Venezuela: Ramos Allup: "Le mort en question des guayas"

Publié le par cubasifranceprovence

traduction Françoise Lopez

Caracas, 15 janvier AVN.- Le député d'AD Henry Ramos Allup, président de l'Assemblée Nationale, a évoqué de façon méprisante Elvis Durán, une des 43 victimes des guarimbas violentes organisées par l'opposition en 2014 lorsqu'il l'a appelé "Le mort en question des guayas".

Après la présentation de son message annuel dans l'Hémicycle Protocolaire par le Président Nicolás Maduro, le parlementaire de droite a minimisé le drame des familles de victimes des guarimbas et plaidé pour la libération des responsables de la violence.

Durán est mort le 22 février 2014. Alors qu'il rentrait chez lui à moto, un câble en fil de fer barbelé (guaya) installé par des groupes terroristes de la droite sur l'avenue Rómulo Gallegos, dans la municipalité de Sucre, état de Miranda, l'a décapité.

Son père, Luis Durán, est membre du Comité des Victimes qui a dénoncé dans le monde entier les conséquences de l'appel fasciste de l'opposition, dirigé par Leopoldo López, qui purge une peine à Ramo Verde pour les délits d'instigation publique à la violence, dommages aux biens, incendie et association de malfaiteurs.

Mais pour le parlementaire d'AD, qui, en plus, a revendiqué son acte injurieux contre les figures du Libérateur Simón Bolívar et du Commandant Hugo Chávez, les responsables de 43 assassinats et de plus de 800 blessés sont des "prisonniers politiques".

A propos du Libérateur, le président du Parlement a qualifié de "profanation" les recherches scientifiques effectuées sur les restes du Père de la Patrie pour déterminer les causes de sa mort et reconstruire son visage avec la technologie la plus avancée.

Selon le député d'AD, ces recherches prétendaient "donner au visage du Libérateur l'aspect d'un mulâtre". "Pour nous, (l’opposition), son visage n'est pas celui que quelqu'un dit que c'est le visage du Libérateur', a-t-il ajouté.

De même, il a parlé de façon méprisante de la personnalité du Commandant Chávez en la qualifiant de "messianique" et "invasive" et a justifié son geste de faire retirer de façon insultante les portraits du leader bolivarien de l'Hémicycle: "Personne n'avait mis l'image d'un président vivant ou d'un président mort", a-t-il dit.

Pendant son intervention, Ramos Allup a aussi menti au pays en disant que c'était "la première fois" que la Révolution appelait au dialogue, oubliant que juste après la première guarimba, il a été convoqué par le président Maduro à une conversation à Miraflores, retransmise sur une chaîne de télévision nationale.

A propos des Forces Armées Bolivariennes, le député de droite a rejeté leur caractère bolivarien et a demandé qu'elles soient "sans nom".

Source en espagnol:

http://www.avn.info.ve/contenido/ramos-allup-quotel-tal-muerto-guayaquot

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