Cuba/USA: Obama ESTIME QU'IL FAUT CHANGER LES RELATIONS AMERICANO-CUBAINES

Publié le par cubasifranceprovence

Par Michel Taupin

Barack Obama a appelé vendredi à une mise à jour des politiques envers Cuba à la lumière des récents développements.

"Il est peut-être temps pour les Etats-Unis de modifier les relations qu'ils entretiennent avec Cuba, sous embargo américain depuis plus d'un demi-siècle", a déclaré vendredi le président Barack Obama.

Nous devons être créatifs, nous devons être réfléchis, et nous devons continuer à mettre à jour nos politiques", a-t-il déclaré lors d'une collecte de fonds à Miami, dans l'Etat de la Floride.

"Gardez en tête qu'au moment de la prise de pouvoir de M. Castro, je venais tout juste de naître", a-t-il rappelé. "Alors l'idée que les politiques mises en place en 1961 demeurent efficaces aujourd'hui, à l'ère de l'Internet, de Google et de voyages à travers le monde, n'a plus aucun sens".

Mais il a ajouté :

Une nouvelle génération de responsables politiques aux Etats-Unis et des Américains d'ascendance cubaine sont sans doute les plus à même d'inventer les "nouveaux mécanismes" capables d'apporter le changement sur l'île, a dit le chef d'Etat américain. "Je pense que nous savons tous, qu'en fin de compte, la liberté à Cuba viendra grâce aux militants extraordinaires (...) Mais le Etats-Unis peuvent apporter leur aide", a-t-il encore lancé.

Alors méfiance ! Obama ne sera jamais un ami de Cuba socialiste.

MT

NB : Washington a adopté une attitude hostile envers Cuba suite à la révolution de 1959 menée par Fidel Castro. Les Etats-Unis ont rompu leurs liens diplomatiques avec Cuba en janvier 1961 et ont imposé un embargo économique et commercial dévastateur contre Cuba l'année suivante.

C'est la 22e année d'affilée que l'Assemblée générale de l'ONU adopte une résolution exhortant les Etats-Unis à lever leur embargo contre Cuba.

Lors de son premier mandat, l'administration Obama a allégé les limites sur les envois de fonds et les voyages à Cuba. Le leader cubain Raul Castro s'est également déclaré prêt à s'engager dans un dialogue avec les Etats-Unis, sans conditions préalables. Washington et La Havane ont repris leurs pourparlers de migration bilatérale et explorent la possibilité de réétablir le service de courrier direct, après 50 ans d'interdiction.