Cuba: LES HYPOCRITES DES DROITS DE L'HOMME
par Arthur Gonzalez/El Heraldo Cubano
traduction Françoise Lopez
La Haute Représentante de l'Union Européenne pour les Relations Extérieures, Catherine Ashton, le député européen Paul Rübig, la Société Inter-américaine de Presse, l'Organisation de Solidarité Chrétienne Mondiale, la Sous-secrétaire d'Etat adjointe des Etats-Unis pour l'Amérique Latine, Roberta Jacobson, les congressistes Ilena Ros-Lehtinen, Mario Diaz-Balart, les sénateurs Marco Rubio et Bob Menendez, l'ONG CADAL, Amnesty International, la Commission Inter-américaine des Droits de l'Homme, l'Organisation des Etats Américains, l'Evêque catholique de Prague, Vaclav Maly, et même le plus haut représentant de l'église évangélique tchèque, Joel Ruml, ont oublié de défendre les Droits de l'Homme du peuple mexicain.
Quarante-trois normaliens mexicains disparus, à ce qu'il semble, brûlés et jetés aux ordures, ne constituent pas une violation des droits de l'homme suffisante pour qu'on réclame à Mexico la stricte application de la déclaration Universelle des Droits de l'Homme de l'ONU.
Les personnalités et les organisations mentionnées n'ont pas eu une attitude cohérente avec leurs positions traditionnelles d'exigence de respect des Droits de l'Homme en restant muets devant cet acte génocide.
Pas une seule déclaration n'a été émise pour condamner, réclamer ou accuser le Mexique.
Tous, comme s'ils faisaient partie du même choeur, accusent, crient et sanctionnent Cuba uniquement pour le fait de défendre sa souveraineté face aux plans et aux actions que les Etats-Unis et leurs salariés exécutent contre elle.
La situation au Mexique est réellement préoccupante, là-bas, la vie ne vaut rien. Les bandes de trafiquants de drogue envoient quotidiennement des milliers de kilogs de cocaïne aux Etats-Unis, le marché le plus important de consommateurs au niveau mondial, en assassinant tous ceux qui font obstacle à leur grand et juteux commerce.
Les trafiquants se déplacent librement, attaquent, volent et tuent des êtres humains, comme des mouches autour d'un pot de miel.
Cependant, devant ce fait condamnable, le silence est ce qui a primé parmi ces braillards qui ne perdent pas une minute pour porter de fausses accusations contre la Révolution Cubaine et armer de larges campagnes de presse.
Pour ce motif, ils perdent chaque jour plus de crédibilité parmi les millions de Latino-américains et d'Européens qui voient tous les jours fouler aux pieds les 30 articles de la Déclaration Universelle des Droits d el'Homme qui déclare dans son Préambule:
"La liberté, la justice et la paix dans le monde ont pour base la reconnaissance de la dignité intrinsèque et des droits égaux et inaliénables de tous les membres de la famille humaine."
Devant l'attitude de ces adeptes de la politique des Etats-Unis, ce que José Marti a déclaré en 1887 est toujours actuel:
"... Peu de choses au monde sont aussi odieuses que les hypocrites".
Nous attendons de voir ce qu'ils diront le 10 décembre prochain, car des faits comme ceux-là ne sont jamais survenus à Cuba.
Source en espagnol:
http://miradasencontradas.wordpress.com/2014/11/19/hipocritas-de-los-derechos-humanos/#more-15796
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