Le Venezuela exige que la Colombie s'occupe de sa frontière

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Caracas, 01 Sep. AVN.- Le président de l'Assemblée Nationale, Diosdado Cabello, a réaffirmé mardi que comme condition obligatoire pour lever la fermeture de la frontière dans l'état de Tachira, l'exigence du Venezuela est que le gouvernement de Colombie s'occupe de sa frontière.

"Nous devons exiger que le gouvernement colombien s'occupe de la frontière", a signalé Cabello depuis l'état de Tachira après avoir souligné qu'alors que le gouvernement vénézuélien a plus de 3 000 membres de al Garde Nationale Bolivarienne pour contrôler les 45 km limitrophes, la Colombie a à peine un poste de police pour surveiller cette zone.

Cabello a dit que cette situation inégale a permis la prolifération de délits comme la contrebande d'aliments, les assassinats sous contrat, le trafic de drogues et le para-militarisme qui affectent toute la population de cette zone.

Ce panorama s'aggrave encore plus, a dénoncé Cabello, avec l'adoption de lois en Colombie qui légalisent la spéculation financière contre le bolivar et provoquent de fortes distorsions dans l'économie nationale.

"Le papa de l'assassin de Robert Serra est propriétaire de 22 bureaux de change sur la frontière" a-t-il dénoncé en évoquant l'assassinat du jeune parlementaire, un crime organisé et financé par l'ex conseiller de Cúcuta, Julio Vélez.

Il a rappelé que la lutte du gouvernement vénézuélien est une lutte contre la délit sur la frontière et non contre les plus de 5 millions de Colombiens qui ont été accueillis dans le pays. Cette patrie est leur patrie. Ici, nous ne renvoyons personne", a dit Cabello en faisant allusion aux Colombiens qui vivent dans le pays.

Il a souligné que pendant les années de la Révolution Bolivarienne, on a pris soin de plus de 60 000 Colombiens dans la Mission Ribas (un programme d'éducation gratuit), 11 000 dans la Mission Miracle (un programme de soin gratuit pour les personnes qui ont des problèmes de vue) et qu'on leur a attribué environ 3% des maisons construites par la Grande Mission Logement Venezuela.

"La seule chose que nous cherchons, c'es tle para-militarisme, les tueurs à gages, la contrebande", a-t-il souligné.

Santos ressemble à Uribe

Celui qui est aussi vice-président du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV) a regretté que la position de la droite vénézuélienne soit de soutenir absolument l'oligarchie colombienne qu'il a signalée comme responsable de l'abandon historique du peuple qui réside sur la frontière.

"Maintenant, ils disent qu'ils vont leur donner une maison et un travail. Et pourquoi ne l'ont-ils pas fait pendant toutes ces années?" a demandé Cabello après avoir comparé le gouvernement de Juan Manuel Santos à celui de l'ex président colombien Álvaro Uribe. "Il n'y a aucune différence".

"Cela nous attriste que les deux gouvernements se ressemblent tant", a-t-il ajouté après avoir souligné que le gouvernement vénézuélien restera sur la frontière pour rétablir la paix et garantir la sécurité des citoyens d'origine colombienne.

Source en espagnol:

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