Venezuela: LA TENTATIVE DE COUP D'ETAT DE LA DROITE ENTRE DANS SA PHASE SUBVERSIVE
Caracas, 14 mars AVN – Les actes de vandalisme perpétrés par des groupes d'extrême droite dans certaines municipalités gouvernées par des opposants au Gouvernement National sont entrés dans une phase insurrectionnelle et subversive. Elles se transforment désormais en réduits très violents, a dénoncé vendredi le ministre de l'Intérieur, de la Justice et de la Paix, Miguel Rodriguez Torres.
Pendant la présentation des preuves saisies sur les terroristes, Rodriguez Torres a montré des armes à feu, des armes blanches, des bombes lacrymogènes, des bombes de fabrication artisanale, des explosifs C4, des drogues, du combustible, entre autres choses destinées à provoquer des actions criminelles.
Il a fait ressortir que cette attaque disproportionnée contre la démocratie vénézuélienne a été exécutée par des délinquants soutenus par des secteurs d'extrême droite qui prétendent montrer devant des entreprises de communication internationales et nationales que ces violences font partie d'une « protestation étudiante pacifique ».
« Ce sont des actions d'insurrection et ceci est une phase de subversion. Maintenant, elle est nettement subversive. », a affirmé Rodirguez Torres en expliquant l'action structurée de ces réduits violents qui cherchent à appliquer une guerre de quatrième génération.
« Le Venezuela a été soumis à une modalité de violence qui a déjà été pratiquée dans d'autres parties du monde dans le but unique de renverser des gouvernements », a expliqué le ministre n soulignant qu'il existe assez d'éléments qui le prouvent.
Le ministre a précisé que dans ce but antidémocratique, l'extrême droite utilise des groupes d'avant-garde qui passent par un processus de préparation para-militaire pour ensuite commencer les violences et la déstabilisation, faits dans lesquels ont perdu la vie quelques 28 personnes et ont été blessés plus de 300.
« Maintenant, ils sont préparés mentalement et physiquement pour affronter les corps de sécurité, ils comprennent des éléments étrangers et utilisent des déinquants payés, avec des armes et du matériel », a dénoncé Rodriguez.
La situation à Chacao.
Rodriguez Torres a informé que dans la nuit de jeudi, les autorités de sécurité de l'Etat ont saisi dans les environs d'Altamira, dans la municipalité de Chacao de la Grande Caracas, près de la station du Petro, des bombes lacrymogènes, des explosifs et des appareils photo.
« Ceci est une démonstration des équipements utilisés pour les protestations « pacifiques » de l'opposition vénézuélienne », a-t-il dénoncé et il a exhorté la chaîne internationale CNN en espagnol à transmettre ces images pour que soient montrées au monde les véritables prétentions de la droite vénézuélienne.
« Nous avons beaucoup avancé, il reste encore des foyers très violents qui utilisent ce type de choses et d'autres pires. Nous allons changer de méthode pour les réduire et celui qui résiste ira rendre des comptes à la justice », a-t-il ajouté.
Câbles tressés assassins.
Le ministre a présenté une vidéo prise par le Système Intégré de Surveillance et d'Assistance (SIMA) sur laquelle on voit une barricade, dans le secteur de Montecristo, dans la municipalité de Sucre, avec des ordures en feu et deux personnes qui mettent en place un câble tressé comme celui qui a massacré un agent motorisé il y a quelques jours sur l'avenue Romulo Gallegos, dans la même municipalité.
« Peut-être demain CNN peut sortir cette vidéo et dire qu'ils étaient en train de réparer un poste électrique ou que ce sont des infiltrés », a ironisé Rodriguez Torres et il a informé que ce matériel a été consigné au Corps de Recherches Scientifiques, Pénales et Criminelles (CICPC) et au Ministère Public pour que soient effectuées les enquêtes.
Le cas du capitaine de la GNB
En ce qui concerne l'assassinat du capitaine de la Garde Nationale Bolivarienne (GNB) Ramso Ernesto Bracho Bravo, la ministre a informé que l'auteur présumé des faits a été pleinement identifié. « Nous sommes à sa recherche pour qu'il paie devant les tribunaux, devant la loi, devant la justice, l'homicide qu'il a commis ».
Bracho Bravo a été assassiné dans la soirée du 12 mars après avoir reçu un impact de balle alors qu'il accomplissait son travail de maintien de l'ordre public sur l'achangeur de Mañongo de l'Autoroute de l'Est, dans la municipalité de Naguanagua, dans l'état de Carabobo.
Sur la situation générale à Carabobo, Rodriguez a indiqué que ce vendredi, la ville de Valencia, dans l'état de Carabobo, « s'est réveillée assez calme après que des groupes radicaux dans la municipalité de San Diego gouvernée par l'opposition, aient essayé d'incendier cette partie de la région. »
Tachira calme.
Le ministre a indiqué que la ville de San Cristobal, dans l'état de Tachira, « s'est réveillée calme avec plus de 80% des commerces ouverts, toutes les stations de service fonctionnant, les marchés et un grand nombre d'écoles et de lycées ouverts. La ville est en train de revenir à la normale. »
Pendant le bilan qu'il a présenté ce vendredi, le ministre a souligné qu'à San Cristobal a été démantelé un laboratoire dans lequel étaient produits des cocktails Molotov utilisés dans les actes de vandalisme perpétrés par des groupes de choc à cet endroit.
Il a précisé que dans la localité en question ont été saisis « différents types de produits chimiques et de l'essence dans une maison » pour la fabrication de ces bombes. Ont été également saisis de grosses fusées et du matériel pour produire des explosifs. « Ils prétendent utiliser des lance-fusées improvisés qui lancent ces mortiers avec des clefs, des punaises, du fer pour tuer des fonctionnaires. »
Il a indiqué que dans une maison dans le village de Rubio « ont été saisis 2 908 mortiers qu'ils (les groupes de choc) utilisaient « alignés » : ils y mettaient des clefs, des punaises, du fer, de manière que quand ils tirent, ils peuvent causer des blessures graves et même la mort de citoyens. »
Dans cette maison, il y a un faux mur, ce qu'ils appellent une « caleta » qui, une fois que nous avons réussi à le tomber, nous avons trouvé 2 908 mortiers destinés à être distribués dans les protestations et du matériel pour en fabriquer plus ou moins quelques 5 000 de plus », a-t-il ajouté.
Le ministre a informé qu'il a connaissance du fait que des groupes violents payés ont prévu de rester dans la rue à Tachira ces prochains jours avec la mission d'attaquer à la grenade plusieurs institutions publiques.
« Une source de San Cristobal m'a signalé que ces délinquants, ils les paient pour qu'ils restent à protester, qu'il y a des mains venues de Colombie et ils lanceront des grenades contre les institutions de l'Etat pour continuer à causer la terreur et la destruction ».
AVN 14/03/2014
(traduction Françoise Lopez)