Salvador: Les manoeuvres de déstabilisation continuent

traduction Françoise Lopez

Jorge Schafik Han­­­­­­­dal, membre de la direction nationale du Front Farabundo Martí pour la Libération Nationale (FMLN), a déclaré qu'il s'agit d'un coup d'Etat bien orchestré.

Granma

San Salvador - Les diverses manifestations et la grève des transports publics qui ont été enregistrées ces derniers jours au Salvador ont été signalées par Jorge Schafik Han­­­­­­­dal, membre de la direction nationale du Front Farabundo Martí pour la Libération Nationale (FMLN), comme un coup d'Etat bien orchestré.

Dans une interview accordée à Telesur, le dirigeant a dit que certains députés du parti d'opposition Arena "demandent des choses impossibles à accomplir".

Il a souligné que la grève des transporteurs qui arrive à présent à 3 jours devient un boycott du secteur et bien qu'elle soit organisée par le groupe criminel Mara Salvatrucha, ce type d'opérations comprend un autre cercle de la société.

Celui qui est aussi analyste international a commenté le fait que dans la politique on peut voir de tout, en particulier s'il s'agit d'ambition "si la droite revenait au pouvoir, cela signifierait revenir à la corruption, c'est pourquoi je dis qu'une telle coïncidence attire beaucoup l'attention".

Pour sa part, le président de la nation, Salvador Sanchez Ceren, a déclaré mardi dernier que les criminels et les assassins "ne vont pas faire plier la volonté du Gouvernement et du peuple salvadorien."

Des membres de bandes lés à des organisations criminelles comme l'organisation Mara Salvatrucha ont obligé lundi, les transporteurs à paralyser les unités sous la menace et ont assassiné 9 conducteurs qui n'ont pas obéi à leurs ordres.

Selon des chauffeurs et des chefs d'entreprises qui avaient prévu de cesser la grève ce mardi, la situation a deux causes: les pressions des bandes qui contrôlent certains territoires et les réponses aux violences contre les transporteurs perpétrées par d'autres groupes.

Face à cette situation, le président a demandé aux partis d'opposition, en particulier aux dirigeants de l'Alliance Républicaine Nationaliste (Arena) de cesser de soutenir des mouvements de déstabilisation et d'abandonner la campagne contre lui pour provoquer un coup d'Etat.

Le président a lancé cet appel au président du Conseil Exécutif Nationaliste (COENA) du parti, Jorge Velado, qui a demandé une réunion avec le Gouvernement pour aborder des sujets d'intérêt national. "J'ai lancé un appel à Jorge Velado pour qu'il cesse les actions de déstabilisation (...) Ils ne peuvent pas encourager les Forces Armées à se soulever avec la demande de bon (...) Les Forces Armées ne vont pas faire un coup d'Etat car c'est une institution formée dans une doctrine de respect du pouvoir civil", a-t-il déclaré.

source en espagnol:

http://www.granma.cu/mundo/2015-07-29/continuan-maniobras-desestabilizadoras-en-el-salvador

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