Venezuela: John Kerry DEMANDE A Maduro "D'ARRETER LA CAMPAGNE DE TERRUER" !!!...!!
Le secrétaire d'Etat des Etats-Unis, John Kerry, a assuré hier que son pays continue ses efforts diplomatiques pour arriver à ce que le président du Venezuela, Nicolas Maduro « arrête la campagne de terreur contre son propre peuple. »
« Nous sommes impliqués dans (des actions) pour essayer de trouver une façon pour obtenir que le gouvernement de Nicolas Maduro dialogue avec ses citoyens, qu'il arrête cette campagne de terreur contre son propre peuple et qu'il respecte les droits de l'homme », a déclaré Kerry dans une audience devant le Comité des Sujets Extérieurs de la Chambre des Représentants.
Le chef de la diplomatie étasunienne a appelé instamment l'Organisation des Etats Américains (OEA) et les pays voisins et alliés de la nation caribéenne à « se concentrer de façon appropriée au Venezuela pour qu'il rende des comptes », selon ce que rapporte l'agence de presse EFE.
Les déclarations de Kerry surviennent le lendemain du jour où les chanceliers de l'UNASUR ont décidé, à la demande de Maduro, de former une commission spéciale pour « accompagner, soutenir et conseiller le dialogue politique large et constructif » dans le processus de conférence Nationale de Paix ouvert par le président vénézuélien.
Les chanceliers ont émis, lors d'une réunion extraordinaire à Santiago du Chili, un long document de soutien aux efforts du gouvernement de Caracas pour pacifier le pays, en plus de réaffirmer la préoccupation du bloc « devant toute menace envers l'indépendance et la souveraineté » du Venezuela.
Cependant, Kerry a du sortir des clous à cause de la pression du Congrès étasunien sur des actions plus concrètes au Venezuela bien que le vice-président Joseph Biden n'ait pas été en marge de la volonté des gouvernements de la région même s'il a maintenu des réunions avec plusieurs de leurs leaders hier au Chili où il a assisté à l'intvestiture de la présidente Michelle Bachelet.
« Nous sommes impliqués dans (des actions) pour essayer de trouver une façon pour obtenir que le gouvernement de Nicolas Maduro dialogue avec ses citoyens. »
La légiste républicaine Ilena Ros-Lehtinen a envoyé cette semaine une lettre au président Barack Obama à qui elle demande des sanctions contre les fonctionnaires vénézuéliens en considérant que « exprimer une préoccupation n'est pas suffisant » devant la situation au Venezuela où depuis plus d'un mois, les protestations contre le gouvernement ont fait 28 morts et 365 blessés, selon des données du gouvernement de Caracas.
Les sénateurs démocrates Robert Menendez et Bill Nelson et le républicain Marco Rubio ont présenté aujourd'hui un projet de loi pour que Washington impose des sanctions directes au Venezuela comme le gel des actifs de personnes impliquées dans la répression des protestations et la révocation de visas à des individus d'une liste proposée par les législateurs.
Le projet prévoit une aide de 15 millions de dollars pour la défense des droits de l'homme au Venezuela, la protection des médias de communication indépendants et le renforcement de la société civile pour défendre les valeurs démocratiques.
« Nous sommes prêts, s'il le faut, à invoquer la Charte Démocratique Interaméricaine à l'OEA et à nous impliquer sérieusement avec des sanctions », a indiqué Kerry dans une autre audience au Comité du Budget de la chambre basse.
Cependant, il a averti que l'économie au Venezuela « est encore assez fragile » et les sanctions pourraient affecter des secteurs de la population encore appauvris, c'est pourquoi Washington n'envisage pas cette option immédiatement.
« Notre espoir réside dans les efforts despays voisins qui sont profondément préoccupés, ont la capacité de faire avancer le dialogue nécessaire pour avancer dans le pays », a-t-il indiqué.
Dans des déclarations à la radio chilienne ADN, le secrétaire général de l'OEA, José Miguel Insulza, a rejeté l'invocation de la Charte Démocratique Interaméricaine pour considérer que la crise politique et sociale au Venezuela n'affecte pas la démocratie sur le continent.
D'autre part, le chef du Commandement Sud des Etats-Unis, le général John Kelly, a affirmé aujourd'hui qu'il y a des signes (qui indiquent) que le gouvernement de Maduro ne se fie pas totalement aux militaires dans le cadre actuel de protestations.
« Les militaires vénézuéliens sont loyaux à eux-mêmes, ils attendent et regardent ce qui se passe. Un signe des soupçons du gouvernement est qu'il ne les a pas beaucoup utilisés pour contrôler les protestations », a indiqué Kelly dans une audience du Comité des Forces du Sénat.
(source Resumen latinoamericano y del tercero mundo, 15 mars 2014
traduction Françoise Lopez)