INTERNET A CUBA
LA HAVANE, 14 novembre 2011 (AFP) - Cuba a accusé lundi les Etats-Unis de financer et d'équiper des connexions internet illégales sur l'île et annoncé l'arrestations de plusieurs "criminels" accusés d'avoir procédé à La Havane à de telles installations frauduleuses.
"Divers résidents de la capitale ont été arrêtés en avril pour avoir, depuis un certain temps et sans aucune autorisation, installé à des fins lucratives des réseaux d'accès satellite" à
internet, a rapporté le quotidien officiel Granma.
Ces personnes, "utilisant internet par voie satellitaire" grâce à du matériel volé ou introduit illégalement dans l'île, ont "mis en place un service qui leur permettait de recevoir des appels
internationaux sans avoir à passer par les réseaux" du monopole d'Etat de télécommunications Etecsa.
"Cette activité est financée par les Etats-Unis, d'où proviennent les moyens techniques nécessaires en violant les contrôles existant", accuse le quotidien.
Cuba dispose d'un réseau internet restreint à un "usage social" dont bénéficient les institutions publiques, les universités et certaines professions comme les médecins ou les journalistes.
En raison de l'embargo américain qui frappe le pays depuis un demi-siècle, l'accès à internet était exclusivement satellitaire, limitant le débit et d'un coût très élevé, avant l'arrivée en début
d'année d'un câble de fibre optique en provenance du Venezuela.
Ce câble devait initialement entrer en service en juillet, mais les autorités n'ont apporté aucune explication au retard enregistré dans sa mise en oeuvre, toujours attendue.
Un coopérant américain, Alan Gross, sous-traitant du département d'Etat américain, a été arrêté en décembre 2009 alors qu'il avait introduit illégalement du matériel de transmission satellitaire.
Il a été condamné au printemps à 15 ans de prison pour atteinte à la sûreté de l'Etat.
Granma a souligné lundi que "Cuba a le droit de préserver sa souveraineté radio-électronique". "Ceux qui s'efforcent d'y contrevenir seront soumis à l'application de la loi", souligne le
quotidien du Parti communiste de Cuba (PCC).
Rédigé par AFP le Lundi 14 Novembre 2011
Texte présenté par M. Iroel SANCHEZ dans le panel Expériences en Amérique Latine de la 1° Rencontre Mondiale des Blogueurs à Foz de Iguazu (Brésil), le 28 octobre 2011.
Dissidences avec la pupille insomniaque et la paupière … ouverte.
Iroel Sanchez
La pupila insomne/Rebellion
«Un mélange de sincérité, homme d'honneur merveilleux consacré à la lutte, poète romantique, involontaire et tragique Dame aux Camélias châtié par la tuberculose et personnage du réalisme socialiste vu par Byron ». Ainsi, l'écrivain mexicain Paco Ignacio Taïbo II définit Ruben Martinez Villena, auteur du poème « La pupila insomne » qui donne son nom au blog que j'ai fait depuis Cuba et à qui je rends hommage en remerciant les organisateurs de m'avoir invité à cet événement .
« J'ai l'envie torve et le désir sacré
de guetter dans la vie mes songes d'homme mort .
Oh, la pupille insomniaque et le paupière fermée,
je dormirai demain avec la paupière ouverte».
Depuis qu'une voisine de classe dans la section pré universitaire m'a offert ses vers, la vie de cet homme particulièrement doué pour la poésie, qui renonça tôt à elle pour devenir organisateur de grèves et dirigeant ouvrier et qui disait ironiquement qu'elle ne cesserait jamais de l'accompagner : «Je détruis mes vers, je les méprise, je les offre, je les oublie: ils m'intéressent autant que la justice sociale intéresse la plus grande partie de nos écrivains» , me parut la définition à la fois très exacte et ambiguë de quelqu'un qui n'abandonne jamais un rêve.
