PARTICIPATION ACTIVE DU Venezuela AUX DEBATS DE L'UNCTAD SUR L'ASSISTANCE AU PEUPLE PALESTINIEN
La Délégation vénézuélienne a participé activement aux débats sur l'assistance au peuple palestinien qui ont eu lieu lors de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (UNCTAD), en 2013. Elle a réitéré sa ferme position de dénonciation face à l'évidente précarité de la structure économique palestinienne, conditionnée par les facteurs politiques qui ont bloqué et attaqué ses aspirations légitimes et humaines au développement, ce qui se reflète dans l'indice élevé de chômage, l'inflation, les bas salaires. Et tout cela comme conséquences directes de l'occupation et de la prolifération des colonies d'Israël en territoire palestinien qui rendent très difficile de surmonter la pauvreté et impossible tout développement.
Le Venezuela a exprimé sa préoccupation pour la chute de la croissance du produit intérieur brut (PIB) et l'augmentation des indices de pauvreté et de chômage du peuple palestinien pendant l'année 2012. Il regrette l'aggravation de la crise fiscale due à la diminution des courants habituels d'aide extérieure et au prélèvement de leurs recettes de la part d'Israël, la Puissance d'Occupation.
La Délégation vénézuélienne a élevé la voix pour dénoncer le fait que l'élite politico-militaire d'Israël continuent à violer les droits de l'homme du peuple palestinien. Elle a rejeté énergiquement la construction de colonies et du mur de séparation, l'assassinat de civils, y compris de manifestants désarmés , l'imposition d'un blocus à la Bande de Gaza, l'établissement de centaines de points de contrôle sur la Rive Occidentale, la rétention des recettes fiscales palestiniennes et les mesures mises en œuvre par la Puissance d'Occupation pour isoler Jérusalem Est avec lesquelles elle prétend modifier son caractère historique.
En référence aux estimations contenues dans le Rapport présenté lors des débats, la Délégation vénézuélienne a souligné que le volume des biens issus de la contrebande représente entre 5% et 35% des importations provenant d'Israël, cela étant dû à la carence de contrôles aux frontières et à l'absence de contrôle de l'Autorité Palestinienne sur les zones B et C. Elle a appelé à ce que les recommandations exprimées dans ce Rapport soient prises en compte, en particulier celles destinées à freiner les pertes fiscales. Elle a souligné la nécessité de garantir l'indépendance fiscale de la Palestine et l'établissement des conditions nécessaires à une transformation structurelle souveraine de sa politique économique.
L'occasion a été propice à souligner le fait que l'Etat vénézuélien a souscrit de nombreux accords de coopération avec l'Etat Palestinien, le dernier de ceux-ci ayant pour but d'apporter un soutien énergétique à son peuple héroïque. Notre Délégation a mentionné l'importance qu'il y a à continuer à générer un financement extra-budgétaire dans le but de soutenir les efforts tendant à établir un Etat Palestinien libre et indépendant, en accomplissement du mandat qui nous a été donné à Doha.
Mission-Venezuela (ONU/Genève)
(traduction Françoise Lopez)