Venezuela: LA CONTAMINATION VOLONTAIRE DU BARRAGE DE Merida A MIS EN DANGER LA VIE DE 180 000 HABITANTS

Publié le par cubasifranceprovence

Caracas, 25 mars AVN – Le ministre de l'Environnement, Miguel Leonardo Rodriguez, a indiqué ce mardi que la contamination produite intentionnellement dans le centre de distribution d'eau Bourgoin, situé dans l'état de Merida, aurait pu affecter plus de 180 000 habitants, étant donné que ce centre fournit le liquide vital à 80% de la population de Merida.

« Le centre Enrique Bourgoin de Merida fournit à 180 000 habitants, 80% de la population de Merida » a écrit le ministre sur son compte Twitter @Mlambiente.

Dans un autre message, Rodriguez a signalé qu'environ 100 litres de gasoil ont été introduits dans les conduites qui arrivent de ce centre à la ville de Merida.

« Il n'était jaais arrivé qu'on attaque une institution qui défend l'environnement. Nous n'allons pas nous arrêter parce qu'ils nous brûlent les sièges et les véhicules », a noté le ministre, faisant allusion aux attaques de groupes de vandales, organisées par des secteurs de la droite contre des institutions publiques.

Il a dit que c'était le responsable de ce centre, manuel Perez, qui a donné l'alerte dans la nuit de dimanche dernier, car il a détecté une forte odeur sur les lieux.

« Le fonctionnaire Manuel Perez a évité que l'eau contaminée, qui aurait été consommée par tous les habitants, arrive au peuple de Merida », a commenté le ministre.

Rodriguez a indiqué que le Corps d'Investigations Scientifiques, Pénales et Criminelles (CICPC) réalise les vérifications sur ce cas car une plainte officielle a été déposée devant cet organisme de sécurité.

Il a également dénoncé le fait que 5 000 arbres ont été abattus pendant les « guarimbas » qui ont commencé en février dernier dans certaines parties du pays.

« Nous lançons un appel à arrêter le folie et la violence », a déclaré le ministre.

Cette attaque dans l'entreprise d'Etat des Eaux de Merida fait partie des attaques des groupes violents d'extrême droite qui, depuis février dernier, ont perpétré des attaques contre des écoles, des universités, des infrastructures touristiques et de transport dans le contexte d'une feuille de route de déstabilisation contre le Gouvernement du président Nicolas Maduro.

(AVN 25/03/2014)

(traduction françoise Lopez)