C'est à ces vers que je revins lorsque, fatigué jusqu'au dégoût de lire les mêmes mensonges sur mon pays dans les grands médias et poussé par l'exemple de quelques personnes que j'admire, je décidai d'ouvrir un journal de bord sur internet. J'avais compris depuis quelques temps l'un des pièges dont on se sert pour harceler Cuba et transformer tout ce qui vient d'elle en objet de suspicion et pour cela, je décidai de consacrer la plus grande partie de mes articles à l' analyse de l'information qui circule sur le web à propos de mon pays.
En fait, la répétition de clichés précis qui s'appuient sur les réflexes conditionnés par la propagande, trompe ceux qui écoutent en portant aux nues les effets de la politique nord-américaines envers l'Ile mais en occultant le fait que celle-ci est l'une de ses causes les plus significatives. Ainsi, les médias amplifient les conséquences des actions du gouvernement étasunien en les transformant en matière première des stéréotypes dont on se sert tous les jours pour se référer à ce qui arrive dans l'Ile :
· Si 50 ans d'agressions obligent les Cubains à s'organiser pour se défendre, alors , Cuba devient une « société militarisée ».
· Si l'on applique à Cuba un blocus économique de fer sans accès au commerce et aux crédits du principal marché international, « le socialisme est un échec économique ».
· Si, de l'extérieur, on finance une cinquième colonne qui agit avec le soutien de certaines ambassades pour réaliser des provocations, ce sont « des combattants pour les libertés et les droits de l'homme qui défient une dictature ».
· Une loi privilégie l'entrée aux Etats-Unis des Cubains et leur donne la résidence automatique avec des intentions politiques claires. Cependant, ils sont les seuls à « fuir » leur pays alors que les émigrants de 12 nations latino-américaines sont beaucoup plus nombreux mais on en parle très peu.
· Cuba a besoin d'augmenter sa production en aliments et de diminuer ses importations, mais peu de gens savent que l'UNICEF a classé le pays comme celui qui a l'indice de dénutrition infantile le plus faible en Amérique Latine.
· Les Etats-Unis limitent l'accès aux ressources financières et d'infrastructures pour l'accès de Cuba à internet mais selon les médias, l'Ile est un « pays ennemi d'internet » et le gouvernement qui met en prison Bradley Manning et accule Weakileaks à la faillite dirige « le pays de la Liberté ».
Comme le dit souvent la journaliste Rosa Miriam Elizalde, Washington fait obstacle à l'accès de l'immense majorité des Cubains à la toile mais a dessiné un « internet à la carte » pour ceux qui la servent dans l'Ile. Cependant, ils sont nombreux ici, ceux qui ont des points de vue très différents , qui ne bénéficient pas des 20 millions de dollars et plus que chaque année, le gouvernement des Etats-Unis envoie comme aide à ceux qui le louent à Cuba, et qui ont mis sur la toile leur point de vue sur ce qui se passe dans leur pays et dans le monde.
Des espaces comme « Il fallait que ce soit une Cubaine noire » qui aborde les thèmes raciaux , « Paquito de Cuba » qui défend les droits de la communauté gay, « La jeune Cuba » animé par un groupe d'étudiants et de professeurs de l'Université de Matanzas, d'étudiants en journalisme comme « Ondes courtes », de professionnels de la communication comme celui de la professeure de journalisme Elena Diaz, d'écrivains comme « Ogun Guerrero » animé par Jorge Angel Hernandez ou « Echanges à Cuba » de Manuel Enriquez Lagarde, qui m 'accompagne ici font partie d'un tissu qui est le témoin d'une société diverse et critique qui rejette les analyses édulcorées à propos de sa réalité de même qu'elle méprise les manipulations qui essaient de la lui imposer de l'extérieur.
