Venezuela: LA DROITE ET LES DIPLOMATES ETASUNIENS PREVOYAIENT DE PARALYSER LES ENTREPRISES DE Guayana
Caracas, 9 octobre 2013 AVN – Ce que prévoyaient la droite et les diplomates étasuniens au Venezuela expulsés la semaine dernière comprenait la paralysie du secteur électrique et des entreprises de Guyana, a déclaré le ministre des Industries, Ricardo Menendez.
Interviewé dans le programme Table d'Information, transmis ce mercredi par Venezolana de Television, il a rappelé que les plans de conspiration sont arrivés à la paralyser l'Entreprise Sidérurgique de l'Orénoque Alfredo Maneiro (SIDOR) pendant quelques 22 jours.
« Il n'est pas fortuit qu'ici (entreprises de base) ait été le centre de réunions, qu'ensuite ils sont arrivés à l'expulsion de fonctionnaires de l'ambassade nord-américaine dans notre pays. Ce qu'ils prévoyaient était de paralyser le Système Electrique National et en arriver à la paralysie des entreprises de base de Guayan », a-t-il expliqué.
Le ministre a rappelé le respect du Gouvernement révolutionnaire pour les revendications de la classe ouvrière, ainsi que pour sa dignité.
« Nous parlons de la construction du socialisme, du rôle d'acteur que joue la classe ouvrière dans la construction du socialisme mais, en plus de cela, et des nouveaux codes de valeur qui ont été fondés pour cela, nous parlons du carrefour historique où nous nous trouvons dans le pays », a-t-il souligné.
Il a déclaré, de plus, que le Gouvernement bolivarien a toujours été disposé à écouter et à être attentif aux demandes des travailleurs, à travers des instances comme les tables de travail.
« Ceux qui acceptent une certaine situation conflictuelle appelée par par des facteurs externes au moment de la conjoncture historique qui est la nôtre en tant que pays, est profondément suspect », a ajouté Menendez.
La semaine dernière, le président de la République, Nicolas Maduro, a annoncé l'expulsion de trois fonctionnaires du Gouvernement des Etats-Unis du territoire national pour actes de conspiration et sabotage contre le Venezuela. Kelly Keiderling, Elizabeth Hunderland et David Mutt furent les représentants nord-américains expulsés.
Ces fonctionnaires nord-américains ont eu des réunions avec des secteurs de l'opposition des états d'Amazonas et de Bolivar liés à leurs plans de déstabilisation des entreprises de base de la région et au développement de protestations de rue, de refus de décisions de l'Etat et d'encouragement de rebellions indigènes.
AVN 09/10/13
(traduction Françoise Lopez)