Venezuela: LES IRREGULARITES DENONCEES PAR Capriles SONT INCONSISTANTES
Caracas, 17 avril AVN – Le chef de l'Equipe de campagne Hugo Chavez, Jorge Rodriguez, a alerté ce mercredi sur l'inconsistance des prétendues irrégularités présentées par les porte-paroles du candidat battu ce dimanche, Henrique Capriles, devant le Conseil National Electoral (CNE) pour exiger le comptage des voix dans l'élection présidentielle du 14 avril.
Il a déclaré que l'inconsistance de celles-ci peut seulement constituer une partie d'une nouvelle méthode pour légitimer la violence, entreprendre un coup d'Etat et ainsi porter atteinte au système automatisé qui blinde la réalisation des élections au Venezuela.
Rodriguez a démonté une à une les « irrégularités » que les membres de l'équipe d'opposition ont présentées aujourd'hui à la présidente du CNE, Tibisay Lucena, et qui hier ont été exposées par l'ex candidat présidentiel Henrique Capriles, devant une vingtaine de journalistes internationaux.
Capriles a annoncé que des 39 322 machines de vote utilisées dans ce processus, 535 (1,2%) sont tombées en panne. Il a signalé que cela portait atteinte au vote de 189 982 personnes. Cependant, en faisant cette dénonciation, il n'a pas dit que le CNE a un contingent de 10% du total du matériel de vote, en prévision des pannes qui pourraient se présenter.
Le chef de l'Equipe Hugo Chavez a rappelé que le CNE prévoit la panne d'entre 5 et 10% des machines, pour autant, pour garantir le vote, les membres de table se limitent à un protocole de substitution établi dans les normes électorales et auquel participent les témoins de tous les partis, les fonctionnaires du Plan République, le président de la table et les membres de la table.
Un autre des arguments de la droite est que, dans l'élection de dimanche, ont été retirés de force 283 témoins électoraux des tables de vote, un fait que, vu le nombre, doit avoir été signalé dans les actes d'irrégularités qui arrivent dans les bureaux régionaux et dans un national, dans lequel chaque candidat a des représentants.
Même si cela est la procédure face à chaque cas considéré comme hors de l'ordre établi, Rodriguez a indiqué qu'en ce qui concerne ces témoins soi-disant éloignés par des groupes chavistes, « il n'existe pas un seul registre, vidéo ou acte. Il le sait, » dit-il en faisant référence à Capriles.
« Il est difficile de croire que 283 témoins aient été retirés quand les actes de vote sont signés et ont leurs empreintes digitales », a-t-il révélé.
Rodriguez a expliqué que l'équipe Hugo Chavez réalisa le protocole établi après qu'on ait refusé l'accès à un groupe de personnes handicapées au bureau de vote situé au Lycée Aplicacion, de Montalban, à Caracas.
L'équipe a rapporté cela au bureau national de contingence du CNE et on permit aux personnes d'entrer.
Les calculs qui « restent ».
Ce mardi, Capriles a essayé de montrer aux journalistes étrangers que dans un bureau de vote dans l'état de Trujillo, l'acte du scrutin mettait en évidence le fait qu'il y avait « plus de votes que d'électeurs ».
Au lycée bolivarien Antonio Jose Salvidia, il y a deux tables de vote : la une, avec 530 électeurs enregistrés, et la deux, avec 536. Ensemble, cela fait un total de 1066 électeurs.
Dans sa soi-disant dénonciation, Capriles a constaté le nombre de votes des deux tables contre le cahier d'une seule. En se basant sur cela, il a déclaré : « L'acte du scrutin mentionne 536 électeurs, selon le cahier mais quand nous voyons l'acte de vérification, il y a 717 votes. »
Le nombre de votes auquel se réfère le candidat est le total des suffrages enregistrés dans tout le bureau de vote.
Après avoir détaillé cette inconsistance, Rodriguez a assuré que toutes les « attaques sur ce qui a été soumis au Pouvoir Populaire cherche en dernière instance à porter atteinte au système vénézuélien », en le réduisant au comptage manuel qu'ils proposent et qui a généré des contestations violentes dans les années 90.
Pour cela, « toutes les agressions, l'appel du candidat de l'opposition à sortir dans la rue avec « une colère noire » ont été faites pour générer la violence et avec cette violence, ouvrir la voie à un coup d'Etat qu'ils voulaient absolument installer avant l'élection. »
Contrôle du système.
Le chef de l'équipe Hugo Chavez a répété qu'ils sont d'accord pour effectuer un contrôle du système automatisé de vote, pour que ce soit l'épicentre de toute une plate-forme technologique qui respecte le vote des Vénézuéliens.
Rodriguez a déclaré que tous ceux qui ont participé à la bataille savent quel fut le résultat. Il raconte qu'un ingénieur d'opposition confirma à Capriles le résultat qui donna comme gagnant Nicolas Maduro . L'ex candidat lui répondit : « Taisez-vous parce que vous êtes un technicien et ceci est quelque chose de politique. »
A ce sujet, Rodriguez l'a assigné à démentir cette conversation pour présenter des preuves réelles de ce qu'il avance.
AVN 17/04/13
(traduction Françoise Lopez)