Ils le font en utilisant des connexions lentes où la bande large est plus l'exception que la règle dans un pays où la toile la plus importante (« Infomed » pour les travailleurs de la santé) dispose seulement de 16 mégabits pour un service destiné à plus de 100 000 utilisateurs. 16 mégabits qui font partie des 413 que toute Cuba possède au total. N'importe quelle comparaison avec une université, un cybercafé ou une entreprise dans le monde illustre les désavantages imposés à Cuba pour son développement et les conditions inégales malgré lesquelles elle a réussi à préparer sa population. En conséquences, l'Union Internationale des Télécommunications situe mon pays en quatrième position mondiale en ce qui concerne les aptitudes pour l'emploi des Technologies de l'Information et des Télécommunications. C'est un fait qui exprime de lui-même l'efficacité avec laquelle on a réussi à utiliser le peu de ressources disponibles en fonction du développement humain.
Juger malgré cela la démocratie cubaine perdante face au modèle que la technologie privilégie en fonction du consumérisme est une moindre tricherie. Silvio Rodriguez qui anime le blog « Second rendez-vous », l'un des espaces les plus actifs et les plus critiques de la blogosphère cubaine, écrivait récemment : « Il me semble trop optimiste de croire qu'internet est une garantie de démocratie alors qu'il existe tant de pays avec beaucoup d'internautes dont la démocratie est tellement douteuse. Je crois qu'il vaut mieux qu'un pays produise et fonctionne correctement plutôt que d'avoir une large bande (cela n'exclut pas internet) ».
Depuis Cuba, nous voyons avec sympathie comment contre cette démocratie douteuse se révoltent, ces jours-ci, en utilisant internet mais surtout en sortant dans les rues et en défiant la répression évidente d'un système toujours plus injuste, des millions de personnes dans le monde entier. D'Athènes à Madrid, New York et Santiago du Chili, ils mettent sur la toile les images des charges policières et les réponses cyniques que le 1% proclame face aux 99% qui ne croient plus dans les promesses électorales et a décidé de tenter de changer les règles d'un jeu où commandent les marchés et non les personnes.
Toujours plus, la blogosphère permet de s'exprimer à ceux que les grands médias de communication ont réduit au silence pendant tant de temps. Là où cela a réussi à marcher de pair avec la rébellion organisée des majorités, cela a mis en relief un défi croissant contre ceux qui veulent imposer par le sang et par le feu, un ordre social qui se révèle chaque jour plus injuste.
Le blogueur égyptien Hossam El-Hamalawy , interrogé sur le rôle de Facebook et de Twitter dans la révolte de ce qu'on a appelé « le printemps arabe », a dit : « Internet joue seulement un rôle dans la diffusion de la parole et des images concernant ce qui se passe sur le terrain. Nous n'utilisons pas internet pour nous organiser. Nous l'utilisons qpour faire savoir ce que nous faisons sur le terrain, dans l'espoir de réveiller les autres pour qu'ils participent à l'action. »
Mais il y a les évangélistes d'internet. En novembre dernier, Alec Ross, directeur du Département d'Etat pour l'Innovation parlait, lors d'une manifestation au Chili - initiative de la Hillary Clinton Civil Society – essayant de séduire l'auditoire, il en arriva à dire qu'internet est « le Che Guevara du XXI° siècle », provoquant l'indignation d'une partie du public qui s'interrogeait sur la morale du système qui assassina le Che pour ensuite s'y référer.
Comme je l'ai déjà dit, je ne sais pas si Ross avait lu le Che pour savoir qu'il n'est pas internet mais la révolte face à l'injustice, celle qui incarne ses idées[1]. Mais, peu de mois après sa malheureuse boutade[2], c'est précisément au Chili, vitrine dans laquelle les Etats-Unis vendaient les succès de leur modèle pour l'Amérique Latine, que les organisations étudiantes, les syndicats, les associations de quartiers dénoncent dans des blogs la répression dont ils souffrent, mettant en évidence l'héritage pinochetiste que les médias balayaient sous le tapis. C'est là que Camila Vallejo, une militante des Jeunesses Communistes, appelle des millions de compatriotes à démolir un modèle qui prive du droit à une éducation gratuite et de qualité le plus grand nombre.
