LA VERITE DU Venezuela DECEMBRE 2014
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traduction Gaston Lopez
Les victimes de la guarimba parlent devant l'Assemblée Nationale
Le Comité des Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Permanent a eu le mardi 11 novembre le droit de s'exprimer devant l'Assemblée Nationale (AN) pour exposer son cas.
Lors de cette prise de parole, le président Nicolas Maduro a communiqué par téléphone avec le premier vice-président du Parlement, Dario Vivas, à qui il a affirmé qu'il lutterait contre l'impunité en ce qui concerne ce cas et d'autres cas. Il s'est félicité de la décision de recevoir ce comité de victimes. Plus tard, lors d'une allocution à Miraflores pour annoncer les lois habilitantes en matière économique, Maduro a indiqué que lui-même rencontrerait prochainement cette organisation.
La veille, le Comité des Victimes de la Guarimba et du Coup d'Etat Permanent constitué de membres des familles des personnes tuées pendant ces faits s'était installé à Caracas. il a annoncé qu'il se rendra dans tous les organismes nationaux et internationaux pour dénoncer "les actes terroristes de la droite vénézuélienne."
Nairobi Oliveros, porte-parole principale de l'organisation, a indiqué que le groupe est formé de victimes directes et indirectes de toutes les violences survenues dans le pays en 2013 et 2014 et aprécisé que le but est de faire connaître "leurs histoires et leur souffrance".
"Des histoires comme la mienne et celle de mes camarades, nous voulons que tout le pays et le monde entier les connaisse de même que nous voulons chercher les responsables de tous les faits qui sont survenus cette année et l'année passée", a-t-elle dit.
Elle a affirmé qu'il "y a des coupables, des coupables intellectuels et matériels qui se promènent dans la rue en souriant tandis que nous supportons notre douleur et notre peine.
De son côté, Luis Duran, père d'une des victimes, a demandé: "Où sont les droits des victimes et de leurs familles?" en même temps qu'il demandait "justice pour les morts". Duran a évoqué le dirigeant de Volonté Populaire, Leopoldo Lopez, et a critiqué le fait que "son épouse Lilina Tintori réclament pour lui le respect des droits de l'homme". "Qui s'occupe de nos droits de l'homme et des vies qui ont été perdues?" a-t-il demandé.
Le Comité des Victimes des guarimbas et du Coup d'Etat Permanent a indiqué qu'ils espèrent trouver les auteurs matériels et intellectuels pour que justice soit faite.
Ce comité est composé de 46 parents de victimes et ils ont mis à disposition le courrier électronique victimadelaguarimba@gmail.com pour que les personnes qui désirent procéder à des dénonciations le fasse par cette voie.
Le Tribunal suprême de Justice (TSJ) garantit aux familles des victimes des guarimbas que justice sera faite pour les violences et les actes de terrorisme de l'extrême droite depuis février dernier.
Après une réunion avec les membres du Comité des Victimes des Guarimbas et du Coup d'Etat Permanent, la présidente du TSJ, Gladys Guttierez, a affirmé qu'il y aurait des procédures judiciaires contre les personnes signalées comme responsables de ces faits. "Après cette première réunion, nous nous engageons à lutter contre l'impunité, état donné qu'il y a eu atteinte aux droits constitutionnels, à la liberté de déplacement, à la santé et à l'éducation. Tout cela a produit un nombre considérable de victimes", a-t-elle dit et elle a ajouté que c'est à partir du Pouvoir Judiciaire que l'on revendique les droits du peuple vénézuélien à "vivre dans la justice et la paix".
Le comité a demandé à la réunion plénière de l'Assemblée Nationale, l'interpellation des autorités régionales des partis d'opposition pour leur participation supposée aux manifestations qui ont débuté en février.
La présidente du comité, Nairoby Olivera de González, dont le mari est mort sur une barricade placée dans l'état de Carabobo, a été une des porte-paroles du groupe. "Je veux la justice, trouver les auteurs matériels et intellectuels, a dit la veuve dans l'hémicycle à la session du Parlement.
Olivera a demandé au Pouvoir Législatif d'approfondir les recherches même en ce qui concerne les autorités régionales et locales. De même, elle a demandé que l'on déclare "la non prescription" des délits survenus d'avril 2013 à juin 2014.
La défenderesse du Peuple, Gabriela Ramirez, a assuré que l'institution qu'elle dirige a diligenté une poursuite systématique pour vérifier le traitement que reçoivent les personnes qui étaient prises en flagrant délit pendant les protestations et avoir el témoignage des personnes impliquées dans les faits. En outre, elle a affirmé que lors des manifestations commencées en février de cet année, les droits de l'homme des membres qui forment aujourd'hui le Comité des Victimes des Guarimbas avaient été violés.
10 ans après les débuts de l'ALBA.
Déjà 10 ans sont passés depuis que les commandants Fidel Castro et Hugo Chavez ont proposé aux peuples d'Amérique Latine et des Caraïbes un nouveau modèle d'intégration. C'est pourquoi une analyse des résultats obtenus et de ce que l'Alliance Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique-Traité de Commerce des Peuples (ALBA-TCP) a à offrir au monde, est nécessaire.
Le 14 décembre 2004, Fidel et Chavez réunis à La Havane ont signé les protocoles de la fondation de l'ALBA. En avril 2006, s'y est joint la Bolivie qui aproposé l'introduction du schéma intégrateur des Traités de Commerce des Peuples (TCP) qui sont des instruments d'échanges solidaires et complémentaires entre les pays et destinés à bénéficier aux peuples en opposition avec les Traités de Libre Commerce qui veulent augmenter le pouvoir et la domination des transnationales. Aujourd'hui, l'ALBA-TCP a comme membres, le Venezuela, Cuba, la Bolivie, le Nicaragua, la Dominique, l'Equateur, Saint Vicente et Les Grenadines, Antigua et Barbuda, Sainte Lucíe, avec divers pays observateurs parmi lesquels l' Uruguay.
Source en espagnol:
Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo, 9 décembre 2014
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