Venezuela: IL N'YA PAS DE PLACE EN Amérique Latine POUR LE RENVERSEMENT DES GOUVERNEMENTS
Caracas, 9 mars AVN – Le chancelier de la République, Elias Jaua, a qualifié de positive la tournée internationale qu'il a faite il y a quelques jours et au cours de laquelle il a dénoncé l'agression fasciste au Venezuela qui cherche à renverser le président Nicolas Maduro.
Dans une entrevue avec José Vicennale Rangel sur Televen, Jaua a rappelé qu'il est allé dans les pays du Marché Commun du Sud (MERCOSUR), au Suriname, qui exerce actuellement la présidence tournante de l'Union Des Nations Sud-Américaines (UNASUR) ainsi qu'au siège des Nations Unies (ONU) à Genève, en particulier devant le Conseil des Droits de l'Homme de cet organisme international.
Devant ces organismes, le ministre vénézuélien a informé sur « la situation de l'agression contre les institutions démocratiques et la paix au Venezuela. »
Le chancelier a signalé qu'aussi bien dans les pays du MERCOSUR que dans ceux de l'UNASUR, il a rencontré « beaucoup de compréhension à propos de ce qui est en train de se passer et du fait que c'est la répétition du schéma d'agression contre les institutions démocratiques vénézuéliennes qui s'est manifesté périodiquement pendant 15 ans ». Ceux-ci lui ont manifesté « la pleine conviction de tous les gouvernements qu'en Amérique Latine, il n'y a pas de place pour le renversement violent des gouvernements. »
« L'agression contre la démocratie, dans un pays comme celle dont souffre e Venezuela, est une agression contre toute la région », a-t-il déclaré.
Devant l'UNASUR, le Venezuela a demandé une réunion pour faire connaître les détails de la violence fasciste dans le pays. Conséquence de cette demande, une réunion des chanceliers du bloc régional aura ieu le 12 mars prochain à Santiago du Chili, le lendemain de l'investiture de la présidente élue de ce pays, Michelle Bachelet.
Jaua a signalé que le Venezuela a décidé de venir devant le Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU « à cause de la gravité de la campagne de déformations et de mensonges à propos de la situation au Venezuela. »
« Cette campagne bien articulée, de mensonges, de demi-vérités, d'informations sorties de leur contexte, a un impact particulier dans les organismes de Droits de l'Homme dans lesquels nous sommes engagés », a-t-il ajouté.
Il a précisé que devant les 47 membres de ce Conseil, il a fait la différence entre les protestations pacifiques et les agressions de groupes violents dans le pays.
« Nous prenons en considération les protestations pacifiques, sociales ou politiques comme un outil de démocratie mais quand nous sommes devant une situation de blocus violents, d'agressions contre des personnes, d'assassinats, nous affrontons une situation de violence planifiée face à laquelle l'Etat est obligé de rétablir l'ordre avec un usage légal et proportionné de la force. »
Jaua a indiqué que l'information donnée par le Gouvernement vénézuélien a été bien accueillie devant cette entité de l'ONU et a reçu le plein soutien des ambassadeurs, des chanceliers des divers endroits du monde présents à la réunion plénière.
En plus de parler devant l'assemblée plénière, Jaua a rencontré la haute commissaire aux Droits de l'Homme de l'ONU, Navy Pillay, et le secrétaire de l'organisme international, Ban Ki Moon.
AVN 09/03/2014
(traduction Françoise Lopez)