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Venezuela: Capriles annonce qu'il fera campagne pour le referendum révocatoire de Maduro
Resumen Latinoamericano y del Tercer Mundo
traduction Françoise Lopez
Le gouverneur de Miranda, Henrique Capriles, a demandé instamment à la coalition d'opposition de s'unir à son initiative pour obtenir la fin du mandat de Maduro qu'il a désigné comme "responsable de la crise sévère qui accable le Venezuela.
17 février 2016 - Le dirigeant d'opposition vénézuélien deux fois candidat à la présidence Henrique Capriles a proposé aujourd'hui la convocation le plus rapidement possible d'un referendum révocatoire pour écourter le mandat du président du pays, Nicolás Maduro, qui s'achève en 2019.
"Chers Vénézuéliens et Vénézuéliennes, le moment constitutionnel est venu de révoquer le mandat de Nicolás Maduro Moros", a affirmé Capriles lors d'une manifestation politique dans l'est de Caracas devant des dizaines de sympathisants.
Celui qui est aussi gouverneur de l'état du centre de Miranda a basé sa proposition sur l'article 72 de la Constitution du Venezuela qui signale que "toutes les charges et les magistratures d'élection populaires sont révocables".
La loi indique que "arrivé à la moitié de la période pour laquelle le fonctionnaire ou la fonctionnaire a été élu, un nombre au moins égal à 20% des électeurs ou des électrices inscrits dans la circonscription correspondante pourra demander la convocation d'un referendum pour le révoquer", souligne EFE.
Dans le cas de Maduro, élu en avril 2013, il aura été au pouvoir pendant 3 ans en avril prochain, c'est juste la moitié de son mandat de président.
Capriles a expliqué que le pays vit "une profonde crise politique, économique et sociale" c'est pourquoi, dit-il "il faut un changement de Gouvernement".
Le dirigeant politique a indiqué qu'il faut un peu plus de 3 millions de signatures de Vénézuéliens pour demander la convocation d'un referendum révocatoire de Maduro dont il a assuré que "même les chavistes ne le veulent plus au pouvoir".
"Si nous, nous n'arrivons pas en ce moment à utiliser le période constitutionnelle (...) ils utiliseront les leurs pour dilater le temps et pour que l'année passe", a-t-il noté et il a appelé instamment à tenter cette convocation le plus vite possible.
L'alliance d’opposition Table de l'Unité Démocratique (MUD) s'est déclarée lundi dernier en "campagne sociale" pour promouvoir "le changement de Gouvernement" bien qu'elle n'ait pas spécifié la méthode qu'elle emploierait pour écourter le mandat du leader chaviste.
Le referendum révocatoire et la réforme ou l'amendement à la Constitution figurent parmi les possibilités constitutionnelles pour écourter le mandat du président et la MUD ne s'est encore décidée pour aucune d'entre elles.
Le résident de l'Assemblée Nationale du Venezuela, le député d'opposition Henry Ramos Allup, s'est déclaré hier dans une interview accordée à EFE pour la voie de l'amendement à la Constitution pour écourter le mandat de Maduro.
Il a considéré que l'amendement à la Constitution est la voie "la plus rapide,la moins compliquée" puisqu'on peut l'approuver à la majorité simple à la Chambre et qu'il demande seulement ensuite la majorité des voix lors d'une consultation du peuple, a expliqué Ramos Allup.
Capriles a considéré que "l'amendement à la Constitution va être annulé au Tribunal Suprême de Justice ", un organe qui, selon le dirigeant de l’opposition, est manipulé "à son gré" par le Gouvernement.
"Donnons le temps à Maduro et activons l'amendement et le referendum révocatoire envers Maduro", a-t-il demandé instamment bien qu'il se soit montré plsu partisan du referendum.
Capriles a précisé que cette mesure ne sera mise en ouvre que si elle est approuvée par l'ensemble de la MUD et il a ajouté qu'il sera "au front" dans "les rues avec les Vénézuéliens pour promouvoir l'avancement de la fin du mandat du président.
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