Venezuela: "Ce gouvernement fait tout ce qu'il peut pour qu'on fasse un coup d'Etat", déclare Ramos Allup
VTV
Caracas, 12 février 2016 - Vendredi, le président de l'Assemblée Nationale (AN), Henry Ramos Allup, s'est prononcé sur la sentence du Tribunal Suprême de Justice (TSJ) dans laquelle il déclare en vigueur le Décret d'Urgence Economique.
"La sentence émise par le TSJ amènera une crise. Qu'il sne croient pas que cela passera par-dessus la table et que le pays restera les bras croisés face à cet auto-coup d'Etat", a indiqué Allup.
"Voyons si ce décret stupide est capable de résoudre le problème d'instabilité de ce gouvernement qui est en phase terminale", a-t-il dit textuellement avec arrogance.
"Le changement ne peut pas être arrêté"
"Si, auparavant, certains pensaient que le délai de 6 mois que nous nous étions donné pour faire sortir l'administration actuelle était presque contraignant, aujourd'hui, personne ne doute que ce temps est trop long. Ce que nous voulons réaffirmer, c'est que tandis que ce gouvernement agonise, tous les maux du Venezuela vont empirer de façon irrémédiable, a dit le député d'AD.
"Nous sommes engagés dans le changement et le changement passe par le fait de sortir de ce gouvernement", a-t-il dit d'un ton sentencieux oubliant que, sous la Quatrième République, des menaces comme celles-là étaient des excuses pour arrêter et traduire devant la justice militaire ceux qui les avaient proférées.
Refus de reconnaître le TSJ
Dans son intervention, le président du Parlement a déclaré: Ces magistrats désignés à la hâte, lors d'un acte frappé de nullité, délictuel, nous allons y revenir dessus. Ca a été une décision frauduleuse et ceux qui ont été désignés sont des personnes qui devraient être en prison et nous allons modifier la loi du TSJ, a-t-il menacé.
"La présidente du TSJ est un zéro de gauche. Qu'ils me convoquent au TSJ, qu'ils aient le culot, le courage d'écouter ce qu'elle mérite que je lui dise en face", a-t-il dit sans manifester ni mesure ni discrétion.
Recours aux instances internationales
"Nous allons recourir aux instances internationales (OEA) au sujet des actions comme cette sentence du TSJ que le gouvernement applique. Je crois qu'ils y ont pris goût et qu'ils croient qu'ils sont en train de gagner le jeu. Dans es prochains jours, nous annoncerons les mesures que nous allons prendre", a-t-il promis.
JB/ora
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