Cuba: LA PRESSE NE DOIT PAS AVOIR LA MAIN QUI TREMBLE
María del Carmen Ramón s’entretient avec le président de l’UPEC (Union des Journalistes de Cuba)
Dans un entretien exclusif accordé à Cubahora, (Cuba aujourd’hui) le président de l’UPEC, Antonio Moltó, s’exprime sur son parcours professionnel, les défis que doit affronter l’organisation qu’il préside et l’avenir du journalisme cubain…
Le nouveau président de l’Union des Journalistes de Cuba est un être incroyable et un journaliste critique et débordant. Lorsqu’il était jeune, il rêvait de survoler les nuages en pilotant des avions comme l’écrivain français Antoine de Saint Exupéry, mais il a consacré sa vie à croire aux idées que le Petit Prince aimait répéter et c’est pourquoi, aujourd’hui, il se passionne pour cet « essentiel (qui) est invisible pour les yeux ».
Comme José Martí, il croit à l’utilité de la vertu et c’est pourquoi il répète à tout instant qu’il s’amuse en travaillant et qu’en tant que journaliste il se sent comme un joueur de base-ball, membre de l’équipe nationale de Cuba, dont la mission est d’être le représentant de tout un pays.
« Personne ne ressemble davantage à un médecin, à un instituteur qu’un journaliste parce que ce que tu fais, tu ne le fais pas pour toi. Tu rapportes les histoires des autres et tu en éprouves de la passion ou de la peine. C’est un immense bonheur que celui d’aller au-devant des autres, de ressentir leur enthousiasme et leur découragement, leurs espoirs et leurs frustrations, et d’accompagner cela avec ton récit pour leur redonner espoir, pas pour qu’ils s’enfoncent dans leur propre malheur. »
Cinq fois père et grand-père d’une petite-fille qui lui vole des heures de sommeil, Antonio Moltó Martorell se définit comme un homme très imaginatif, qui a toujours été accompagné par des rêves. Pas une station de radio, pas un studio de télévision, pas un journal, pas une station locale de télévision dans tout le pays où il n’ait pas partagé une partie de son temps avec les journalistes. « Ce qui m’intéresse par-dessus tout c’est d’être là ou je peux être utile, là où je peux aider à faire advenir un changement » nous confesse-t-il, presque en débutant cet entretien.
Lauréat du « Prix National de Journalisme “José Martí” », Moltó a fait une longue carrière dans des stations de radio comme CMKC et Radio Rebelde. Nombreux sont ceux qui le connaissent de près par son travail en tant que directeur de l’émission de radio « En faisant de la radio », en tant que fondateur et journaliste de l’espace de journalisme d’opinion « Pour parler clair » ou bien, jusqu'à une date toute récente, en tant que directeur de l’Institut International de Journalisme « José Martí ». À l’issue du IXº Congrès de l’UPEC, il a été élu président de cette organisation. Nombreux sont les défis que doivent relever les journalistes, les responsables d’émission et les diverses instances de la société dans leur volonté de mettre en pratique les décisions adoptées lors de ce congrès. Pour Moltó, le défi est énorme : « Les médias savent ce qu’ils doivent faire, donc qu’ils n’attendent plus aucun top de départ parce que ce top a déjà été donné ».
Cubahora s’est entretenu avec ce professionnel à propos de la situation du journalisme à Cuba, sur comment le perfectionner, sur les problèmes qui devront être résolus dans ce secteur en plus de la nécessité d’une loi sur la communication, sur les défis qu’il faudra relever après le Congrès.
COMMENT UN PILOTE D’AVIATION DEVIENT-IL JOURNALISTE ?