Des dizaines de milliers de personnes suivent Camila sur Twitter mais c'est son action au sein de la Fédération des Etudiants du Chili qui légitime son appel et remplit les rues pour exprimer ce que ses camarades organisés ont mis en place dans leurs assemblées et leurs réunions.
Diffuser des vérités prend toute sa valeur lorsque celles-ci deviennent des actes pour modifier une réalité dans laquelle l'argent prétend diriger la conduite des êtres humains, ce qui n'a aucun intérêt pour les grands médias de communication. Comme l'expliquait hier ici le camarade de « Démocracy Now », les groupes médiatiques feront cela seulement en dernier recours et en essayant toujours de manipuler ceux qu'ils ne peuvent plus contrôler.
En août dernier, à la fin de la première année de vie de notre blog, le journaliste Pascual Serrano, fondateur du portail « Rebellion » et analyste remarquable dans les médias, appelait la « Pupila Insomne » un portail dissident et ajoutait « Voyons si en l'appelant ainsi, il apparaîtra plus facilement dans Google et qu'ainsi, ceux qui veulent briser la Révolution, le lisent – dissident du journalisme qui ment, dissident des groupes qui croient qu'avec de l'argent, ils arriveront à convaincre les Cubains, dissident des privilèges qu'obtiennent ceux qui écrivent au service de ceux qui veulent qu'à Cuba, le gouvernement ne gouverne pas mais les marchés... »
C'est un effort dans lequel les alliances ont été fondamentales. Le soutien d'espaces alternatifs déjà solides comme « Rebellion » « Cubadebate » « Kaos en la Red », « Nodo 50 » et « Cubainformacion », reproduisant une grande partie des contenus de « La Pupila Insomne » a été fondamental pour son positionnement.
Particulièrement, la production de vidéos de « Cubainformacion » qui a transformé en un an à peine plus de 80 de nos textes en reportages vidéos placés sur le web et profitant des possibilités de connexion existant en Europe que nous n'avons pas à Cuba.
Voilà 8 ans, alors que j'étais très loin de m'imaginer entrer dans cette aventure, j'intervenais lors d'un événement organisé par des amis portugais , rappelant le souvenir de l'un des plus grands dissidents de l'histoire ? Je disais alors : « Dans ces temps d'internet et d'exclusion, de satellites et de faim, Karl Marx, souriant et subversif murmure à l'oreille du monde : « Dissidents de tous les pays, communiquez ! » Le chemin parcouru depuis lors et le succès qu'obtient déjà cette Première Rencontre Mondiale de blogueurs pour la diffusion des idées et la croissance des révoltes contre le capital me confirme le sens de ce songe avec la Disciple insomniaque et l’œil...ouvert.
Merci beaucoup.
Traduction : Gaston Lopez.
[1]Les idées de Ross.
[2]En Français dans le texte.
10eanniversaire de l'agence
SoyCubano
Défis et succès du commerce électronique depuis
l'île
Mireya Castañeda
LE commerce électronique est devenu la formule la plus pratique, la plus économique et la plus rapide pour l’achat-vente de toutes sortes de produits. Il est accepté à peu près partout dans le monde et connaît un essor indubitable.
À Cuba, il a fait des débuts timides avec un produit culturel de première qualité, la musique, mais ce nouvel instrument de distribution (même s’il a déjà quinze ans d’activité derrière lui) est encore loin d’avoir atteint le développement acquis ailleurs.
Ses créateurs cubains l’assurent : la première entreprise à recourir au commerce électronique a été ARTEX. La boutique on line www.discuba.com a été inaugurée en 1997. Quatre ans plus tard, c’est l’agence SoyCubano (www.soycubano.com), qui voyait le jour, fruit de l’initiative et de l’expérience accumulée.
La première boutique se propose d’étendre le commerce électronique à d’autres produits culturels et à destination d’un plus grand nombre de pays. À ce qui reste le principal attrait de son catalogue, le disque, s’ajoutent maintenant livres et revues, sérigraphies, reproductions, films et affiches de cinéma.
