Venezuela: Capriles NE SIGNERA PAS L'ACCORD POUR RESPECTER LE RESULTAT DES ELECTIONS DU 14 AVRIL

Caracas, 9 avril AVN – Le candidat de la droite, Henrique Capriles Radonski, a indiqué ce mardi qu'il ne signera pas le document de reconnaissance des résultats électoraux du 14 avril et de respect du Conseil National Electoral (CNE) proposé par l'équipe de campagne Hugo Chavez.

Pendant un meeting de campagne à Cumana, état de Sucre, en se retranchant derrière une lettre qu'il enverra au Pouvoir Populaire, Capriles a exprimé sa décision « irrévocable d'accomplir avec la Constitution et les lois de la République tout ce qui correspond à l'actuel processus électoral dans toutes ses phases », mettant en avant un ensemble d'exigences qu'il adresse au CNE.

De cette façon, le candidat anti-chaviste a assuré qu'il n'assistera pas au CNE pour souscrire au document qui serait signé dans la soirée de ce mardi par tous les candidats qui participeront aux élections présidentielles du 14 avril prochain.

« Messieurs les chefs du Conseil National Electoral, je n'ai pas à aller signer quoi que ce soit », a déclaré Capriles.

D'autre part, le candidat de l'opposition a réitéré ses attaques contre l'organisme électoral en déclarant que si le CNE « voulait être respecté comme arbitre, il devait agir avec l'équilibre et la pondération que lui impose son investiture. »

Comme d'habitude dans son discours, Capriles est revenu à mettre ce mardi sur la table la transparence, la sécurité et l'efficacité du CNE, comme partie de sa stratégie de délégitimer le Pouvoir Electoral. Cependant, il a appelé au vote avec insistance.

Les continuelles attaques de l'opposition contre le CNE se font malgré les garanties électorales qui existent dans chacune des phases de l' élection, élection pour laquelle il y aura plus de 120 accompagnants internationaux, observateurs nationaux, la participation de témoins des différents partis politiques et de plus, qui jouit d'une large reconnaissance des instances régionales et mondiales.

AVN 09/04/13

(traduction Françoise Lopez)