LES FARC-EP DENONCENT UNE CAMPAGNE DE DISCREDIT LANCEE CONTRE EUX PAR L'ARMEE COLOMBIENNE

Publié le par cubasifranceprovence

La Havane, 25 novembre (ACN) - Le groupe insurgent des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC–EP) vient de dénoncer l’organisation par l’armée colombienne d’une campagne de discrédit contre la guérilla qui a été accusée de violer le cessez le feu.

 

Le lundi 19 novembre, au début de la ronde de dialogue qui a lieu à La Havane, les FARC – EP avaient annoncé leur décision unilatérale de mettre fin aux actions offensives. Cependant, le lendemain, l’Armée colombienne a accusé le groupe insurgent de provoquer un combat contre des unités de la Force de la Tâche Apolo dans le département sud-occidental du Cauca.

 

Aucune unité de combat des FARC-EP ni des Milices Bolivariennes n’a opéré, à cette date, dans cette zone ; c’est une dangereuse pantomime de l’armée, affirme un communiqué lu, dimanche dernier, par l’un des membres du groupe négociateur de la Guérilla, Rubén Zamora, à son arrivée au Palais des Conventions de La Havane où se déroulent les conversations.

 

Tout en insistant sur leur volonté de parvenir à la paix, il a également expliqué que mettre fin aux actions offensives ne signifie pas renoncer au droit à l’autodéfense, et que les forces de las FARC-EP agiront selon ce principe,.

 

Zamora a demandé aux organisations nationales et internationales de vérifier la transparence des actions des FARC-EP et il a lancé un appel aux membres des Forces Armées et de la Police, leur demandant qu’eux aussi se joignent à la recherche d’une solution politique au conflit social et militaire colombien.

 

Quelques minutes auparavant, les représentants du gouvernement colombien étaient arrivés au Palais des Conventions, mais ils n’ont fait aucune déclaration à la presse, comme cela a été la règle au cours des sept premiers jours de dialogue.

 

Les conversations entre les deux parties portent sur les thèmes centraux du développement rural intégral, les garanties de l’exercice de l’opposition politique et de la participation citoyenne, la fin du conflit armé, les droits des victimes et les solutions a apporter au problème du trafic de drogues, ainsi que sur les mécanismes de mise en place et de vérification de l’application des accords.