L’agence SoyCubano dispose d’un Centre commercial virtuel (www.mallcubano.com) qui vend toutes les lignes de produits (partitions, la ligne Arte en Casa, confections, souvenirs) ainsi que des services culturels (par exemple, billets d’avion avec réservation et hôtels pour les multiples rencontres et festivals qui ont lieu dans l’île).
Teresita Espino, gérante générale de l’Agence, a précisé, au cours d’une conférence de presse donnée à la Maison de l’ALBA à La Havane, que les principales entreprises qui travaillent avec SoyCubano sont d’abord les maisons de disques : EGREM, Colibri, Bis Music, Unicornio, puis RTV Comercial, l’agence Cubana Rap, l’institut cubain du cinéma (ICAIC), Génesis Galeria, l’Institut cubain du livre, la Editora Musical, la Casa de las Américas, le Conseil national des arts plastiques (CNAP), la Fondation Fernando Ortiz, et l’Institut cubain de la musique.
Considérée à juste titre comme le principal fournisseur de musique cubaine en format numérique sur Internet, l’Agence dispose d’une banque de plus de 15 000 pistes.
Teresita Espino a bien voulu préciser à notre demande qu’à ses premiers produits culturels mis en vente, à savoir la musique, la vidéo, le cinéma et la peinture (en particulier les sérigraphies et les reproductions), l’Agence a désormais ajouté l’artisanat, les souvenirs, et même des instruments de musique.
« D’abord la musique, nous dit-elle, parce que sur Internet, c’est la musique qui détermine le développement technologique. On vend le CD lui-même, ou la musique en format numérique, avec ou sans les vidéos s’il s’agit de la musique de films. Touts les options existent. On ne peut pas oublier que la musique, à Cuba, est omniprésente et de grande qualité. C’est de loin le produit le mieux vendu. Il est suivi par les affiches de film dont la technique de reproduction sérigraphique est très appréciée.
Le livre Ciudadano Afiche (Citoyen Affiche), des chercheurs Sara Vega, Alicia Garcia et Claudio Sotolongo (Editions ICAIC 2011) rassemble les appréciations de plusieurs personnalités, dont l’acteur italien Gian Maria Volonté(« Les affiches cubaines sont uniques parce qu’elles donnent au cinéma sa véritable dimension ») ; le réalisateur étasunien Francis Ford Coppola (« Je suis un mordu et un collectionneur des affiches cubaines ») et l’écrivaine étasunienne Susan Sontag (« Une affiche de Tony Reboiro ou Eduardo Muñoz Bach remplit sa fonction publicitaire mais constitue en sus une véritable œuvre d’art »).
Quels sont les marchés les plus significatifs ? « En tête de classement, les États-Unis, car les Étasuniens sont les plus habitués à Internet et à l’achat en ligne. Suivent le Canada, le Japon, la Chine, les pays nordiques et l’Amérique latine. »
En ce qui concerne les résultats économiques, la gérante générale affirme : « Les cinq premières années ont été difficiles; le décollage a été long. A partir de 2006, nous avons pris un nouvel élan et, en 2009, nous avons lancé la nouvelle plateforme Mallcubano et nos revenus ont quasiment doublé. En 2011, on peut dire que nous avons atteint un rythme que nous souhaitons maintenir. »
En quoi consiste le risque du commerce électronique à Cuba ? « Le paiement se fait par carte de crédit et le blocus étasunien empêche Cuba d’ouvrir un compte ; il lui faut donc recourir à des entreprises intermédiaires qui sont elles-mêmes sujettes à des pressions et peuvent fermer notre compte. Nous ne pouvons pas avoir une seule passerelle de paiement et nous travaillons sur plusieurs alternatives. De là le risque. »
L’agence SoyCubano peut se flatter, pour son dixième anniversaire, d’avoir conquis de nouveaux espaces dans la promotion des produits culturels cubains.
« Nous avons démontré que nous pouvons le faire en suivant la même tendance que d’autres pays, assure Teresita Espino, et ceci est un motif de grande satisfaction. »