Sommet du MERCOSUR: Le Venezuela répond à Macri et rappelle qu'il est un pays leader en matière de droits de l'homme
traduction Françoise Lopez
La chancelière vénézuélienne, Delcy Rodríguez, a condamné les déclarations d'ingérence du président de l'Argentine, Mauricio Macri, qui a plaidé pour la libération des responsables des actes de violence qui ont eu lieu au Venezuela en 2014 et qui ont fait 43 morts.
"Vous faites de l'ingérence dans les affaires du Venezuela", a assuré Rodríguez lors du XLIX Sommet du Marché Commun du Sud (MERCOSUR) qui se déroule au Paraguay.
La ministre des Relations Extérieures a expliqué que parmi les personnes que défend Macri se trouve Leopoldo López et un groupe de gens qui ont organisé les célèbres guarimbas dans lesquelles ont été utilisé des bazookas, incendié des sièges d'institutions gouvernementales et des centres de services publics et qu'on a porté atteinte à l'accès des Vénézuéliens au service d'alimentation et d'éducation.
A ce propos et à propos des prétentions d'ingérence de Macri, la représentante du Venezuela a souligné a souligné que dans son pays, il y a des pouvoirs publics qui doivent petre respectés par la communauté internationale et qui ont agi dans le cadre de la loi au moment de juger ceux qui se trouvent à présent en prison.
La fonctionnaire vénézuélienne a souligné qu'il existe un droit à l'autodétermination des peuples et que dans sa nation, le respect des droits de l'homme prévaut.
De même, elle a exprimé sa surprise pour la récente inculpation de la présidente des Mères de la Place de Mai, Hebe de Bonafini, pour avoir appelé à la manifestation pacifique contre le gouvernement de Macri. "si nous allons parler franchement des droits de l'homme comme l'a demandé le président Macri, nous devons le faire sans double standard et sans double morale, nous devons le faire sincèrement. Nous ne pouvons pas parler des droits de l'homme pour défendre les violents qui ont provoqué des faits de nature terroriste et pour criminaliser ou pénaliser les protestations sociales", a condamné la chancelière.
Ensuite, elle a ajouté que, depuis son pays, on a proposé qu'on accepte l'accès gratuit à l'éducation, à la santé et au logement comme un droit de l'homme fondamental.
Elle a aussi assuré qu'en matière de droits de l'homme, "le Venezuela est un modèle aujourd'hui dans le monde, il n'y a pas de pays qui ait des programmes sociaux comme en a le Venezuela, au-dessus des agressions médiatiques", a-t-elle conclu.
Croissance de l'économie régionale
Pendant son allocution, Rodríguez a appelé instamment les nations du MERCOSUR à renforcer l'économie sud-américaine et la monnaie locale plutôt que de soutenir les mesures étrangères qui portent préjudice aux pays émergeants.
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