IV° Sommet de la CELAC: Dur échange entre Michetti et Maduro sur les droits de l'homme au Venezuela
traduction Françoise Lopez
El Destape – La vice-présidente argentine Gabriela Michetti, et le président du Venezuela, Nicolás Maduro ont eu un affrontement d'opinions au sujet de la situation des Droits de l'Homme au Venezuela, lors duquel la fonctionnaire argentine a remis en question les "pratiques du gouvernement contraires à la défense des droits de l'homme".
Cet affrontement entre les leaders des délégations d'Argentine et du Venezuela est survenu pendant la réunion à huis-clos des chefs d'Etat et des représentants des pays membres de la Communauté des Etats Latino-américains et Caribéens (CELAC) dans le cadre du IV° sommet présidentiel de cet organisme multilatéral.
Là, Maduro a demandé à l'Argentine "de ne pas s’impliquer dans les affaires intérieures de l'Etat vénézuélien" en évoquant les déclarations par lesquelles le président Mauricio Macri et d'autres fonctionnaires ont exprimé leur inquiétude pour la situation des Droits de l'Homme au Venezuela et en particulier pour la situation de l'opposant Leopoldo López, condamné à 13 ans de prison en tant qu'"auteur intellectuel" ou "instigateur" des protestations anti-gouvernementales qui ont causé la mort de 43 personnes, en majorité des sympathisants chavistes ou des membres des forces de sécurité du gouvernement vénézuélien.
A son tour, Michetti s'est opposée au leader vénézuélien en affirmant qu'il "faut dépasser certaines pratiques de gouvernement contraires à la défense des "Droits de l'Homme" et a rappelé la "solidarité" du peuple vénézuélien pour les "exilés argentins de la dictature militaire".
Les différends de Maduro avec l'Argentine sur les droits de l'homme ont été is en évidnece à partir de la position exprimée par Macri lors de la réunion du MERCOSUR en décembre de l'année dernière quand le président argentin avait réclamé "la rapide libération des prisonniers politiques au Venezuela" et avait signalé que "la persécution politique pour des raisons idéologiques ne peut exister ni la privation de liberté pour penser différemment".
A partir de ce moment-là, on a enregistré de fortes déclarations de la part de Maduro et de sa chancelière, Delcy Rodríguez, en réponse à la position de l'Argentine.
Source en espagnol:
http://www.resumenlatinoamericano.org/2016/01/27/especial-cumbre-de-la-celac-en-ecuador/
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