Cette histoire d’être pilote fait partie des premières années de la Révolution. J’étais adhérent de l’Association des Jeunes Rebelles. J’étais un tout jeune milicien. Fidel se rend à Santiago de Cuba et réunit tous les miliciens de la province sur la piste de l’aérodrome. Là, perché sur une estrade, Fidel s’adresse à nous tous et nous explique quel allait être le proche avenir, que la Révolution avait le devoir de se défendre parce qu’elle pouvait être attaquée à tout moment. Le Commandant en Chef appelait des ouvriers et des paysans à constituer une force armée capable de connaître et de bien assimiler les nouvelles technologies, et cela avec une profonde vision du futur. C’était là comme la réalisation de tous les rêves d’une jeunesse qui avait encore du duvet sur les joues. Moi, j’ai choisi d’être pilote, peut-être parce que je passais des journées entières à jouer avec un petit avion en carton et à rêver de le piloter et de voler. Toujours, je me suis vu comme curieux de tout, mais depuis les hauteurs du vol et de l’imagination. J’ai été sélectionné et je suis allé à La Havane pour partir, comme boursier, en Chine ou en Tchécoslovaquie ; mais, malheureusement, mon père est décédé des suites d’un accident. J’étais le seul garçon de la famille ; je n’ai pas voulu laisser ma mère seule et je suis resté à Santiago.
C’est là que je me suis engagé dans ce qui est devenu ma première expérience de contact avec la diversité de tous les publics : la constitution des Comités de Défense de la Révolution (CDR). Ce fut une belle époque. Nous sortions dans les rues chanter notre hymne en nous nous sentions parfaitement en accord avec nous-mêmes, pleinement réalisés grâce à la liberté conquise, la fin d’un régime ignominieux, sanguinaire, et le commencement d’une nouvelle vie.
Soudain, je me suis retrouvé tellement engagé que je suis devenu le coordinateur fondateur des CDR sur tout le territoire. C’est cette école-là qui, jamais, ne m’a fait oublier la mission du journalisme. C’est là que j’ai appris que le cœur de la nouvelle bat au sein du peuple, dans ses histoires. L’histoire n’est pas faite par les institutions ; les institutions naissent pour servir et pour faire belles ces histoires ; les institutions, c’est comme la salle pour une fête, mais la fête, c’est le peuple qui la fait. On est extrêmement surpris, par les temps qui courent, de constater qu’il y a des fonctionnaires, dans les institutions, qui croient qu’ils tiennent Dieu par la barbichette.
J’ai travaillé dans les CDR jusqu’au jour où, à cause d’un manque de cadres à la radio de la province de Oriente, le Parti m’a demandé d’accepter de faire de la radio. Je ne connaissais rien au journalisme et ils m’ont nommé directeur des informations. J’ai commencé à CMKC qui s’est appelé par la suite Radio Révolution ; là, j’ai senti que j’étais dans l’avion de mes rêves, mais avec des moteurs extrêmement puissants parce que la radio c’est fabuleux. Il m’arrive de penser qu’Internet s’en est inspiré à cause de cette merveilleuse possibilité qui vous permet d’atteindre n’importe quel endroit du monde. Vous êtes le président de l’UPEC en exercice : quels sont les défis principaux que vous allez devoir affronter ? Comment rêvez-vous l’UPEC et le journalisme cubain ?
Je jure que jamais je n’avais imaginé que je serais élu président de l’UPEC, mais cela ne veut pas dire que je ne doive pas assumer l’énorme responsabilité de cette tâche avec cet attrait qu’il y a énormément de gens qui sont prêts à collaborer. La preuve en est ce congrès qui vient d’avoir lieu et la profondeur de la réflexion de nombreux collègues, leur honnêteté, leur courage. Ce congrès a été comme une réunion de famille où on fait le tour des problèmes graves qui se posent, mais ces problèmes ont été abordés sans animosité, sans agresser autrui et cela a été un dialogue très bien conduit. La direction politique du pays a été très claire ; elle a eu une position très objective ; jamais elle ne nous a encouragés avec de faux arguments, mais nous sommes pleins d’espoir ; moi, je me sens habité par un tas de rêves, comme toujours. Lorsque je me lève et que je m’apprête à poser les pieds à terre, j’ai déjà une idée en tête. Mes meilleurs moments de créativité ça a été durant « La Période Spéciale ». Je prenais un bus à La Havane, mais, moi, je n’étais pas dans ce bus, j’étais ailleurs, avec mes rêves dans la tête, en train de penser à ce qu’allait être ma journée.
