Venezuela: Communiqué du Ministère des Relations Extérieures sur les déformations du New York Times de la situation sur la frontière avec la Colombie

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Le 27 août, le New York Times a publié un article intitulé "Les Colombiens fuient les mesures énergiques du Venezuela contre les immigrants" (Colombians Flee Venezuela's Crackdown on Immigrants) dans lequel est présenté un cadre totalement biaisé de ce qui se déroule réellement sur la frontière qui non seulement est indigne du journalisme d'investigation de ce journal mais qui suppose une intention de discréditer.

Le reportage, qui cherche à signaler le Gouvernement comme persécutant les immigrants, déforme par omission ce qui s'est déroulé sur la frontière entre le Venezuela y Colombia, à Táchira, avant et après la fermeture de la frontière et la déclaration constitutionnelle de l'état d'urgence.

La note lie les causes de la fermeture uniquement à l'attentat perpétré contre des militaires et met en doute le fait que ça ait été une attaque paramilitaire. En effet, dans le reportage, le para-militarisme n'existe pas, ni les bandes criminelles, celles-ci sont seulement des références qu'on a entendues dans la bouche du président Nicolás Maduro.

Aucun des 4 journalistes du NYT qui ont participé à l'élaboration du reportage n'ont pu vérifier si parmi les plus de 1 000 rapatriés dont ils rendent compte, certains se consacraient à la contrebande ou étaient liés à d'autres délits transfrontaliers. Ils n'ont pas pu non plus vérifier s'il y avait une immense maison de tolérance où se trouvaient des petites filles. Ils ne se sont pas approchés pour demander si un immense bar était réellement un centre d'enlèvements avec un système souterrain pour garder des humains en captivité. Et plus encore, ils ont seulement trouvé des analystes qui lient la fermeture de la frontière à la politique électorale.

Le texte du NYT dit aussi que "des centaines d eColombiens fuient par la frontière, évitant l'offensive contre les immigrants". Il est évident que le NYT veut dépeindre un cadre de gouvernement persécuteur. Le Bureau des Nations Unies pour la Coordination des Affaires Humanitaires (OCHA) qui a un bureau en Colombie à cause de la guerre civile que vit ce pays, a qualifié ceux qui n'ont pas été rapatriés et qui sont venus en Colombie de "revenus de façon spontanée". Mais pour le NYT, ce sont des gens qui fuient une offensive.

Le reportage oublie également toute reconnaissance de la Colombie des problèmes sur cette frontière. Il évoque seulement les gémissements du président Juan Manuel Santos sur les rapatriés. Ils oublient la chancelière María Ángela Holguín qui, la première chose qu'elle afaite après la fermeture de la frontière, a été de reconnaître les problèmes des bandes criminelles qui se consacrent au trafic de drogues et à la contrebande qui touchent également les deux pays. Les porte-paroles colombiens sont nombreux qui, malgré les critiques sur les rapatriements, ont attiré l'attention sur les causes des problèmes d'une frontière complexe et que le NYT ne reconnaît pas.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/venezuela-rechaza-tergiversación-diario-estadounidense-sobre-situación-fronteriza

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