question ont montré des enregistrements qui prouvent les contacts de Burelli avec un militaire des Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB).
Ilsont également révélé une vidéo sur la rencontre d'Arellano avec un représentant de l'Ambassade des Etats-Unis dans le pays afin d'obtenir des conseillers pour les actions de déstabilisation.
Les preuves révélées aujourd'hui s'ajoutent à celles dévoilées le 28 mai dernier quand le Haut Commandement Politique a montré une série de courriers électroniques qui impliquent Gustavo Tarre, Maria Corina Machado, Diego Arrias, Henrique Salas Romer, Eligio Cedeño et Pedro Mario Burelli, avec l'ambassadeur des Etats-Unis en Colombie, Kevin Whitaker, dans un plan pour attenter à la stabilité de la République et assassiner le chef de l'Etat vénézuélien.
La droite cherche à miner le moral des FANB.
Dans l'émission, ont été dévoilées des enregistrements que Pedro Burelli a envoyés à un militaire conspirateur non identifié les 20, 21 et 27 février et les 4 et 14 mars de cette année.
Dans ces enregistrements, Burelli renouvelait l'appel au militaire pour qu'il convainque ses camarades et parvienne à les unir aux plans de coup d'Etat. De plus, il faisait allusion au fait que les actes de vandalisme qui ont débuté le 12 février et provoqué l'assassinat de 42 Vénézuéliens parmi lesquels on trouve des militaires, produiraient une insurrection à l'intérieur des Forces Armées Nationales Bolivariennes (FANB).
« La seule chose qui manque, c'est que cette branche de l'Armée prenne les décisions qu'elle doit prendre mais sinon, moi, je m'imagine qu'il y aura d'autres Leopoldo Lopez à l'intérieur des Forces Armées qui comprendront que le moment est venu de nettoyer les scories du chavisme » évoque un enregistrement de Burelli présenté par Rodriguez.
Face à cela, Jorge Rodriguez a déclaré que pour la droite « assassiner un être humain qui, de plus, est le président de la République Bolivarienne du Venezuela, n'est pas un délit, ils le divulguent tranquillement et de façon éhontée avec un sans-gêne étonnant. »
« La première conclusion à laquelle on peut arriver est de type personnel, c'est l'immense audace , la brutalité avec laquelle ces gens (de la droite) parlent de situations qui ne feront que provoquer le deuil, la tristesse et l'angoisse », a-t-il dit.
De même, Rodriguez a indiqué que ces enregistrements, ainsi que les preuves présentées antérieurement, se trouvent dans le dossier du Ministère Public (MP) et font partie de tout le processus et de la procédure judiciaire contre les meneurs des actions de déstabilisation financées par le Gouvernement des Etats-Unis.
Les liens avec les Etats-Unis.
Les représentants du Haut Commandement Politique de la Révolution ont aussi diffusé une vidéo dans laquelle on voit Arellano, dirigeant du parti Volonté Populaire, en réunion avec un conseiller politique de l'Ambassade des Etats-Unis au Venezuela, le 2 avril de cette année.
La rencontre a eu lieu dans le quartier Colinal de Valle Arriba, dans la municipalité de Baruta, dans l'état de Miranda où le troisième secrétaire de l'Ambassade probablement donnait à Arellano des conseils orientés vers la sortie du président Maduro et lui remettait de l'argent pour le financement des activités subversives.
El Aissami a indiqué que cette réunion n'est pas la première qu'Arellano a avec des fonctionnaires nord-américains pour recevoir des directives et un financement pour mener à bien des violences destinées à déstabiliser le pays.
« Nous montrons comment sont liés tous ces secteurs d'extrême droite. Ils sont obsédés par la sortie violente du président Maduro. Il y a des facteurs, comme les réseaux de financement économique et le consentement qui n'a pas été nié jusqu'à présent du gouvernement des Etats-Unis, qui forment le scénario idéal pour un coup d'Etat de cette nature », a-t-il signalé.
Arellano a été cité par la Procureure Générale de la République en qualité de témoin. Il devra se présenter devant le Service Bolivarien de Renseignement (SEBIN) mardi 17 juin.
El Aissami, qui est également gouverneur de l'état d'Aragua, a ajouté que parmi les preuves du plan de magnicide contre le premier élu vénézuélien qui sont entre les mains du Pouvoir Judiciaire, il y a des communications électroniques qui y lient des fonctionnaires directs de l'Ambassade des Etats-Unis au Venezuela et dans d'autres pays comme c'est le cas de Kevin Whitaker, envoyés depuis des secteurs officiels du Département d'Etat.
« Nous sommes face à un secteur de l'extrême droite fasciste. Eux, depuis leur perspective, prétendent imposer la raison de la violence par-dessus la démocratie. Il n'est pas étonnant que tous ces secteurs s'expriment avec une telle impunité et une telle méchanceté », a-t-il assuré.
De même, il a exigé du Gouvernement des Etats-Unis qu'il agisse conformément à al justice dans le cas des fonctionnaires de ce pays liés au plan de magnicide. « Nous allons voir jusqu'où le Gouvernement étasunien est engagé dans ce plan de magnicide. Des fonctionnaires agissant avec certaines personnes engagées dans ces plans. Pourvu que les Etats-Unis agissent conformément à al justice ! », a-t-il noté.
AVN 13/06/2014 01:46
(traduction Françoise Lopez)