C’EST AINSI QUE J’IMAGINE L’UPEC
J’imagine l’UPEC comme une institution fidèle à ses principes fondamentaux, une organisation qui promeut l’unité, la cohésion, qui respecte la diversité, qui stimule le développement et la création professionnelle, qui ne néglige pas les problèmes essentiels de la spiritualité humaine : le repos, la pause, la récompense, la reconnaissance, la réprimande, mais la réprimande aimable, non pas celle qui laisse une cicatrice dans le cœur. Une UPEC qui ne perd jamais le sens des réalités du pays dans lequel nous vivons, une UPEC qui pense à Cuba, qui se projette depuis le journalisme pour soutenir la recherche des aspirations que nous avons, nous, les Cubains.
Il y a de grands dangers dans une société comme la nôtre dans laquelle existent encore, dans notre ADN, des aspects en rapport avec le consumérisme, la vanité, l’envie, la voie facile. C’est un antagonisme fort entre cet anti-courage et le courage et, parfois, lorsque vous laissez seul l’anti-courage et que vous n’avez pas recours à l’amplificateur nécessaire pour faire appel au courage, le premier peut être plus fort que ce dernier. Je crois que nous ne pouvons pas ignorer ce problème. Nous devons être comme le médecin, le plus possible préoccupés par la santé de notre peuple, par la santé de la communication comprise au sens le plus large.
Nous avons le devoir de contribuer fortement à la conception d’un modèle de presse du socialisme, et les contours de ce modèle ne sont pas écrits ; il y a des notes, des bribes, des thèses, mais ce modèle n’est nullement défini. Il n’a pas été établi dans les pays de l’Europe de l’Est pas plus que chez nous. Nous parlons d’un modèle qui prenne en compte le développement vertigineux des nouvelles technologies dans le domaine de la communication, les besoins de communication que ressentent tous les êtres humains, l’incidence des problèmes matériels sur la vie quotidienne des citoyens.
Ce sont là des problèmes qui concernent notre société tout entière, tout notre système gouvernemental, qui ont un lien avec la participation publique et citoyenne pour le contrôle des organes gouvernementaux, du Parti, de la presse. Notre organisation ne peut pas être une huître ; elle ne peut pas être un espace clos et blindé qui s’isole de cette réalité du pays ; elle ne peut pas se laisser contaminer par les courants agonisants perceptibles dans certains secteurs. L’UPEC doit être l’espace permanent des forums, des dialogues, de l’échange, de l’ouverture, le lieu où on ouvre, sans préjugés, l’espace aux talents nouveaux, le lieu où, si un jeune débarque dans un centre de rédaction et s’il est porteur d’une idée sur comment venir à bout d’un processus négatif en cours, il faut que ce jeune soit reconnu et il faut lui donner une responsabilité.
LA PRESSE, LES JOURNALISTES ET LEUR UPEC ONT LE DEVOIR DE S’ABREUVER À LA RÉALITÉ
Nous parlons d’une relation harmonieuse, dialectique, mais qui n’escamote pas la confrontation sur les problèmes qui se posent au journalisme et à la communication. Je crois que la presse, les journalistes et leur UPEC doivent s’abreuver en permanence à cette réalité, l’observer, la mettre à l’étude, la soumettre au tamis de l’exposé scientifique des problèmes. Tout professionnel investi d’une responsabilité nationale et qui aura lu ou entendu ce qu’a dit Rosa Miriam Elizalde, ou bien qui aura pris connaissance des « 7 thèses sur le journalisme » de Raúl Garcés doit se dire : à partir de demain, mon destin va être différent.
