LE Venezuela A ETE ESPIONNE PAR LES Etats-Unis
Caracas, 3 novembre AVN – Pendant le gouvernement du commandant Hugo Chavez, le Venezuela a été l'une des cibles de l'espionnage de la part de l'Agence de Sécurité Nationale (NSA) des Etats-Unis, a révélé le journal « The New York Times », en se basant sur des documents dévoilés par l'ex analyste du renseignement, Edward Snowden.
L'objectif de la NSA pour 2007, quand le pays établit une liste de 7 objectifs prioritaires pour l'espionnage dans laquelle figuraient aussi des pays comme la Chine, la corée du Nord, l'Iran, l'Irak et la Russie, était d'éviter que le Venezuela devienne le leader régional et concrétise des politiques qui auraient des conséquences négatives pour les intérêts globaux des Etats-Unis, indique RT.
Selon un membre de la NSA au Texas, l'agence a espionné les communications des hauts fonctionnaires économiques vénézuéliens pour obtenir des avantages politiques. La surveillance s'est centrée sur les relations économiques du Venezuela avec des pays comme la Chine, la Russie et l'Iran.
De même, on a surveillé la stabilité du gouvernement socialiste, « en particulier dans le secteur de l'énergie », ajoute le texte.
Selon le « New York Times », la NSA a aussi espionné les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) et a mis en marche l'Opération Orlandocard, avec laquelle ils ont survolé la Colombie pour localiser les FARC.
On a créé, de plus, un système informatique dénommé « Honeypot » avec lequel on a intercepté plus de 1 000 courriers électroniques qualifiés « d'intérêt potentiel futur ».
Egalement, la NSA a surveillé dans la région les réseaux de trafic de drogues, qu'on suivait depuis la Colombie, l'Equateur, le Panama et la Jamaïque jusqu'au Canada et aux Pays Bas, précise le texte.
Parmi les révélations faites par Snowden, on souligne que « grâce au programme de surveillance connu comme Prism, la NSA peut accéder à des conversations privées tenues sur Facebook, Google, Skype et d'autres services en ligne ».
Glenn Greenwald, chroniqueur au journal britannique « The Guardian », a assuré que quelques 20 000 documents reçus de la part de l'ex employé révèlent l'espionnage des Etats-Unis et des gouvernements alliées.
Le 2 septembre dernier, le journal O'Globo a révélé que la NSA a espionné la présidente brésilienne, Dilma Rousseff, et le président mexicain, Henrique Peña Nieto. Récemment, le journal péruvien La Republica a indiqué que la NSA a espionné 8 citoyens péruviens à cause de leurs liens supposés avec des groupes terroristes et de trafiquants de drogue.
AVN 03/11/13
(traduction Françoise Lopez)