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Venezuela: L'opposition continue à vouloir déstabiliser le gouvernement vénézuélien
traduction Françoise Lopez
Caracas, 23 janvier AVN.- Samedi, le lendemain du jour où le Parlement a rejeté le Décret d'Urgence Economique, le président de l'Assemblée Nationale (AN), Henry Ramos Allup, d'AD, a continué à promouvoir l'ordre du jour de coup d'Etat contre le président de la République, Nicolás Maduro, élu par le peuple en 2013.
Pendant une manifestation de l'opposition sur la place Brión de Chacaíto, à Caracas, les offenses et les menaces contre le président Maduro ainsi que contre la Révolution Bolivarienne ont caractérisé le discours du parlementaire de celle qui s'appelle elle-même Table de l'Unité Démocratique (MUD) qui a signalé que le Gouvernement vénézuélien actuel se trouve dans une étape "d'agonie, terminale, qu'il ne se résigne pas à admettre ce qu'il sait parfaitement, qu'est arrivé à sa fin, ce laps de temps de 17 années dégradantes pendant lesquelles il a contrôlé tous les Pouvoirs Publics".
Ramos Allup a appelé "piège à cons" les actions économiques annoncées par l'Exécutif pour dynamiser l'activité de production nationale pour garantir les politiques sociales au profit du peuple et rompre avec le schéma du modèle rentiériste face à la chute abrupte des prix du pétrole.
"Ce Gouvernement ne va rien résoudre. Avec tous ces aménagements stériles, ils conduisent à des maux pires que ceux qu'ils veulent résoudre. Tant qu'ils sont au Pouvoir, tous les problèmes du Venezuela vont fatalement empirer (...) Jusqu'à ce que nous sortions démocratiquement de ce Gouvernement, le Venezuela ne pourra pas se rétablir", a-t-il dit.
Pour le Parlement, dont la majorité des députés est à droite, la priorité est de discuter d'autres projets comme la Loi d'Amnistie pour les prisonniers politiques qu'ils prétendent promulguer pour remettre en liberté Leopoldo López qui est en prison pour sa responsabilité dans les violences survenues au début de 2014 dans le cadre du plan d'insurrection intitulé La Sortie qui a provoqué l'assassinat de 43 Vénézuéliens et fait plus de 800 blessés.
Ils cherchent aussi à faire blanchir Antonio Ledezma et Daniel Ceballos qui ont été condamnés pour leur responsabilité dans les actions de déstabilisation pour renverser le Gouvernement constitutionnel du président Maduro.
"Nous avons de nombreuses lois prioritaires, nous devons faire sortir de prison tous nos prisonniers politiques et tous nos exilés", a-t-il dit.
D'autre part, Ramos Allup a renouvelé ses offenses envers l'ancien Parlement composé d'une majorité de députés révolutionnaires en le qualifiant de "crypte, de cimetière malodorant, d'héritage pourri".
23 janvier, une convocation violente
Il y a 2 ans, le 23 janvier 2014, María Corina Machado et Leopoldo López, porte-paroles de l'extrême droite, ont appelé l'opposition à "prendre les rues du Venezuela, tous les coins, les marchés, les écoles, les universités et les places, en annonçant un plan de déstabilisation intitulé La Sortie par lequel ils prétendaient renverser le Gouvernement du Président Nicolás Maduro.
Les protestations violentes se sont transformées plus tard en mise en oeuvre de techniques paramilitaires qui ont coûté la vie à des dizaines de Vénézuéliens et provoqué un climat d'angoisse sur tout le territoire national.
Samedi, une fois de plus, a été mis en évidence le fascisme qui caractérise, en paroles et en actes, la droite vénézuélienne.
Le président de l'AN a appelé à rester "en résistance", prenant pour référence 1958, quand le peuple s'est réveillé pour renverser la dictature de Marcos Pérez Jiménez.
"Nous devons résister, nous ne pouvons pas nous incliner ni nous fatiguer, nous devons continuer la lutte sur tous les fronts", a-t-il dit en rappelant que lors de ce moment historique, les gens sont sortis dans la rue et ont provoqué une confrontation au milieu de la distorsion du modèle politique gouvernemental d'alors.
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