À ce jour et jusqu’en 2014, il y a 864 jeunes inscrits dans les écoles de journalisme du pays. C’est là une injection pour le secteur de la presse. Moi, jamais je n’avais imaginé que cela pourrait arriver un jour et que ces jeunes trouveraient un espace où ils pourraient se réaliser en tant que professionnels. Des problèmes ? Si nous négligeons le manque de professionnalisme dans la presse et l’incompétence de quelques cadres, on ne peut pas dire que le journalisme cubain est de mauvaise qualité parce que les journalistes sont incultes et mal formés ; jamais nous n’avons eu un taux aussi élevé de diplômés de troisième cycle dans ce secteur, ni autant de professeurs faisant un travail de tutorat ni autant d’instructeurs sur les lieux où les étudiants font leurs stages pratiques.
Le secteur connaît une situation matérielle très difficile et, au milieu de si nombreuses difficultés, les médias ne périclitent pas et ne transmettent pas à la population le désespoir, le découragement ; ils ne disent pas davantage le mensonge. Nous avons dû faire face, par le passé, à des énormités et à des sottises et ce sera un long processus que celui de faire comprendre que la communication est un bien public, de faire comprendre ce qu’est la démocratie horizontale, pas seulement verticale, une démocratie où la diversité aura son espace et sera respectée, où la diversité erronée deviendra source d’argumentations et alimentera le supplément d’explications, mais ne sera pas enterrée.
LA PRESSE DOIT FAIRE DU JOURNALISME.
Dans son intervention devant le Congès de l’UPEC, le journaliste Raúl Garcés faisait référence à un des sujets les plus débattus au sein de la profession : l’exigence d’une loi sur la communication ; mais il attirait l’attention sur le fait que celle-ci, par elle-même, ne résoudrait pas tous les problèmes de la presse. Que peuvent faire la presse et les journalistes pour lutter, par exemple, contre des problèmes tels que le goût du secret ? Comment garantir l’utilité d’une loi sur la communication ?
La presse doit faire du journalisme, remplir l’ABC de la communication et pour cela il faut la contribution de plusieurs acteurs sociaux. La presse doit être obstinée dans ce projet ; la seule façon de communiquer c’est de dire les choses.
Le premier appel s’adresse aux journalistes qui doivent résoudre des problèmes qui n’ont rien à voir avec les sources ni avec d’autres facteurs, mais qui se rapportent à l’élaboration d’un projet, aux langages pratiqués qui en sont restés à un niveau obsolète. Quel va être le discours de notre presse ? Le discours cultivé, profond, mais en même temps attrayant.
Tout cela il nous faut le définir et ce travail de la construction de la communication n’est pas seulement entre les mains des journalistes ; il faut qu’il y ait une construction accélérée et ces processus s’accélèrent à condition d’être rigoureux et exigeants. Je suis de ceux qui croient que le dépassement est facteur de changement, mais je ne crois pas que le journalisme cubain va trouver sa solution en formant plus et mieux les individus, ce n’est là qu’une partie du problème.
Je crois aussi que la loi sur la communication ne résoudra pas tous les problèmes. En ce moment, nous avons à notre disposition les directives du Bureau Politique ainsi que les possibilités que nous octroie notre Constitution. Alors il faut nous interroger : pourquoi avons-nous toutes ces difficultés ? C’est un sujet profondément culturel et c’est seulement à partir de la culture, en libérant cet espace de l’ignorance qui ne comprend pas le rôle ni le niveau de la communication, de l’arrogance et d’une vision erronée de ce que doit être le pouvoir, que nous pourrons trouver la solution.
L’ÉCOLE SE TROUVE DANS LES MÉDIAS.
L’école se trouve dans le fait que les médias qui savent ce qu’ils ont à faire n’attendent pas un autre top de départ parce que le top de départ a déjà été donné. Je connais des médias qui ont à peine assez de moyens, mais qui obtiennent une plus grande participation dans les réseaux sociaux, par exemple, que les médias nationaux. Au-delà des ressources nécessaires, il faut que cela soit accompagné par un effort permanent pour qu’il n’y ait pas un divorce entre le programme d’action national et les espaces de communication.
