LA VERITE DU Venezuela: OCTOBRE 2014 . UN AUTRE SUJET POUR L'AGENDA MEDIATIQUE DE DESTABILISATION
Un autre sujet pour l'agenda médiatique de déstabilisation.
Le combat contre la contrebande est à son tour attaqué par l'opposition bourgeoise. Les vautours médiatiques que dirigent les grandes corporations de désinformation ne cessent pas une minute de provoquer des campagnes d'intoxication à propos de tout ce qui arrive (et de ce qui n'arrive pas aussi) au Venezuela bolivarien. Tout entre dans son agenda: depuis dénaturer les mots d'un ministre ou du président Nicolas Maduro qui répond avec dignité aux dires de certain porte-parole de la Maison Blanche, jusqu'à se ruer sur les mesures urgentes et nécessaires appliquées par le gouvernement pour briser le cercle vicieux de la contrebande vers la Colombie.
Dans cette escalade, ils pointent les machines qui prennent les empreintes qui commence à être installées dans les grands super-marchés sans réaliser qu'il s'agit du même dispositif qu'on applique avec tellement de succès dans les différentes élections.
En effet, pour augmenter l'auto-défense dans la guerre économique et ses visages les plus inquiétants comme la pénurie et le manque de scrupules de certains secteurs d'entreprises, le président Maduro a annoncé que ce système biométrique garantirait à la famille vénézuélienne l'accès et l'approvisionnement permanent en produits de première nécessité, actuellement touché par des manoeuvres des secteurs de la droite. Il a ajouté, de plus, que le système sera mis en place par phases et que ce serait volontaire. Maduro a activé au début d'août un "plan de choc" contre la contrebande après avoir signalé que c'est l'un des motifs principaux des pénuries dans le pays et avoir assuré qu'est dévié vers la Colombie (ou Trinidad et Tobago ou le Guyana) jusqu'à 40% de la production nationale ou de ce qui est importé pour être vendu à prix subventionnés.
Le chef de l'Etat a remarqué que le Gouvernement livre une bataille historique contre les formes criminelles d'une économie mafieuse, d'une bourgeoisie qui veut plonger dans le chaos le modèle de transition vers une économie productive stable.
Vingt-quatre heures après, le terrorisme médiatique a commencé son habituelle charge à l'artillerie lourde: "A nouveau, le président Maduro ne répond pas aux attentes des Vénézuéliens avec les annonces qu'il fait en matière d'économie", condamnait La Voix de l'Amérique, une radio et un site d'information dirigé par le gouvernement étasunien. Tout de suite, il a noté que "loin d'être perçu comme un bénéfice pour le peuple, la majorité le voit comme une forme de contrôle de la population devant un problème que son gouvernement ne peut pas résoudre".
Dans la même ligne urticante se situe la presse espagnole, tellement elle affecte "d'être préoccupée" par le Venezuela et à ne pas tirer de conclusions sur l'effondrement qui vient de se produire dans l'économie de osn propre pays sous les gouvernements néo-libéraux. En ce sens, El Pais, de Madrid, a durement critiqué le système de la prise d'empreintes comme "inefficace" et "nostalgique des régimes dictatoriaux" sans attendre même qu'il soit mis en marche, bien que le super-intendant des Prix, Andres Eloy Mendez lui-même, ait averti que cette installation se ferait progressivement jusqu'au 30 novembre.
Que dire également du journal monarchiste ABC et de l'agence d'Etat espagnole EFE? Ils ont vociféré en choeur que "l'intention de Maduro d'imposer un système de contrôle qui limite la vente des aliments a été amplement rejeté aussi bien par l'opposition que par l'entreprise privée." Tout de suite, ils ont donné la parole dans leurs informations aux opposants Henrique Capriles Radonski et Cristobal Fernandez Dalo, porte-parole de la MUD qui ont signalé que les machines qui prennent les empreintes sont "la version digitale de la libreta de rationnement cubaine". Il ne manqua pas dans cette campagne de désinformation les traditionnels El Mercurio du Chili et Clarin, d'Argentine, notant que "l'effondrement de l'économie vénézuélienne est tel que dans es commerces, on a vu obligé de vendre deux produits par personne à cause de la pénurie provoquée par le régime socialiste".
Comble de la stupidité, une radio de Miami a alerté sur "le danger de contagion de maladies" que peut provoquer l'usage des machines qui prennent les empreintes.
Comme on voit, rien de nouveau sous le soleil. Chaque fois que le Gouvernement fait des avancées significatives dans son idée de faire taire les ennemis du processus révolutionnaire, comme dans le cas des dernières mesures pour freiner la contrebande, contrôler la fuite des devises ou obtenir un approvisionnement en produits fondamentaux comme le sont les aliments ou les médicaments, la collusion médiatique exprime uniquement les positions de l'oligarchie vénézuélienne. Après ces expressions de déstabilisation apparaissent, comme répondant à des actions de manuel au niveau local, quelques guarimbas, rares manifestations de casseroles et la découverte de nouveaux plans de l'Empire pour obtenir par la violence ce qu'ils ne peuvent pas provoquer par les urnes. Comme récent exemple de cela, on peut donner les actions terroristes que pensaient développer dans l'Etat frontalier de Tachira les deux opposants extradés Lorent Saleh et Gabriel Valles. Dans la prison où ils sont détenus, ils n'auront pas tant d'imagination pour leurs angoisses putschistes.
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