ADIEU A LA FETE MONDIALE DE LA JEUNESSE

• Fin du 18e Festival de la jeunesse et des étudiants

• La prochaine édition est prévue pour 2017

Leticia Martinez, envoyée spéciale

QUITO, Équateur. — Après une semaine de débats, de forums, de séminaires, d’ateliers et de concerts, le rideau est tombé sur le 18e Festival mondial de la jeunesse et des étudiants, réalisé à Quito, avec l’engagement de rester un espace de rassemblement de la jeunesse de gauche, qui dans le monde entier poursuit son combat contre l’impérialisme et en faveur de la paix.

Les près de 300 délégués cubains qui assistaient à l’événement ont vécu des journées intenses, durant lesquelles ils ont pu sentir de près la solidarité qu’éveille la Révolution cubaine. Selon Yuniasky Crespo Baquero, première secrétaire de l’Union des jeunesses communistes (UJC), les Cubains ont participé à plus de 14 ateliers qui avaient pour thème central, la paix, l’emploi des jeunes, les guerres, l’éducation et la santé gratuite, entre autres sujets.

Elian Gonzalez a pris la parole au nom de la délégation cubaine.

Par ailleurs, des livres comme La Gran Estrategia. Estados Unidos vs. América Latina, d’Abel Gonzalez Santamaria, Los cuentos del arañero, une compilation de récits d’Hugo Chavez par les journalistes cubains Orlando Oramas et Jorge Legañoa, la biographie Enemigo, de Raul Capote, et Sospechas y disidencias, du journaliste Iroel Sanchez, ont reçu un accueil très chaleureux de la part du public. Yuniasky Crespo a également signalé « les représentations culturelles des artistes cubains qui ont ressemblé les autres délégations autour de Cuba ».

« Nous avons participé à plusieurs rencontres émouvantes de solidarité. Partout où l’un de nos jeunes se présentait, la Révolution recevait des marques de soutien. On nous transmettait des témoignages de solidarité, surtout en faveur des Cinq et contre le blocus », a-t-elle déclaré.

Selon la responsable de la délégation cubaine, Cuba reste un phare pour les peuples du monde. « Nous avons apporté à Quito le message que Cuba, engagée dans la mise à jour de son modèle économique et social, continue d’être un processus viable, et plein d’espérances. »

Elle a souligné l’importance d’avoir débattu à ce Festival de sujets concernant notre région, comme l’intégration latino-américaine, la création de la Communauté des États latino-américains et caribéens (CELAC) et l’Alternative bolivarienne pour les peuples de Notre Amérique (ALBA), précisant que les jeunes ont également défendu les causes du Moyen Orient, une région qui souffre des attaques répétées de l’impérialisme, et elle a cité comme exemple la Syrie, La Libye et la Palestine.

Pour conclure, elle a exprimé ses remerciements envers la Révolution citoyenne de l’Équateur pour l’accueil réservé à la délégation cubaine. Cette rencontre, a-t-elle ajouté, a permis de montrer aux jeunes du monde entier ce qui se passe dans ce pays, un autre exemple de la lutte latino-américaine pour son émancipation et sa souveraineté. « Nous avons pu avoir la confirmation de la force de ce processus à travers ses principaux dirigeants : le président Rafael Correa, le ministre des Affaires étrangères Ricardo Patiño et Gabriela Rivadeneira, la présidente de l’Assemblée nationale, qui se sont intéressés de très près au Festival ».

« Nous avons eu des échanges avec plusieurs pays : onze ministres de la Jeunesse étaient présents, et plus de 43 secrétaires de mouvements des jeunesses communistes, ce qui indique que la gauche gouvernementale est en train de se positionner dans un groupe important de pays d’Amérique », a-t-elle conclu.