Venezuela : REUNION D'OPPOSANTS AU Pérou POUR PREPARER LE PLAN "PARALYSIE TOTALE"
Caracas, 13 octobre AVN – Le journaliste José Vicente Rangel a indiqué dans son programme « José Vicente Hoy » diffusé ce dimanche, qu'il y a eu récemment une réunion au Pérou de « deux dirigeants importants de l'opposition » vénézuélienne avec deux employés des Etats-Unis et plusieurs cubains résidant dans le pays nord-américain pour coordonner avec des entrepreneurs et des commerçants le plan intitulé « Paralysie totale » contre le Gouvernement National.
Il a signalé qu'un dirigeant de l'opposition vénézuélienne résidant au Pérou a patronné la rencontre. Le journaliste a souligné que ce plan, qui a été dénoncé par l'Exécutif, cherche à accentuer au maximum la pénurie dans le pays pour créer le mécontentement et tirer bénéfice des élections de décembre.
Il a ajouté que les opposants ont planifié une autre réunion dans la ville de Bogota, Colombie, pour mettre au point des plans violents au Venezuela. Rangel a indiqué qu'il est prévu qu'à cette réunion soient présents deux ex gérants de Petroleo de Venezuela (PVSA) et de représentants de l'ex président colombien Alvaro Uribe, comme Sebastian Pinzon et Camilo Conde, qui sont « ceux qui sont chargés de gérer la participation des groupes paramilitaires dans la zone frontalière de La Gabarra et de Puerto Santander. »
De même, le journaliste a signalé dans l'émission transmise par la télévision privée Televen, qu'on a découvert que des mercenaires et des paramilitaires étaient actifs dans l'état d'Apure, dans les plaines vénézuéliennes. « Les recherches datent de quelques semaines », a-t-il affirmé.
Campagne médiatique.
Rangel a aussi fait allusion à la campagne « ouvertement déstabilisatrice » faite par les médias privés.
Il a déclaré qu'au Venezuela, personne n'a l'intention de réduire la liberté d'expression mais qu'au contraire, on a intérêt à la renforcer mais « la manipulation de l'information, utiliser les médias pour déformer l'image du pays et mettre l'accent sur les aspects négatifs, ce n'est pas un délit mais une inacceptable perversion quand cela devient une pratique quotidienne et fait courir un grave risque aux institutions du pays », a-t-il noté.
Il a rappelé que cette politique des entreprises de communication privées, transformées en porte-paroles de la subversion, a conduit il y a 40 ans à la destruction de la démocratie chilienne avec le coup d'Etat contre Salvador Allende et à l'apologie d'une dictature qui a duré 17 ans. Ce fut aussi ce qui provoqua le coup d'Etat d'avril 2002 contre le leader de la Révolution Bolivarienne, Hugo Chavez.
« Liberté d'expression complète mais responsable. Dans le cas contraire, nous creuserons la tombe de la démocratie », a-t-il déclaré.
Il a également rejeté les tentatives de l'opposition pour banaliser les dénonciations de faits qui touchent le fonctionnement démocratique du pays et a signalé qu'avec cela, la droite cherche à éviter les explications et le débat sur les assignations.
AVN 13/10/13
(traduction Françoise Lopez)