Venezuela: COMMUNIQUE DU MINISTERE DU POUVOIR POPULAIRE POUR LE TRAVAIL ET LA SECURITE SOCIALE

Publié le par cubasifranceprovence

Face à la campagne médiatique destinée à créer une fausse opinion sur de supposés persécutions et licenciements de travailleurs et travailleuses en raison de leurs opinions politiques, le Ministère du Pouvoir Populaire pour le Travail et la Sécurité Sociale informe de ce qui suit :

Le gouvernement bolivarien du Commandant Suprême Hugo Chavez Frias que continue à présent le Président Nicolas Maduro a été le seul gouvernement qui a imposée et défendue la stabilité du travail de tous les travailleurs et travailleuses aussi bien du secteur public que du secteur privé. Cette garantie est concrétisée dans la Constitution de la République Bolivarienne du Venezuela ainsi que dans la Loi Organique du Travail des Travailleurs et des Travailleuses, dans la Loi des Statuts de la Fonction Publique et dans les décrets d'inamovibilité du travail qui ont protégé et protègent continuellement les travailleurs et travailleuses depuis l'année 2002.

Les travailleurs et les travailleuses du secteur public ou privé ont l'inamovibilité de leur travail garantie par les lois, les décrets et les institutions mis en place pour les défendre. Personne ne peut être licencié sans raison, sans une procédure préalable qui la démontre et, dans tous les cas, avec le plein droit à être défendu. L'exercice des droits politiques conformes à la Constitution et dans le cadre de la loi n'est pas une cause de licenciement. Il n'existe aucune plainte au Ministère du Pouvoir Populaire pour le Travail et la Sécurité Sociale pour des persécutions ou des licenciements motivés par la discrimination politique.

Nous alertons les travailleurs, les travailleuses et leurs organisations sociales sur le fait que cette campagne médiatique semblerait faire partie d'une stratégie politique destinée à créer l'angoisse, l'inquiétude et à générer la confusion parmi les travailleurs et travailleuses de l'Administration Publique et pourrait être destinée à détourner l'attention des très graves actes de violence fasciste qui se sont déroulés après l'appel à ne pas reconnaître les résultats électoraux obtenus le 14 avril. Actes de violence qui ont provoqué des assassinats, des dégâts à des installations publiques liées à la santé, à l'alimentation et à l'éducation du peuple, le harcèlement de fonctionnaires publics hommes et femmes et de leur famille, ainsi que des dégâts à des réalisations de la Grande Mission Logement Venezuela.

Dans les campagnes électorales qui se sont déroulées pendant les 14 dernières années, il est souvent arrivé que des représentants de l'opposition dénoncent de soi-disant « persécutions et licenciements» et fassent des demandes et des accusations qui, finalement, ne se matérialisent pas faute de fondement.

Face à ceux qui appellent à la haine, à la violence, à l'intolérance et à la rupture de la convivialité démocratique, il nous revient, depuis les institutions publiques, d'encourager la culture de la paix, le respect des droits de l'homme et le plein exercice de l'Etat démocratique et social, de Droit et de Justice.

Caracas, 24 avril 2013.

(traduction Françoise Lopez)