Venezuela: Plus de 50% des Colombiens qui vivent au Venezuela ont émigré sous le gouvernement d'Alvaro Uribe

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Caracas, 01 Sep. AVN.- Au Venezuela vivent actuellement plus de 5 630 000 Colombiens - qui ont été inclus dans les différents programmes sociaux mis en place par le Gouvernement bolivarien (alimentation, santé, éducation, logement, emploi) - et plus de 50% de ces citoyens sont venus en territoire vénézuélien sous les deux mandats de l'ex président libéral Alvaro Uribe Vélez.

Jorge Rodríguez, membre de la Direction Nationale du Parti Socialiste Uni du Venezuela (PSUV), a indiqué dans une interview accordée à Telesur que seulement pendant la première période de gouvernement d'Uribe Vélez, 1 573 450 Colombiens ont émigré, ce qui représente 28% de l'ensemble des citoyens nés en Colombie, et résident aujourd'hui au Venezuela.

Lors de la seconde période de gouvernement d'Uribe Vélez, 1 296 536 citoyens colombiens ont quitté la Colombie pour le Venezuela, ce qui représente 23%.

De même, Rodríguez a dit que quand l'ex président Andrés Pastrana gouvernait la Colombie, 1 550 409 (27%) d'hommes, de femmes et d'enfants colombiens à la recherche de meilleures conditions de vie se sont installés au Venezuela.

Cette réalité s'oppose à la campagne médiatique organisée par des secteurs de la droite vénézuélienne et colombienne qui cherche à donner une image fausse du Venezuela, de son Gouvernement et de son peuple.

Malgré la fuite de cet important nombre de Colombiens face à la violence, à l'exclusion et au para-militarisme et qui furent reçus dans la patrie vénézuélienne, aussi bien Uribe Vélez que Pastrana se sont alignés sur l'extrême droite nationale et étrangère qui menace le Venezuela en organisant es campagnes de discrédit qui incitent à la haine desquelles les corporations médiatiques ont été complices.

"On a monté de nouveau toute un bobard et un show médiatique pour en finir de nouveau avec la réalité. Il y aune très vieille maxime qui dit que dans une guerre, la première victime est la vérité et, dans ce cas concret, quand on installe une campagne médiatique contre le Venezuela, la première victime est la vérité", a souligné le dirigeant révolutionnaire.

Pour cela, a-t-il signalé, l'attaque et les campagnes contre les actions souveraines entreprises par le Gouvernement bolivarien après qu'ait eu lieu mercredi 19 août dernier à Táchira, précisément dans le village de San Antonio del Táchira, une région frontalière avec la Colombie, une attaque paramilitaire dans laquelle ont été blessés 3 soldats des Forces Armées Nationales Bolivariennes alors qu'ils réalisaient des actions contre la contrebande d'extraction de produits vénézuéliens vers la Colombie.

Pour défendre la paix et la stabilité sur la frontière avec la Colombie, la fermeture de la frontière a été ordonnée par l'Exécutif National vénézuélien, une mesure qui sera maintenue jusqu'à ce que soient rétablis la convivialité et le respect de la légalité.

Rodríguez a indiqué qu'après la mesure souveraine et constitutionnelle prise par le Gouvernement vénézuélien, on a réalisé plusieurs opérations de sécurité dont une dans le secteur de La Invasión installé illégalement sur la bande de la frontière vénézuélienne et où on a découvert des activités illégales. En plus de la contrebande d'extraction de produits déclarés ou non de première nécessité vers la Colombie, on a découvert des pratiques de para-militarisme: enlèvement, exploitation sexuelle, traite de mineures, pour lesquelles plusieurs personnes, dont des colombiennes, ont été arrêtées.

Etant en relation avec les personnes qui vivaient illégalement en territoire vénézuélien (0,017% de l'ensemble des Colombiens qui résident au Venezuela), celles-ci ont été rapatriées en Colombie.

"La véritable crise humanitaire est que presque 6 millions de Colombiens aient du partir pour fuir la mort, le déplacement des terres, les fosses communes, les faux positifs", a-t-il soutenu.

Rodríguez a signalé qu'en ce sens, on condamne énergiquement la propagande de guerre et l'incitation à la haine contre le Venezuela et son peuple.

Le Pacte International sur les Droits Civils et Politiques du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme des Nations Unies interdit toute apologie de la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l'hostilité ou à la violence.

Il a mentionné que précisément, la guerre civile qui a été provoquée au Rwanda en 1994 fur le résultat de la compromission des médias qui se sont transformés en missiles contre le peuple.

L'incitation à la haine "est parfaitement classée comme un délit contre l'humanité depuis ce qui est arrivé au Rwanda où certains médias ont incité à la haine entre frères et provoqué cet horrible génocide qui endeuille encore la nation du Rwanda. Et il est évident que c'est ce que cherchent à faire certains médias et Dólar Today (avec l'attaque de la monnaie). C'est un véritable délit contre l'humanité parce que cela incite à la haine", a-t-il dénoncé.

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/1296536-colombianos-se-desplazaron-venezuela-durante-gobierno-uribe-vélez

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