LA VERITE DU Venezuela: FEVRIER 2015 NOTE 1: 2 AUTRES GRANDES BATAILLES GAGNEES SUR LA CONTRE-REVOLUTION
traduction Françoise Lopez
La charge programmée comme coup de grâce pour le premier mois de 2015 a échoué mais aussi la confusion et le découragement dans des franges de l'avant-garde et des secteurs sociaux effrayés. Le plan insurrectionnel révèle jusqu'à quel point l'opposition bourgeoise méconnaît les racines de la Révolution, c'est à dire, ignore ce qui arrive dans la structure sociale et quelle relation a avec cela la Direction Révolutionnaire conduite par Nicolas Maduro. Elle n'a pas non plus su mesurer la signification de cette consigne qui, en 2013, retentissait dans le pays: "Je suis Chavez". Et à cette occasion, les cerveaux de Washington ne surent pas non plus avertir leurs employés du dénouement immédiat. Au contraire, depuis Miami, on diffusait l'idée que Maduro ne pourrait pas revenir de sa longue tournée parce que le peuple se soulèverait et les forces Armées prendraient le pouvoir. Résultat: un autre ridicule. Presque de la même ampleur que celui subi par une quantité d'analystes pressés - certains agents bien connus de l'impérialisme, d'autres, des puristes de gauche - à ce qu'il semblait engagés à propager le découragement au lieu d'accompagner de manière critique pais loyale et en faisant des efforts la direction Révolutionnaire.
La guerre continue, depuis lors. La situation économique est, du reste, exigeante. Mais avec l'aval d'innombrables victoires en 2014, ces deux dans les 3 premières semaines de 2015; se constitue une plateforme solide pour avancer d'un pas ferme dans le combat anti-capitaliste pour la construction d'une société nouvelle.
NOTE 1
La tentative pour renverser le gouvernement a échoué une fois de plus.
Un sentiment d'indignation chauffa le sang de millions de femmes et d'hommes vénézuéliens quand en présentant son rapport à l'Assemblée Nationale, le 21 janvier, le président Nicolas Maduro montra deux brèves vidéos. Là, on put voir la conspiration dans son visage le plus brutal. Mais à peine quelques heures auparavant, on parlait d'un plan qu'ils considéraient comme génial: envoyer des provocateurs dans les queues et arriver à ce que la Garde Nationale réprime les gens qui subissaient d'interminables attentes pour faire leurs courses. La manoeuvre d'accaparement et de pénurie se prolongeait ainsi avec une mesure qui, dans l'esprit enfiévré de certains opposants, s'achèverait par une explosion sociale et le renversement du Gouvernement.
Dans plusieurs pays d'Amérique Latine, des organes de presse vénaux annonçaient ces "soulèvements populaires" contre la Révolution. Un pourcentage considérable de l'opinion publique non informée crût, qu'en effet, le peuple se levait contre Maduro à cause de la pénurie de produits de première nécessité.
Parallèlement, l'opposition convoquait à des marches de protestation, annonçait des "guarimbas" et appelait à une grève générale pour le 12 janvier. Une agence dont le siège se trouve à Miami annonçait que Maduro, qui faisait une longue tournée en défense des prix du pétrole et de la continuité des plans économiques pour 2015, ne rentrerait pas au pays.
Symétriquement, des auteurs plus ou moins connus soi-disant enrôlés dans les rangs chavistes multipliaient les dénonciations plaintives de contenu divers: "Maduro doit appliquer des mesures urgentes d'ajustement pour rétablir le fonctionnement du marché", ou, à l'inverse: "Maduro se prépare à lancer un paquet de mesures contre le peuple". D'autres, sur un ton plaintif, annonçaient la fin irrémédiable de la Révolution.
Le manque d'approvisionnement provoquée par une guerre économique accrue et les pénuries provoquées donnaient lieu à un mal-être croissant dans des secteurs de la population et même dans les rangs chavistes et des partisans du gouvernement. L'accaparement et le travail de sape étaient en train d'obtenir des succès dans un aspect initial de l'offensive accrue à peine l'année commencée. Pendant ce temps, l'ensemble du Gouvernement multipliait ses actions dans tous les domaines pour contrecarrer la charge de l'opposition sur le terrain économique en même temps que le PSUV mobilisait ses troupes avec des propositions d'action énergique pour expliquer aux masses la cause de cette situation et les organiser pour la résistance.
Le solde est visible: la grève n'a pas existé, les "guarimbas" ont été réduites à de minuscules groupes incapables d'attirer le soutien et se sont éteintes immédiatement, les conspirateurs ont été neutralisés.
Mais Nicolas Maduro est revenu. Une multitude convoquée par le PSUV est allé attendre le Président à l'aéroport de La Guaira et l'a accompagné jusqu'à Miraflores. Là, il y eut une cérémonie qui, en soi, débarassa le pays de l'atmosphère sociale et politique lourde qui l'accablait.
Une victoire de plus pour la Révolution Socialiste Bolivarienne. Et une nouvelle étape de lutte, inaugurée par le Président dans son message à l'Assemblée, avec l'affirmation d'une politique chaviste - c'est à dire révolutionnaire - qui ne cède pas dans son engagement anti-capitaliste. Devant nous, il reste l'inexorable continuité de l'action putschiste et le défi de vaincre dans la bataille pour obtenir une production efficace et plus importante.
Source en espagnol:
Resumen Latinoalericano y del Tercer Mundo
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