L'UNASUR SE REUNIRA AU Chili POUR ABORDER LES VIOLENCES FASCISTES AU Venezuela
Caracas, 7 mars AVN – Les chanceliers de l'Union des Nations Sud-Américaines (UNASUR) se réuniront le 12 mars prochain au Chili pour traiter le thème de la situation au Venezuela victime d'attaques fascistes, a indiqué le chancelier vénézuélien, Elias Jaua.
« Dans la soirée d'hier, nous avons reçu l'information de la Présidence tournante de notre Union des Nations Sud-Américaines (exercée par le Suriname) qu'il y avait un consensus pour que la réunion des chanceliers de l'UNASUR ait lieu à Santiago du chili le £12 mars prochain », a précisé Jaua dans une conversation téléphonique avec Telesur.
Le chancelier a informé que lors de cette rencontre, le Venezuela exposera ce qui se passe dans le pays où la violence fasciste a fait plus de 20 morts et des centaines de blessés depuis le 12 février dernier.
Lors de cette rencontre, « on analysera les causes et es conséquences de cette nouvelle agression contre la démocratie vénézuélienne, la paix et la famille vénézuélienne. »
« Certainement en sortira une déclaration, nous sommes disposés à travailler conjointement avec l'UNASUR à un meilleur approfondissement du dialogue entre les Vénézuéliens, à partir des Vénézuéliens, pour atteindre la stabilité politique et éradiquer définitivement la menace que représentent ces groupes violents qui, de temps en temps, s'en prennent aux institutions démocratiques du Venezuela et aux valeurs démocratiques de la région sud-américaine », a-t-il déclaré.
Le gouvernement vénézuélien a demandé que soit traité au sein de l'UNASUR le thème de la situation au Venezuela, où des groupes d'extrême droite ont provoqué des violences et la mort de plus de 20 personnes.
Ce jeudi, dans une rencontre avec le dignitaire du Suriname Désiré Bouterse, le Chef de l'Etat vénézuélien, Nicolas Maduro, a renouvelé la demande de disctuer la situation du pays dans cet organisme régional.
Le président a indiqué que le Venezuela souhaite exposer au Conseil Présidentiel de l'UNASUR les circonstances des attaques violentes « de la part de petits groupes qui ont essayé de fragiliser la vie sociale et d'imposer une situation politique que notre pays va surmonter avec beaucoup de conscience parce que le Venezuela est un pays qui aime la paix. »
AVN 07/03/2014
(traduction Françoise Lopez)