Venezuela: Cabello réfute la campagne de mensonges de Tintori contre le Venezuela
traduction Françoise Lopez
Caracas, 20 janvier , AVN - Le député à l'Assemblée Nationale Diosdado Cabello a présenté mercredi plusieurs supports audiovisuels qui révèlent la campagne de mensonges orchestrée par l'homme de droite Leopoldo López contre le Venezuela exécutée par sa femme, Lilian Tintori, qui a diffamé cette semaine les institutions vénézuéliennes en alléguant de soi-disant mauvais traitements et violations des droits de l'homme.
Sur un enregistrement audio daté du 2 janvier de cette année, on peut entendre López et Tintori mettre au point une campagne injurieuse contre le colonel José Viloria Sosa qui dirige le centre pénitentiaire de Ramo Verde où est emprisonné le porte-parole de Voluntad Popular (VP), condamné à plus de 13 ans de prison pour les délits d'instigation publique (à la violence), de dommages aux biens, d'incendie et d'association de malfaiteurs.
La stratégie est d’utiliser Tintori pour faire chanter Viloria en le menaçant de les dénoncer au niveau international s'il ne satisfait pas les demandes et les caprices de López qui exige d'avoir dans sa cellule une cuisine, un téléviseur, un ordinateur portable, une chaîne stéréo de grand prix entre autres privilèges, signale l'enregistrement.
Cette campagne aurait le soutien des médias de droite La Patilla et El Nacional ainsi que des réseaux sociaux et des chaînes internationales qui répondent au schéma d'agression contre le Venezuela.
Sur l'enregistrement, López confesse: "C'est mettre dans la tête de ce casse-pieds que ce militaire est un flemmard (en parlant de Viloria) (...), je veux tout avoir, Lilian, je suis sûr qu'il va se mettre en rogne, le lendemain du jour où cette merde dira "putain, dans quel bordel je me suis mis avec cette merde".
On peut aussi entendre López dire qu'il est "enthousiasmé" par une bagarre qu'il prétend organiser dans le centre de réclusion.
Voici quelsues indications données à Tintori par son mari: "Il faut chercher des alliés qui t'aident, il faut chercher des ONG qui t'aident à donner du retentissement, il faut parler avec La Patilla, avec (Alberto Federico) Ravell pour qu'il mette la photo de la merde (Viloria). Il faut parler avec El Nacional pour qu'il dise "celui-ci est le bourreau de Leopoldo".
Il était prévu de commencer sur les réseaux sociaux et ensuite d’augmenter avec des dénonciations devant des institutions internationales comme l'Organisation des Etats Américains (OEA).
Cabello a aussi démontré que Tintori, qui a dit que pendant une de ses visites hebdomadaires à son mari à Ramo Verde ses droits avaient été soi-disant violés, a menacé Viloria de le dénoncer devant les médias s'il ne lui donnait pas, à nouveau, les privilèges qu'on lui a concédés plusieurs fois dans l'enceinte pénitentiaire en lui permettant d'entrer en dehors des heures de visites.
"Je viens quand il me chante de voir mon mari", dit Tintori dans l'enregistrement, ne respectant pas le règlement qui fixe les heures de visite de 8 h du matin à midi. Cette fois-là, c'était la dixième fois qu'elle arrivait à midi passé.
"Ou vous me laissez passer et revenez aux conditions d'avant ou nous tout peut arriver. Regardez-moi bien, tout, et quand je dis " tout", c'est " tout", a dit Tintori à Viloria.
De plus, le parlementaire a alerté sur un possible plan d'évasion du porte-parole de al droite: "Je sens même un plan d'évasion non révélé, évidemment mais je sens un plan d'auto-enlèvement dans les prisons" où purgent leur peine, en plus de Lopez, l'homme de droite Antonio Ledezma pour ses liens avec des plans de coup d'Etat et Daniel Ceballos, également participant et promoteur du plan terroriste "La Sortie" qui a provoqué l'assassinat de 43 personnes.
Face à cette nouvelle vague d'attaques organisées par le couple López-Tintori, Cabello a démontré auparavant qu'on respecte aussi bien les droits fondamentaux de la femme que du porte-parole de VP et qu'ils sont bien traités à Ramo Verde par les membres des Forces Armées Nationales Bolivariennes qui surveillent les lieux.
Les réactions aux fausses dénonciations de Tintori, comme ils l'avaient prévu, ont provoqué des déclarations même à l'échelle internationale, qui violent notre souveraineté nationale.
Mercredi, la chancellerie du Paraguay a fait un communiqué d'ingérence qui a été condamné par le Venezuela parce qu'il le considère comme sans fondement, insidieux et irresponsable.
"Il est indigne de la bonne foi de la Chancellerie du Paraguay de se prononcer de façon hâtive et pleine de préjugés sur des faits de toute évidence faux et inscrits dans l'agenda d'agression de l'empire contre le Venezuela", déclare le texte officiel diffusé par le ministère des Relations Extérieures.
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