Venezuela: L'ENQUETE SUR L'ASSASSIN D'Adriana Urquiola CONTINUE

traduction Françoise Lopez

Caracas, 18 juin AVN.- Ce jeudi, les autorités et les organismes de sécurité nationale continueront l'enquête sur Yonny Bolívar, pour sa présumée responsabilité dans la mort de l'interprète en langue des signes de la chaîne privée Venevisión, Adriana Urquiola.

Sur son compte Twitter @GonzalezMPPRIJP, le ministre de l'Intérieur, de la Justice et de la Paix, Gustavo Gonzalez Lopez, a informé que Bolívar, qui se trouvait en Colombia, est déjà en territoire vénézuélien.

"Yonny Bolívar se trouve déjà en territoire vénézuélien. Il sera jugé pour le meurtre de la jeune Adriana Urquiola", a-t-il indiqué sur le réseau social.

Il a souligné que dans les prochaines heures, les institutions vénézuéliennes continueront l'enquête sur ce cas pour faire justice de la mort d'Adriana Urquiola, assassinée le 23 mars 2014 au cours des violences promues par des secteurs de droite pendant les premiers mois de cette année.

"Les responsables d'actes terroristes doivent comparaître devant la justice pour avoir porté atteinte à un peuple de paix", a ajouté le ministre.

Le 11 juin dernier, Yonny Bolivar a été arrêté à Barranquilla, Colombie, par l'Organisation Internationale de Police Criminelle (Interpol) suite à la demande du Ministère de la Justice du Venezuela.

Bolivar était réclamé par les autorités vénézuéliennes pour les délits présumés d'homicide qualifié au préjudice d' Urquiola et tentative d'homicide qualifié au détriment d'une autre femme qui fut blessée à cette occasion.

"Nous attendons la déportation ou l'extradition, ce que décide le gouvernement de Colombie, pour que Bolivar rende des comptes à la justice vénézuélienne", a déclaré récemment la procureure générale de la République, Luisa Ortega Diaz, dans une information publiée sur le site web du Ministère Public.

Selon les investigations du Ministère Public, Urquiola a reçu un coup de feu dans le secteur de Los Nuevos Teques, état de Miranda, après être descendue d'un bus public dont le passage fut gêné par une guarimba promue par des secteurs violents d'extrême droite dans le cadre des actions par lesquelles ils prétendaient renverser le gouvernement légitime et constitutionnel du président Nicolas Maduro.

L'interprète en langue des signes était enceinte.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/extraditado-venezuela-presunto-asesino-adriana-urquiola

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