Dans le cas de notre pays, une loi sur la communication — et non une loi sur la presse — s’avère beaucoup plus adaptée au domaine qu’il nous faut couvrir et atteindre. Nous racontons les histoires sur des acteurs sociaux qui sont ceux qui déterminent l’existence de la nation et la matérialisation du projet politique national. Ce congrès a confirmé que nous avons la volonté, les compétences pour le comprendre et l’aborder avec un sens des responsabilités, mais la presse toute seule ne peut venir à bout de ce problème. Nous avons besoin, aujourd’hui, d’une presse qui conseille, qui aide, qui éduque et qui nous rende la vie plus agréable aussi, mais il nous faut en même temps un système qui complète tout cela. Vous ne faîtes rien avec un bon journal télévisé à 8 h du soir si ensuite arrive une télénovela qui n’a aucun rapport avec ce que vous vivez. Le problème nous renvoie au culturel, aux institutions du service public de communication, au fait qu’il faut que la révision concerne l’ensemble.
Il reste encore beaucoup de déficiences à surmonter parce que beaucoup de nos routines productives oublient l’impact des réseaux sociaux et parce que l’on donne la priorité, surtout en ce qui concerne le journal, à la version papier par dessus la version digitale qui, elle, travaille en temps réel. Aujourd’hui, il s’agit de combler les vides d’ignorance et de méconnaissance qui, en ce qui concerne le réseau des institutions nationales, ont des répercussions sur la presse et la société.
Aucun fonctionnaire n’est propriétaire d’aucune institution, par conséquent vous n’êtes propriétaire d’aucune information. Donc, le secret n’existe pas. Cela est dit dans des résolutions du Bureau Politique qui ne sont pas respectées. Va-t-on les respecter demain ? Plus tard ? C’est un processus et au sein de ce processus nous, les journalistes, nous devons avoir la volonté de faire du journalisme.
LA PRESSE DOIT ÊTRE UN ESPACE DE RÉFLEXION, MAIS ELLE DOIT AUSSI ENCHANTER
Vous aimez le journalisme que l’on appelle dérangeant, celui que vous avez pratiqué dans des programmes comme « Parlons clair ». Quelle importance donnez-vous à ce journalisme-là à l’intérieur du journalisme auquel vous aspirez ?
La presse doit être un espace de réflexion, mais elle doit être aussi un espace pour l’enchantement, le lieu où vous pourrez voir, à la télévision, le vendeur de fritas* du coin de votre rue parce que vous l’avez interviewé et que ce ne soit pas une avalanche d’interviews d’artistes qui viennent raconter leur dernier voyage. J’aimerais voir davantage de simples gens donner leur opinion. Je défends beaucoup l’espace de la critique, mais tout à sa juste mesure. Si Radio Rebelde n’a pas son feuilleton et si tu tiens ce discours d’opinion critique toute la nuit l’auditeur s’obstine parce qu’il y a d’autres besoins. Mais quand l’analyse critique de la réalité vient à manquer, alors, on s’éloigne de plus en plus de la vie et on perd le sens de ce qui est utile.
Nous n’avons pas le droit d’avoir la main qui tremble lorsque nous exposons un problème qui est en train de nuire à notre pays parce que lorsqu’on cache quelque chose on prolonge le temps nécessaire à la résolution de ce problème. Il faut savoir respecter un certain équilibre pour reconnaître, par exemple, qu’une équipe d’ouvriers du bâtiment a fini un chantier dans les délais impartis et pour la châtier lorsqu’elle a volé des matériaux. La presse doit faire sienne cette rigueur en tant qu’elle est la voix du peuple et du Parti.
espèce de hamburger typiquement cubain
Source : Cubahora 11 janvier 2014 Extrait de CubaPeriodistas.cu
Traduction Manuel Colinas