LA VERITE DU Venezuela: NOVEMBRE 2014
Note 1
traduction Françoise Lopez
Victoire à l'ONU et réaffirmation de l'ALBA
Le Venezuela intègre le Conseil de Sécurité des Nations Unies pour l'année 2015 par 181 voix, 1 contre et 10 abstentions. une victoire politique importante quand les Etats-Unis bougent leur machine médiatique pour montrer un pays isolé et discrédité aux yeux du monde. Les véritables relations de force dans la géopolitique planétaire apparaissent dans ce vote: c'est l'impérialisme qui est discrédité, affaibli et isolé. Mais ce n'est pas l'action internationale du gouvernement révolutionnaire. Pour célébrer le 10° anniversaire de l'ALBA (Alternative Bolivarienne pour Notre Amérique), les présidents réunis à La Havane ont réaffirmé le rôle stratégique de cette instance anti-capitaliste régionale et ont mis en place un plan d'action contre l'épidémie d'ébola qui place sous les yeux de l'humanité la différence entre la politique impériale face à une urgence sanitaire de cette ampleur et la conduite de ceux qui brandissent les drapeaux du socialisme du XXI° siècle. La Déclaration Finale du sommet de l'ALBA a apporté un soutien chaleureux "aux brigades médicales volontaires spécialisées dans les situations de désastres et de grandes épidémies du Contingent Henry Reeve de la République de Cuba" qui travaillent déjà dans des pays d'Afrique. Et on propose de "contribuer avec du personnel de santé hautement qualifié pour qu'ils se joignent aux efforts de ce Contingent dans les tâches requises dans la région latino-américaine et caribéenne", en plus de "continuer à collaborer avec les pays d'Afrique touchés par l'épidémie."
Défaite de la transnationale Exxon Mobil.
Le litige de PDVSA et du gouvernement révolutionnaire du Venezuela en défense de sa souveraineté s'est terminé par une défaite complète pour Exxon Mobil. Le montant total de la compensation déterminé par le tribunal arbitral pour les anciens Projets Cerro Negro et La Ceiba est de 1 591 millions de dollars, un montant qui n'a aucun rapport avec les prétentions déraisonnables d'Exxon Mobil qui s'élevaient à environ 20 000 millions de dollars.
Pendant ces 7 dernières années, la transnationale pétrolière a tenté de faire plier la souveraineté de la République Bolivarienne du Venezuela. Exxon a contesté la nationalisation de la Bande Pétrolifère de l'Orénoque et l'extinction des accords d'association signés par PDVSA pendant l'ouverture pétrolière des années 90, des actions dirigées par le défunt président Hugo Chavez dans le cadre de la Politique de Pleine Souveraineté Pétrolière.
Cette attaque a commencé avec une tentative de mettre PDVSA à genoux par un processus abusif qui ne peut qu'être qualifié de "terrorisme judiciare", quand Exxon Mobil obtint d'une cour de Londres un ordre de gel des actifs de PDVSA de portée mondiale.
Alors Exxon Mobil a affirmé que PDVSA lui devait 12 000 millions de dollars pour la nationalisation du Projet Cerro Negro et que cette puissante transnationale avait besoin de la protection de la cour de Londres. La défense ferme de PDVSA réussit à vaincre cette manoeuvre abusive d'Exxon Mobil en démontrant que ses actions furent totalement infondées. Alors, au début de 2012, Exxon Mobil a essayé d'enlever de l'importance au succès de PDVSA et a informé que sa demande principale continuait d'être de milliers de millions de dollars, maintenant contre l'Etat Vénézuélien, devant le CIADI. A cet effet, la transnationale a utilisé le système international d'arbitrage de l'investissement mis en question, qui s'est souvent prêté à agresser la souveraineté des Etats et à imposer des indemnisations punitives à différents pays afin de les bloquer dans l'exercice de leur souveraineté permanente sur l'exploitation de leurs ressources naturelles.
Mais maintenant, ce même système a rejeté les prétentions exagérées d'Exxon Mobil. Le tribunal arbitral du CIADI a émis sa sentence définitive sur ce cas, avec laquelle il est mis fin aux spéculations infondées qui ont prétendu pendant plusieurs années que la République aurait à payer une indemnisation de milliers de millions de dollars à Exxon Mobil et en confirmant que le niveau de compensation recherché par Exxon Mobil pour la nationalisation a toujours été exorbitant et complètement injustifié, comme la République l'a dit clairement dès le début du litige en 2007.
Les sommes absurdes réclamées par des transnationales comme Exxon Mobil et Conoco, si elles étaient prise au sérieux par des tribunaux arbitraux pourraient provoquer la destruction de l'économie de nombreux pays et l'effondrement total du système de droit international.
Le tribunal arbitral du CIADI a reconnu un crédit en faveur de la République pour la somme déjà payée par PDVSA de 907 millions de dollars en 2012 pour le Projet Cerro Negro qui devra être décomptée, en plus des intérêts, du montant total, réduisant ainsi de façon substantielle le montant restant à payer. Malgré le fait que la somme déjà payée par PDVSA devrait avoir mis fin au différend relatif à la compensation pour le Projet Cerro Negro, le montant global déterminé par le tribunal arbitral du CIADI pour l'ensemble des projets d'Exxon Mobil dans le pays est de l'ordre de ce que la République considérait comme raisonnable en 2007, quand le gouvernement révolutionnaire faisait tous ses efforts pour arriver à un accord à l'amiable, refusé à ce moment-là par Exxon Mobil.
Le communiqué officiel du gouvernement explique que "la décision du tribunal arbitral dit clairement que ce litige de sept ans, de proportions gigantesques et les manoeuvres scandaleuses d'Exxon Mobil n'avait aucune légitimité. Le retrait du Venezuela de CIADI, en 2012 en réaction à des éléments du système d'arbitrage des investissements ne diminue aucunement notre reconnaissance du système de compensation juste pour la nationalisation mais ce que la République n'a pas accepté et n'acceptera jamais est de plier devant des exigences exorbitantes. Le succès final dans ce litige est dû à la ferme détermination de la République s'être fidèle à ce principe fondamental."
Et le communiqué s'achève en disant: "Une fois de plus, la République Bolivarienne du Venezuela, son gouvernement, ses institutions et ses travailleurs ont coupé court aux agressions des puissants intérêts transnationaux et nous avons réussi à les vaincre ainsi que leurs agents nationaux qui, de manière honteuse, les soutiennent dans le pays. Nous réaffirmons que le Venezuela se respecte, nous sommes décidés à défendre notre indépendance et notre souveraineté en toute occasion.
VIVE LE COMMANDANT CHAVEZ!!!
Source en espagnol: http://www.resumenlatinoamericano.org/?p=6357
URL d ecet article:
http://cubasifranceprovence.over-blog.com/2014/11/la-verite-du-venezuela-novembre-2014.html