Venezuela: IL FAUT DES MESURES URGENTES POUR LA DEMOCRATIE FACE AUX ATTAQUES DE LA DROITE

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 13 octobre AVN – Le journaliste et homme politique José Vicente Rangel a indiqué que les actions encouragées par des secteurs de la droite vénézuélienne, qui comprennent la pénurie, la stimulation de l'inflation et le soutien à la conspiration, visent à instaurer le chaos dans le pays et, par conséquent, que le pays a besoin de mesures urgentes pour préserver la démocratie.

Il a indiqué qu'aucun gouvernement ne peut permettre que les institutions soient détruites et qu'il y ait une crise de l'Etat de Droit. « Le Venezuela arrive à une situation de rupture qui réclame, pour préserver la démocratie, des mesures urgentes de la part de ceux qui ont la responsabilité de défendre les valeurs et la cohabitation nationale », a-t-il déclaré dans son programme José Vicente Hoy diffusé ce dimanche par la télévision privée Televen.

Rangel a déclaré que le dilemme actuel qui se présente à la nation se situe entre la démocratie et l'anti-démocratie. « Organiser délibérément le mauvais approvisionnement du pays, manipuler les politiques économiques, jouer avec la monnaie, stimuler l'inflation et soutenir la conspiration avec des discours et des attitudes de provocation trace une ligne qui aboutit à créer le chaos dans le pays », a-t-il souligné en faisant allusion aux actions encouragées par la droite.

Le Gouvernement du Président de la République, Nicolas Maduro, a dénoncé l'existence d'une guerre économique mise en place par la droite qui s'est exprimée par des coupures approvisionnement, de la spéculation et de l'accaparement, entre autres choses.

Pour Range, depuis 1999, avec l'arrivée à la tête de l'Etat du leader de la Révolution Bolivarienne, Hugo Chavez Frias, la pays se trouve confronté à une contradiction : d'un côté, ceux qui ont du mal à accepter les changements politiques et économiques provoqués par le processus socialiste et, de l'autre, ceux qui soutiennent cette transformation.

Ils a souligné que ce sont les premiers qui organisent la détérioration des règles du jeu et le refus de reconnaître l'Etat de droit par un comportement ouvertement antidémocratique.

« Il est impossible d'accepter une contradiction qui tôt ou tard s'achèvera par une crise », a-t-il noté.

Il a rappelé que pendant la quatrième République, « la majorité était condamnée à la misère, et au niveau économique, une politique de cour néo-libérale qui a démantelé l'appareil de production a été menée. »

Avec la Révolution de Chavez, a souligné Rangel, cet état terroriste a été démoli et les Vénézuéliens ont récupéré leurs droits.

AVN 13/10/13

(traduction Françoise Lopez)