LES SERVICES A LA POPULATION, UNE NECESSITE INDEFECTIBLE DE LA REVOLUTION
• « Tout citoyen a le droit d'adresser des plaintes et ou des demandes aux autorités, et à recevoir l'attention ou les réponses pertinentes dans un délai approprié, conformément à la Loi ». Constitution de la République de Cuba. Chapitre VII, article 63
Raquel Marrero Yanes
LE 24 mars 1962, Celia Sanchez Manduley fut nommée secrétaire de la Présidence et du Conseil des ministres en vertu du Décret-Loi 3143. Cette fonction lui a donné la satisfaction d’être utile, de contribuer par son sacrifice et ses efforts à l’émancipation définitive de sa Patrie.
À partir du triomphe de la Révolution, de nombreuses institutions du pays ont été créées grâce à son travail, notamment les institutions liées aux services à la population.
Aujourd’hui, pour les nouvelles générations qui n’ont pas eu la chance de connaître leur inoubliable créatrice, son sens de la solidarité et sa compréhension, ces institutions conservent son empreinte.
La conduite du commandant en chef Fidel Castro Ruz et de Celia Sanchez, l’exemple de leur dévouement total aux questions concernant les services à la population, sont un véritable enseignement qui a tracé la voie depuis le 1er Janvier 1959, même si Celia avait déjà commencé à s’intéresser à ces questions alors qu’elle combattait dans la Sierra Maestra.
Dès son entrée à La Havane, faisant preuve d’une volonté accrue et presque de façon anonyme, elle a assumé de nouvelles responsabilités, aux côtés de Fidel, en contact direct avec le peuple.
Parmi ses multiples tâches, Celia a choisi de privilégier les services à la population, ce qui confirme, une fois de plus, qu’il s’agit-là d’un principe inséparable de la Révolution, une tâche de première importance pour les dirigeants de chaque organisme, chaque entreprise ou entité administrative, ainsi que pour tous les responsables, les cadres et les fonctionnaires.
En effet, le fait que le peuple soit le véritable protagoniste de l’œuvre réalisée et la garantie de la continuité historique de la Révolution confère une importance capitale à la moindre opinion qu’il exprime, ce qui s’avère un moyen d’améliorer le fonctionnement de la société.
Outre le fait que les services à la population constituent un droit constitutionnel du citoyen, elle permet d’évaluer la conduite des cadres de l’administration de l’État. Un instrument qui revêt un sens politique essentiel et qui représente une source précieuse d’information, car la prise en compte des critères et des points de vue de la population, souvent concernant des problèmes, des difficultés ou des erreurs, peut devenir un instrument de travail précieux, si elle est bien utilisée.
Consciente de cette réalité, la direction de la Révolution a appelé, une fois de plus, à apporter des réponses rapides et efficaces aux problèmes de la population. Dans ce sens, la Conférence nationale a approuvé dans son objectif No 16 le fait « d’exiger et de vérifier que dans les institutions et dans le Parti lui-même, il soit porté l’attention nécessaire aux plaintes, réclamations et autres questions posées par la population et que les réponses soient apportées avec la rigueur et la rapidité requises ».
Des hommes et des femmes sont engagés dans la bataille pour faire prévaloir la vérité, la justice et les principes qui
rendront possible le développement socio-économique du pays, et permettront de mettre en place des formes d’institutionnalisation plus démocratiques de l’administration de l’État, et d’avancer
vers le renforcement et la consolidation du socialisme. Le 15 juin 1960, Fidel signalait: « Trouver des solutions aux problèmes […] sera toujours une victoire de plus, trouver des solutions
ne fera que renforcer la Révolution cubaine. »