Venezuela: LES PLANS POUR DISCREDITER L'ELECTION PRESIDENTIELLE D'AUJOURD'HUI

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 13 avril AVN – Le président de la République, Nicolas Maduro a approuvé l'appel au pays pour être sur ses gardes face à une stratégie qui commence à se mettre en place depuis Bogota (Colombie) destinée à provoquer une poussée de violence à la veille de ce dimanche électoral 14 avril.

 

« J'alerte le pays à propos de la sale guerre mise en place depuis Bogota contre la paix du Venezuela et contre moi en tant qu'être humain et président. JJ Rendon dirige un groupe de sale guerre pour envenimer le climat électoral et inoculer la haine que provoque la violence dans le pays. Je le dénonce, alerte ! » a averti Maduro sur son compte twitter @NicolasMaduro.

 

Juan José Rendon est connu pour ses conseils de « propagande noire » lors de campagnes électorales de candidats de droite dans divers pays latino-américains. Cette stratégie amène la crainte, l'inquiétude et la colère dans l'opinion publique au poyen de rumeurs, de fausses enquêtes et d'éléments similaires.

 

Ce conseiller a fait circuler des rumeurs comme celle qui soutenait que les habitants de Caracas buvaient des eaux usées sans le savoir. La même rumeur courut lors de la campagne électorale pour les élections présidentielles du 7 octobre dernier.

 

A ce moment-là, Rendon commença à déclarer aux médias internationaux qu'il existait des sondages supposés pronostiquant une victoire certaine du candidat anti-chaviste et que, s'il n'en était pas ainsi, il s'agirait d'une « fraude ».

 

Auparavant, le président de l'Assemblée Nationale, Disodado Cabello, a aussi alerté le pays : « Patriote entre en action aujourd'hui même, la droite ne reconnaîtra pas les résultats, tous vigilants pour la Patrie ! » a-t-il écrit sur son compte Twitter.

 

Ce vendredi, le portail web patriagrande.com.ve a publié un document rédigé par le groupe d'extrême droite JAVU dans lequel il explique à ses membres comment manipuler leurs adeptes pour qu'ils fassent partie du plan de l'équipe anti-chaviste qui a pour objectif de ne pas reconnaître les résultats du Conseil National Electoral (CNE), lors des élections de ce 14 avril.

 

Dans ce lien, on peut lire le document : link

 

De même, dans les réseaux sociaux, a été diffusé un document au nom du groupe anti-chaviste où est lancée une stratégie pour ne pas reconnaître les résultats du CNE.

 

Dans ce document, on ordonne d'utiliser des « mots-clefs » pour les mettre sur les réseaux sociaux comme Twitter, Facebook et d'autres.

 

Peuple, on te trompe ; Je sens la fraude ; SOS monde, le Venezuela a besoin de toi ; On ne joue pas avec mon vote. Il s'agirait des phrases que le groupe des anti-chavistes devrait utiliser.

 

En outre, le document indique qu'il y aura sur la chaîne internationale CNN, des interviews d'électeurs aux Etats-Unis qui utiliseront dans leurs déclarations des mots comme « abus de pouvoir », « dictature », « fraude », « CNE », « mobilisation ».

 

Ils utiliseront aussi la chaîne privée Globovision pour diffuser des interviews « d'électeurs introduisant des réclamations à cause de la qualité douteuse de l'encre et de l'abstention ». Ces interviewés devront utiliser des mots comme « fraude », « CNE », « CSUV », « indignation » et « jeunesse dans la rue » indique le document.

 

Pour soutenir cette matrice d'opinion, le candidat Capriles, interviendra peut-être dans les médias pour renforcer cette manipulation et dénoncera, selon le document, les déplacements d'électeurs et le manque de matériel électoral. Pour cela, il lancera un appel à « défendre le vote ».

 

Le candidat anti-chaviste a refusé de signer devant le CNE un document qui l'engage à reconnaître les résultats du Pouvoir Electoral. En de nombreuses occasions, les porte-paroles de la droite ont indiqué publiquement qu'ils ne reconnaissent pas le CNE mais « la volonté » du peuple.

 

AVN 13/04/13

(traduction Gaston Lopez)