Chavez: LES PROBLEMES DE LA VIE N'ONT PAS DE SOLUTION DANS LE CAPITALISME

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 26 mai AVN – Le plus grand leader de la Révolution Bolivarienne, Hugo Chavez , au cours de son programme Allo, Président numéro 370, le 13 février 2011, a indiqué que sous un système de gouvernement capitaliste, il ne serait pas possible de subvenir aux besoins du peuple vénézuélien.

« Si le Venezuela, pour quelque raison tragique, reprenait le chemin du capitalisme, il plongerait dans le néant. Le problème du logement, parmi beaucoup d'autres, est davantage, je le dis comme ça, le problème de la vie et il n'a pas de solution dans le cadre du capitalisme, celui du logement n'en a pas ; tout au contraire », a-t-il déclaré depuis Ciudad Socialista Caribia, dans l'état de Vargas.

Il a souligné que dans ce modèle économique capitaliste, le coût de la vie est plus élevé, par conséquent les conditions de vie de la population sont plus mauvaises.

«Dans le capitalisme, les travailleurs sont condamnés à la survie, alors que le socialisme les libère par une vie meilleure », a-t-il déclaré.

Il s'est aussi référé à l'importance de la détention du pouvoir par le peuple organisée pour arriver à impulser la construction du socialisme.

« Nous avons à gouverner en obéissant, gouverner en obéissant, pas en commandant. Ici, celui qui commande doit être le peuple et nous, nous devons obéir aux ordres du peuple, c'est la réalité de la véritable démocratie ; le reste est autre chose, dictature, tyrannie, fausses démocraties », a-t-il signalé.

De même, Chavez a instamment appelé à maintenir l'union dans les rangs révolutionnaires pour pouvoir garantir la continuité et le développement de la patrie socialiste.

« Le plus important n'est pas que Chavez soit là ou non, le plus important est que ces gens (la droite) ne reviennent pas gouverner le Venezuela et que nous continuions sur ce chemin, et que chaque jour, le peuple ait plus de pouvoir et plus de force, plus de conscience et plus d'unité. »

Mission Vivienda (Logement) pour le peuple.

Pendant l' « Allo, Président N° 370 », le commandant Chavez s'est référé à la naissance de la Mission Vivienda (Logement) Venezuela, dont l'objectif est d'affronter le déficit d'habitations du pays, avec l'union de tous les secteurs.

Il a signalé que ce programme permettrait de « résoudre le drame du logement, ce qui est seulement possible collectivement : une union nationale du secteur privé et public, de la banque privée et de la banque publique, des travailleurs, des entrepreneurs honnêtes, des Vénézuéliens et du monde : Cuba, l'Iran, la Chine, la Biélorussie, la Russie, le Brésil. »

De la même façon, il a expliqué que la Mission Vivienda serait au service de tous les Vénézuéliens, aussi bien des secteurs vulnérables que de la classe moyenne.

« C'est pourquoi je vous dis à vous, mes amis de la classe moyenne, que ce Gouvernement est aussi le vôtre, que cette Révolution est aussi pour vous, pour vous libérer des chaînes de l'exploitation de la bourgeoisie qui vous oppriment, qui vous vole de mille manières. »

Union pour résister aux assauts de la droite.

Dans son allocution dominicale, le leader socialiste a exhorté les Vénézuéliens à ne pas se laisser tromper ni diviser par les actions et les stratégies médiatiques de la droite.

« Que personne ne se laisse empoisonner par l'égoïsme, ces messages, ce qu'ils tentent, c'est de nous neutraliser, de nous diviser. Eux là-bas et nous ici, nous toujours plus nombreux, plus nombreux, plus nombreux ; triomphant et triomphant », a-t-il déclaré à cette occasion.

Il a signalé que, grâce au processus révolutionnaire, le Venezuela a une nouvelle réalité qui produit l'inclusion sociale et que les secteurs de l'oligarchie refusent de reconnaître et essaient de rendre invisible aux yeux de la population.

« Comme ils ont des télévisions, des journaux, des radios, ils ont de l'influence, ils ont le pouvoir d'influer sur l'esprit de beaucoup de gens, ils essaient de troubler cette réalité, de la nier, d'effrayer la collectivité en fonction de leurs intérêts, de ceux de cette bourgeoisie, de ces partis du Pacte du Punto Fijo : AD, Copei et leurs dérivés », a-t-il affirmé.

Pendant la transmission, le commandant bolivarien s'est référé à l'évident mépris envers le peuple et envers la révolution que les représentants de l'oligarchie manifestent.

« La haine qu'ils ont pour nous, la haine pour les pauvres, pour le peuple, la haine pour l'Indien, pour le Noir, pour le mulâtre, pour le soldat, c'est de la haine. Tu ne vois pas qu'ils se croient supérieurs et ils ne croient pas que nous avons des droits. Ils disent : quelle honte que ce Chavez soit président, quelle honte, ces Indiens ici, à l'Assemblée Nationale. »

« Ils se moquent – ajouta Chavez – mais finalement, ils en arrivent à se moquer d'eux-mêmes et à nier la condition merveilleuse de l' humain. Nous, nous sommes humains, pleins de défauts mais par-dessus tout, pleins d'amour pour la cause humaine. »

AVN 26/05/13

(traduction Françoise Lopez)