Venezuela: RANGEL ALERTE SUR LA CAMPAGNE DE LA DROITE CONTRE LE CNE

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 31 mars 2013 AVN – Le journaliste José Vicente Rangel alerte sur un plan contre la démocratie vénézuélienne de la part des secteurs de droite, qui mettent en place une campagne destinée à semer le doute sur les élections présidentielles du 14 avril, qui consiste à discréditer le système électoral et à mettre en circulation des « arguments » qui alimentent les tendances déstabilisatrices.

 

«  Ceux qui soutiennent cela pensent que pour attaquer la démocratie, il est essentiel que le peuple perde la foi dans l'institution électorale », a averti le combattant social José Vicente Rangel au début de son programme que Televen a diffusé ce dimanche.

 

Pour Rangel, l'explication de cette attitude répond à la conviction que ce secteur a qu'il sera battu de la même manière que le 7 octobre, quand Hugo Chavez a gagné les présidentielles avec plus de 8 000 000 de voix et que le 16 décembre, quand les candidats de la révolution ont obtenu la victoire dans 20 gouvernements de provinces et ont récupéré des états qui étaient aux mains de la droite.

 

Le 14 avril, il y aura à nouveau des élections présidentielles au Venezuela conformément à l'article 233 de la Constitution à cause de l'incapacité absolue du chef de l'Etat, « avec lesquelles est démontrée une fois de plus la qualité de la démocratie vénézuélienne et que l'unique source de pouvoir est le peuple », a remarqué Rangel.

 

« Quand on analyse en profondeur la raison pour laquelle nous, les Vénézuéliens, avons réussi à sortir de crises très aiguës, de séries de menaces contre les institutions, d'aventures putschistes et de tant d'autres manifestations d'irrationalité, il faut l'attribuer à l'exercice du vote de la part des citoyens, c'est l'explication du fait que le pays n'est pas tombé dans le chaos. »

 

Cependant, il a expliqué que si l'instance électorale a toujours bien été l'alternative et la transparence du système électoral sa plus grande garantie, il y a « des franc-tireurs qui agissent ouvertement contre la constitutionnalité démocratique ou qui participent au processus électoral et en même temps le sapent et le discréditent. »

 

Pour Rangel, le problème le plus grave est dans ceux qui jouent double jeu, c'est à dire, qui participent aux élections « et à leur tour, les discréditent, s'impliquent, obtiennent des sièges et ensuite parlent d'un système électoral pervers. »

 

AVN 31/3/2013

(traduction Françoise Lopez)