Cuba: CE QUE LES ENQUETES NE DISENT PAS..."Plus de Médecins" AU Brésil

traduction Françoise Lopez

Récemment, le journal digital Martinoticias, basé à Miami, a diffusé des nouvelles sur les désaccords de groupes brésiliens avec la présence de médecins cubains dans le géant sud-américain.

Pour cela, le "journaliste" Enrique Aguado, auteur de l'article, s'appuie sur une certaine enquête publiée par le Conseil Régional de Médecine de Sao Paulo. Selon cette enquête, les protocoles fixés par le Programme "Plus de Médecins" ne sont pas appliqués. A partir de cela, il rapporte des protestations et des désaccords de la communauté médicale brésilienne.

En premier lieu, les soins médicaux que donnent les médecins cubains sont destinés aux zones qui en ont le plus besoin, précisément parce que ce sont les régions les plus pauvres et difficiles d'accès. Selon les données officielles du Conseil Fédéral de Médecine dans une étude réalisée en 2011, le Brésil compte 1,9 médecins pour 1 000 habitants, à Cuba, c'est 6,4 médecins pour 1 000.

La médecine à Cuba est largement approuvée par l'Organisation Mondiale de la Santé, elle a plus de soutiens qu'il ne lui en faut. Actuellement, des dizaines de pays en situation précaire et certains modestes en rien, ont du personnel cubain qui prête des services de santé. En 2005, fut créé le contingent Henry Reeve pour affronter des situations de désastres. Le Pakistan, Haïti et même les Etats-Unis, bien que ces derniers n'aient pas accepté cette action de formidable solidarité, ont bénéficié des connaissances et de l'expérience de ce contingent.

Nous rappelons qu'un pays en Amérique Latine fut sollicité par Margaret chan, directrice Générale de l'Organisation Mondiale de la Santé, pour répondre à la crise de l'ébola. Aujourd'hui, Cuba est le pays qui a le plus apporté au combat contre cette maladie mortelle, sans avoir de ressources importantes pour cela.

Les médecins cubains vont au Brésil pour donner des soins de base, préventivement, pour combattre les parasites et les diarrhées. Aucun des médecins de l'île ne pense supplanter un spécialiste brésilien dans un hôpital de luxe, il pense seulement occuper cet espace qui est nécessaire pour la population la plus pauvre et la plus éloignée.

Selon une autre enquête, mais du gouvernement, 95% des personnes soignées ont exprimé leur satisfaction concernant ce programme dans lequel, sur plus de 14 000 médecins, environ 11 000 sont Cubains. Comme aspects les plus positifs, il y a l'augmentation du nombre de consultations à 58%, 33% de présence dans les centres de santé et 37% de bons soins offerts.

Ces opinions sont celles qui importent réellement dans les enquêtes, les personnes qui n'avaient pas un accès sûr et de qualité à la santé élémentaire et qui maintenant sont soignées, ce qui améliore leur niveau de vie. Les plus de 3 000 municipalités qui en bénéficient dans la périphérie des villes, dans la forêt amazonienne et dans le nord-est du pays ont une opinion bien différente des déclarations de Radio et TV Marti.

Cette partie de la population brésilienne ne figure pas dans les enquêtes pour démontrer le travail qui, au-delà d'un financement pour Cuba comme le déclarera l'ex candidat aux élections présidentielles Aecio Neves, exprime la solidarité de la Révolution Cubaine avec les plus démunis. La récente élection de Dilma Roussef approuve le Programme "Plus de Médecins" et confirme la voie suivie par le Parti des Travailleurs en tant que modèle du pays.

Source en espagnol:

http://miradasencontradas.wordpress.com/2014/11/07/lo-que-las-encuestas-no-dicen/#more-15760

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