Venezuela: LE Venezuela REPOND AU Washington Post

Publié le par cubasifranceprovence

par Maximilien Sanchez Arvelaiz, chargé d'Affaires à l'Ambassade de la République Bolivarienne du Venezuela aux Etats-Unis.

traduction Françoise Lopez

L'éditorial publié le 21 septembre "Persécutés au Venezuela", en s'opposant à la candidature du Venezuela pour occuper un siège non permanent au Conseil de Sécurité de l'ONU, déforme la réalité en accusant les autorités de persécuter les prisonniers politiques et d'avoir emprisonné Leopoldo Lopez pour son rôle d'instigateur des protestations "pacifiques" de cette année. Les protestations pour exiger la révocation inconstitutionnelle du Gouvernement ont fait plus de 40 morts, parmi lesquels des personnes qui essayaient d'enlever des barricades mises par les manifestants. La "pression irrésistible pour le changement" attendue par l'éditorial n'est jamais étant donné que la majorité des Vénézuéliens résolvent les différents politiques à travers les élections et la participation démocratique directe, non par la violence.

L'alarmisme du Washington Post autour de la candidature du Venezuela rappelle la mentalité de la guerre froide qui a animé une campagne similaire en 2006. Le Venezuela n'est pas le défenseur des autres pays aux Nations Unies: c'est un défenseur convaincu de la paix comme le démontre son engagement pour la stabilité régionale et le ferme soutien qu'il apporte à la Colombie dans le processus de paix.

Le Post dit que le Venezuela pourrait être sur le point de subir un "effondrement économique catastrophique" et appuie ses dires en se référant de manière outrageante à notre Chef de l'Etat comme à un "ex conducteur de bus économiquement analphabète". Les Vénézuéliens sont fiers d'appartenir à une démocratie qui permet aux ex travailleurs de la classe ouvrière d'atteindre un niveau supérieur.

Maximilien Sánchez Arvelaiz, Washington

Source en espagnol: http://www.psuv.org.ve/?p=89328

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