Argentine: La Chambre des Députés rejette l'attaque de Marci contre le Venezuela et son peuple
traduction Françoise Lopez
Caracas, 25 Nov. AVN.- Lors d'une réunion de la Chambre des Députés d'Argentine convoquée par le Groupe Parlementaire d'Amitié avec le Venezuela, un profond rejet de l'intention du nouveau président argentin élu, Mauricio Macri, d'invoquer la clause démocratique établie dans le Protocole d'Ushuaia et de suspendre le Venezuela du Marché Commun du sud (MERCOSUR) pour porter un coup à cette nation, à son gouvernement et à son peuple, s'est manifesté.
La raison pour invoquer cette clause répond à de soi-disant abus contre Leopoldo López qui a été déclaré coupable par le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) du Venezuela des délits d'instigation publique (à la violence), de dommages aux biens, d'incendie et d'association de malfaiteurs après l'activation du plan de coup d'Etat "La Sortie" qui a provoqué la mort de 43 Vénézuéliens et fait plus de 800 blessés.
A ce sujet, la députée Carolina Gaillard qui préside le Groupe Parlementaire d'Amitié avec le Venezuela - a averti lors de la rencontre de ce mercredi que ce complot de Macri porte atteinte à l'ordre démocratique et à la volonté souveraine au Venezuela ainsi qu'aux pas faits dans la région pour renforcer l'intégration entre les nations.
C'est "une interprétation erronée du Protocole d'Ushuaia qui non seulement porte atteinte à l'ordre démocratique d'une République soeur mais porte aussi atteinte à tout le travail qui a été fait pour renforcer et consolider l'intégration régionale", a déclaré Gaillard, rapporte une note de presse publiée sur le site de l'Ambassade du Venezuela en Argentine.
De même, la parlementaire nationale pour le Front pour la Victoire de la province de Entre Ríos a souligné qu'au " Venezuela, il y a un Gouvernement démocratique élu par le peuple avec 50,6% des voix et avec lequel il n'y a aucune rupture de l'ordre constitutionnel ou démocratique qui justifie une sanction comme celle demandée par Mauricio Macri".
Le président de la Commission des Relations Extérieures et du Culte de la Chambre des Députés, le député Guillermo Carmona, est d'accord avec Gaillard.
"Les institutions démocratiques et constitutionnelles du Venezuela agissent correctement au point qu'il y a des élections législatives dans quelques jours qui impliquent non seulement le parti au pouvoir mais aussi l'opposition qui a présenté des listes en reconnaissant clairement la validité et la légitimité du Système Electoral Vénézuélien", a noté le député.
Pour sa part, la députée pour le Département des Missions et parlementaire du MERCOSUR, Julia Perié, a aussi rappelé que la demande d'application du Protocole d'Ushuaia ne peut se faire de façon unilatérale mais que cette demande doit se faire par consensus entre les pays membres, c'est pourquoi elle a condamné les déclarations du Président élu de l'Argentine.
Pendant la campagne électorale, Macri a exprimé clairement sa position contre le gouvernement vénézuélien et les gouvernements progressistes de la région latino-américaine.
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