Cuba: LA DERNIERE DES SBIRES DE Washington: LES ROIS MAGES SE FONT "DISSIDENTS"
par Volker Hermsdorf (Cubainformación)
Ce qu'on appelle la « dissidence » cubaine continue sa campagne sale de discrédit du gouvernement du pays socialiste en utilisant des mineurs. Le 8 janvier, les groupes « Union Patriotique de cuba (UNPACU) et les « Dames en Blanc », deux groupes financés par des agences du Gouvernement des Etats-Unis annonçaient la poursuite, pendant toute l'année 2014, de ses campagnes de distribution de jouets commencées dans les jours précédant la fête des Rois Mages. La campagne a une intention politique déclarée : faire passer ces groupes liés à Washington pour des bienfaiteurs des enfants de Cuba qui ont un accès limité aux jouets modernes.
Ces derniers jours, les dits groupes ont distribué des jouets dans divers endroits du pays. Certains médias des Etats-Unis qui leur servent de couverture de propagande ont dénoncé le fait que la politique cubaine a confisqué une partie des jouets en question. En effet, le 2 janvier, a saisi des ordinateurs, des téléphones portables et de l'argent en liquide introduits illégalement dans le pays. Les jouets ont été acquis – selon ce qu'a reconnu le « dissident » Guillermo Fariñas lui-même, un des chefs de l'initiative – avec des fonds provenant de la Fondation Nationale Cubano-Américaine (FNCA), organisation terroriste de Miami qui a financé pendant les années 90 plusieurs attentats contre des hôtels de l'Ile perpétrés par le criminel Luis Posada Carrilès.
En soutein à la nouvelle campagne de l'UNPACU et des Dames en Blanc, Marti Noticias, site internet financé par le Gouvernement des Etats-Unis publiait un article de la blogueuse Yoani Sanchez avec une photo sur laquelle on voyait une petite fille à moitié nue jouant avec une poupée cassée sans bras. On ne peut nier l'intention infâme.
Presque en même temps, le 9 janvier, le journal « El Nuevo Herald » de Miami publiait une information quelque peu choquante sur l'abus dont sont victimes des enfants dans le sud de la Floride. Selon le texte, une jeune fille de 13 ans devait se présenter comme danseuse exotique sous le nom de Peaches au Club Madonna, un club de nu intégral à Miami Beach. La mineure avait été sous l'effet de la marijuana et de l'alcool et avait été menacée avec un AK 47 et un pistolet de calibre 40, indiquait le journal. Yoani Sanchez croit-elle réellement que les enfants, aux Etats-Unis, ont une vie meilleure qu'à Cuba ?
Si des « dissidents » comme la Dame en Blanc Berta Soler se préoccupent réellement de l'enfance à Cuba, pourquoi a-t-elle exigé des représentants du Gouvernement des Etats-Unis, lors de sa récente visite, qu'ils maintiennent le blocus des Etats-Unis contre Cuba à cause duquel on refuse à des enfants gravement malades certains médicaments ?
Grâce à la Révolution que Berta Soler, Yoani Sanchez et Guillermo Fariñas haïssent de manière aussi irrationnelle, les enfants de l'Ile ont accès à des garderies, des écoles, des universités, des installations sportives et des endroits pour s'amuser et vivent dans un état où la santé et la sécurité des enfants sont une priorité supérieure. L'UNICEF et beaucoup d'autres organisations internationales l'ont confirmé dans chacun de leurs rapports annuels.
Pourquoi le prix des jouets dans ce qu'on appelle « shopping » à Cuba est-il pour les « dissidents » et les grands médias privés un thème plus important que l'extrême pauvreté et l'absence de droits des enfants en Europe, aux Etats-Unis et dans les pays capitalistes d'Amérique Latine ? En Espagne, 26,7% des mineurs de moins de 16 ans vivent sous le seuil de pauvreté. En Allemagne, le pays le plus riche de l'Union Européenne, selon l'UNICEF, 1 million d'enfants souffrent également de la pauvreté. L'UNICEF comparait, en 2012, les niveaux de pauvreté de l'enfance dans 35 pays industrialisés. Les Etats-Unis se situait à l'avant-dernier rang, après la Roumanie. De véritables pays « modèles » pour la « dissidence » cubaine.
Naturellement, les enfants ont besoin, avec la santé, l'éducation, la nourriture et la sécurité, également de jouets. Mais si le prix des jouets dans les « shopping » est le problème majeur à Cuba, il est évident que la situation des mineurs dans ce pays est bien meilleure que dans beaucoup de pays qui se présentent comme « développés ». Et c'est certain, à Cuba, l'enfance est un privilège.
traduction Françoise Lopez)